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PV SOL : Production Végétale Sol |
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Agricultura ecologica y conservacion de la tierra
Du 28 mars au 1er avril 2000, s'est déroulé à Valence le 3ème Congrès International de la Société Européenne pour la Conservation du Sol, durant lequel on s'est penché sur le thème de la qualité et de la conservation du sol, et on a observé que sa dégradation est un problème environnemental et économique de première importance pour l'Europe et le reste de la planète. Cet article est un résumé des différentes communications ayant eu lieu lors du congrès.
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Agriculture biologique, une approche scientifique
Lagriculture biologique est lart de cultiver les bactéries et les champignons en les nourrissant de matières organiques, pour aboutir à la mise à disposition des plantes de tous les minéraux nécessaires à lobtention de récoltes abondantes et saines. Ce livre décrit et explique le fonctionnement dun monde souterrain, en perpétuel mouvement, où animaux et végétaux, la plupart du temps microscopiques, se côtoient, se dévorent, sempoisonnent, sassocient, se livrent des guerres ethniques ou fratricides pour semparer de la nourriture disponible. Ils rejettent ainsi dans le sol des quantités de substances chimiques de plus en plus fines, des antibiotiques, des enzymes sous le commandement implacable des plantes qui orchestrent ces guerres telluriques pour leur seul bien-être. Ce livre est le résumé des nouvelles pratiques agricoles mises au point par les chercheurs et les agriculteurs pionniers depuis 40 ans. Il se veut pratique. Le lecteur est invité à entrer au cur des écosystèmes pour comprendre pourquoi la « vraie agriculture biologique » est simple. L'ouvrage présente les diverses applications de la biologie du sol à toutes les formes dagriculture : céréaliculture, maraîchage, viticulture, arboriculture, jardinage Dans la 2ème partie, par métier, lauteur montre comment chaque agriculteur peut concrètement améliorer ses pratiques de production et préparer lagriculture de demain.
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L'agriculture de conservation en agriculture bio
Sandrine MALZIEU, AuteurUne journée BASE BIO, dans le Loiret, a été consacrée à l'agriculture de conservation en agriculture biologique. Elle fut l'occasion, pour les adhérents des GAB de la région Rhône-Alpes, d'échanger avec des agronomes du FiBL (Maurice Clerc), de l'association Base, et un spécialiste des sols anglais (Stephen Briggs). Laurent Grange, éleveur laitier dans la Loire, a apporté son témoignage. La profondeur du travail du sol et la fréquence de retour des labours étaient au centre des préoccupations. Les associations de céréales avec de la luzerne ou du trèfle sont prometteuses et transposables dans les systèmes rhônalpins. Par exemple, le trèfle blanc nain semé à 12 kg/ha est intéressant car il stabilise sa hauteur à 20 30 cm lors de la récolte de la céréale, ce qui ne pénalise pas le rendement, à condition que la céréale reprenne rapidement suite au semis du couvert.
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Agriculture de conservation et agriculture biologique : Pas si incompatible que cela
C. WALIGORA, Auteur ; N. CHEMINEAU, AuteurPour les auteurs, l'agriculture de conservation est une approche complémentaire, voire convergente, de l'agriculture biologique. En effet, toutes deux ont pour objectif de redonner vie au sol. Par ailleurs, elles nécessitent une approche globale de leur système. Afin de réussir les techniques sans labour en agriculture bio, la maîtrise du salissement passe par le déchaumage et le faux semis. Divers outils servent ensuite au désherbage (houe rotative, herse étrille, bineuse, écimeuse ...). Par ailleurs, la rotation doit être raisonnée afin de limiter les adventices. Les associations de plantes sont également envisagées, permettant notamment de couvrir le sol. Pour ce faire, la caméline est intéressante car elle se trie bien, et peut être valorisée dans la fabrication d'huile. Le développement des techniques sans labour en AB est favorisé par les échanges avec les agriculteurs conventionnels, chacun apportant à l'autre son lot de contributions techniques. L'article est suivi d'un témoignage : le Gaec Thibault qui conduit l'ensemble de ses parcelles en bio et en non-labour depuis dix ans. Franck Thibault pratique notamment l'association d'une culture et d'un couvert, comme la caméline, qui est un moyen de lutte contre les adventices.
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Agriculture de conservation : Résultats d'essais sur les couverts végétaux d'été et le maïs sans labour
Muriel SIX, AuteurSur la ferme de Bernussou, siège de ses essais, la Chambre d'agriculture de l'Aveyron a mis en place plusieurs expérimentations autour de l'agriculture de conservation. Les résultats de la campagne 2015 pour les couverts d'été et le maïs sans labour sont présentés dans cet article. Six mélanges de couverts d'été ont été implantés. Ils étaient constitués de légumineuses (pois, trèfle d'Alexandrie...), de crucifères (radis fourrager, navette...) et de plantes d'autres familles (tournesol, lin, avoine...). Chacun de ces mélanges visaient un objectif spécifique : - structuration du sol ; - couverture du sol ; - restitution d'azote ; - production de fourrage ; - piège à nitrates. Le sixième mélange a été constitué à partir des graines restantes. Les biomasses, valeurs alimentaires, rendements et restitutions en azote, phosphore et potasse, ainsi qu'un bilan économique ont été mesurés ou calculés. Des parcelles de couverts végétaux d'été pâturées chez des agriculteurs ont aussi été étudiées. A noter que des fertilisants non-autorisés en agriculture biologique ont parfois été apportés (contexte d'agriculture conventionnelle). Un second essai est présenté. Il concerne l'implantation de maïs sans labour, mais n'est pas transposable à l'agriculture biologique (utilisation de produits phytosanitaires interdits en bio pour la destruction du précédent et pour lutter contre les limaces).
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Agriculture régénérative : « Un sol toujours vert »
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurUlrich Schreier, formateur en agronomie depuis plus de vingt ans, co-fondateur de lassociation Soin de la Terre et fondateur de la société Ecodyn, sest engagé dans les TCS (techniques culturales simplifiées) et dans l'agriculture régénérative. Installé en Anjou, il déplore l'existence fréquente de sols négligés, même en bio. Pour lui, un sol devrait toujours être couvert dune végétation multi-espèces afin quil assure sa propre fertilité via la photosynthèse : les exsudats racinaires riches en glucides quelle entraîne nourrissent la vie du sol (cest le principe de lagriculture régénérative). Ulrich préconise deux pratiques pour atteindre lautonomie agronomique : les couverts végétaux en interculture (les engrais verts) et les sous-semis (plantes semées sous la culture). Les mélanges multi-espèces en sont la clé : ils doivent être composés de sept à trente espèces, de familles botaniques différentes, et limplantation de couverts et limplantation de sous-semis doivent se succéder en alternant cultures dhiver et cultures de printemps. Les sous-semis sont implantés en même temps que les semis pour les cultures dautomne et doivent contenir des graminées naines type gazon dotées dun faible pouvoir aérien et dun système racinaire puissant. Pour les cultures de printemps, les sous-semis sont implantés lors du dernier binage. Ulrich Schreier conseille également de réduire le passage des outils pour limiter la minéralisation et la déstructuration des sols et de ne pas détruire un couvert par le gel (une plante morte n'apporte pas suffisamment à la vie du sol). Il rappelle également que les systèmes peuvent être enrichis avec des animaux et des arbres dont les intérêts sont à la fois agronomiques et économiques.
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Agriculture : Un système de cultures sans labour et sans pesticides
Mathieu MALLET, Auteur ; Jean-Marie LUSSON, AuteurIls ont déjà fait l'objet de nombreux articles, et pour cause : les Wenz, père et fils, cultivent depuis quatre décennies leurs sols sans labour et sans retournement. Résultats : des terres riches en humus, et surtout en vers de terre, une simplification à l'extrême du travail du sol, des apports extérieurs quasi nuls (zéro fertilisation, quelques apports de préparats biodynamiques), et donc des économies en temps de travail et en intrants (carburant notamment).
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Agronomie bio : Le sol, source de toute vie
Claude AUBERT, AuteurClaude Aubert, ingénieur agronome de formation, a été un des premiers agronomes français à prôner l'agriculture biologique, dès le milieu des années 60. Il a été un des piliers de Nature et Progrès, ainsi qu'à l'origine, avec quelques amis, de "Terre Vivante"... Il travaille aujourd'hui comme auteur, conférencier et consultant, notamment sur l'impact de l'agriculture biologique et de l'alimentation sur la santé. Dans cet article, il rappelle comment Albert Howard et Ehrenfried Pfeiffer n'avaient qu'une seule préoccupation : la fertilité des sols. Il aborde ensuite les différents aspects du sol : une activité biologique intense (des centaines d'espèces vivantes se trouvent dans les sols, des vers de terre aux bactéries) ; nourrir les plantes et enrichir le sol en humus (apport de matières organiques, pour la nourriture des êtres vivants du sol, qui, à l'issue de processus complexes, donnent deux types de produits : des substances minérales simples et de l'humus) ; l'agriculture industrielle, destructrice des sols (les engrais qui ont, dans ce cas, remplacé le fumier et le compost, ne jouent pas le même rôle en termes de nourriture des êtres vivants du sol ).
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Agronomie : Le BRF assainit les zones de piétinement
T. YONKOVA, AuteurDans le cadre du dossier "Optimiser l'alimentation des animaux", un des articles est consacré au Bois Raméal Fragmenté (matériau issu du broyage de rameaux et de branches vivantes de feuillus). Incorporé au sol, dans les 5 premiers centimètres, ce matériau lui redonne une fertilité importante en raison de l'apport des substances nutritives qu'il contient. C'est également une solution intéressante pour assainir les zones de piétinement quand les animaux sont nourris en pâture, dans une mangeoire (introduit en couche épaisse, le BRF stabilise le sol et assainit les zones de piétinement). Technique, constitution, avantages du BRF (qui nourrit, stimule les organismes du sol, fait intervenir les micro-organismes... et dont les fibres de bois sont capables de retenir l'eau du sol) sont, par ailleurs, précisés dans l'article.
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Agronomie - Fiche n° 3 : Cultiver sans labour en agriculture biologique
Le Réseau Mixte Technologique pour le Développement de l'Agriculture Biologique (RMT DévAB) est composé d'instituts techniques agricoles (dont l'ACTA, tête de réseau), de chambres d'agriculture (dont l'APCA, tête de réseau), d'organismes de recherche, de structures spécifiques de l'AB (dont l'ITAB), de lycées agricoles (du réseau Formabio) et d'écoles d'ingénieurs en Agriculture. Il a pour ambition d'identifier des stratégies de développement de ce mode de production agricole et de consolider un réseau de compétences, en recherche, développement et formation, spécifiques à l'AB, permettant de construire des projets intégrateurs pour l'AB et développer la visibilité européenne de la France. L'axe 1 du programme du RMT vise à accompagner l'AB comme mode de production innovant et performant pour l'ensemble de l'agriculture. L'objet du chapitre introductif et des fiches qui l'accompagnent (organisées en 4 chapitres : Systèmes de production ; Agronomie ; Santé des plantes et des animaux ; Partenariats) est de caractériser des systèmes de production innovants et performants et d'identifier leurs clés de réussite. Ainsi, cette fiche (Agronomie - Fiche n° 3 : Cultiver sans labour en agriculture biologique) a été réalisée dans le cadre du RMT DEVAB. Labourer ou ne pas labourer le sol, telle est la question qui se pose aujourd'hui aux agriculteurs qui doivent à la fois préserver les sols de leur exploitation et maîtriser leurs charges.
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Agronomie : Méthode Hérody : voyage au "coeur" de la terre
En reconversion en agriculture biologique, Jean Sébastien et Chantal Gascuel ont fait procéder à un diagnostic agronomique de leur champs avec la méthode BRDA d'Yves Hérody. Gérard L'Homme, professeur d'agronomie retraité de l'ENITA Clermont, et Jean-Louis Mosnier, tout deux mandatés par Bio Institut (Auvergne), ont accompagné les deux exploitants dans cette démarche. Après une visite des parcelles de terrain concernées, des échantillons des sols sont prélevés et analysés au laboratoire du Bureau de Recherche et de Développement Agricole (BRDA) à Charency (39).
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Des ailes pour les racines !
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, Auteur ; Véronique BARGAIN, AuteurLes mycorhizes s'attachent aux racines des végétaux et développent un réseau « d'hyphes fongiques » capable d'augmenter le système radicalaire des végétaux jusqu'à 700 %. Les mycorhizes offrent différents avantages : augmentation de l'absorption du phosphore, de l'azote ou de micronutriments, piégeage du carbone dans les sols, atténuation de stress abiotiques ou biotiques. Le projet Végé durable 2, programme Interreg France-Angleterre, a permis d'étudier les mycorhizes, et des essais ont également eu lieu sur la station expérimentale horticole de Bretagne Sud, en légumes biologiques. Différents essais montrent une amélioration du rendement, du calibre, de la précocité ou de la classification commerciale des cultures avec l'introduction de mycorhizes. A noter que pour certaines cultures, la mycorhization n'a pas d'effet, voire un effet dépressif. Induire une relation entre la plante et le champignon n'est pas toujours facile (notamment pour la carotte, le poireau). Différentes solutions sont testées. Les effets combinés de l'utilisation de mycorhizes et des rizobactéries bénéfiques ont aussi été testés.
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Allemagne : Les TCS font des émules
Outre Rhin, le non-labour fait, chaque année, de plus en plus d'adeptes. Les surfaces non labourées représentent aujourd'hui un tiers des surfaces agricoles arables. Les grandes exploitations de l'ex-Allemagne de l'Est ne sont pas étrangères à ce développement.
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Allier agronomie et autonomie : Le renouveau de la traction animale
Marie MASSENET, AuteurLa traction animale revient au goût du jour. Fin mai 2010, lors de la journée spéciale organisée dans l'Aveyron, à St Affrique, par le Centre de Formation Professionnelle de La Cazotte et la Maison familiale rurale de Brens, basée dans le Tarn, se déroulaient des essais de traction animale. Cette technique de travail agricole a de nombreux avantages que ce soit d'un point de vue économique, agronomique, pratique, environnemental ou génétique (protéger le patrimoine génétique des chevaux de trait). Face à ce succès et au manque de formation existant, l'établissement de formation en agriculture de La Cazotte (St Affrique) réfléchit à la création de la première formation qualifiante française, associant traction animale et maraîchage bio.
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"Une alternance de techniques adaptées selon l'âge des arbres, pour assurer la durabilité du système de culture"
Nathalie CORROYER, AuteurDans le cadre du projet SolAB, sur les différents modes innovants de gestion du sol en agriculture biologique, deux essais ont été conduits dans des vergers adultes de pommes à cidre. Un enherbement du verger est favorable à la fertilité du sol, alors que la mise en place d'une bâche tressée favorise la disponibilité en eau en début de saison, au moins les premières années, et d'azote assimilable. Le désherbage mécanique, troisième modalité testée, entraîne une compaction du sol défavorable à sa fertilité. Ces essais amènent à conclure qu'aucun mode de gestion du sol n'est parfait et que la durabilité du système de culture doit être assurée par la combinaison de plusieurs pratiques, à alterner en fonction de l'âge des arbres.