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PV SOL : Production Végétale Sol |
Ouvrages de la bibliothèque en indexation PV SOL


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Le bio améliore la fertilité du sol et la biodiversité
Devant le succès incontesté de l'agriculture biologique, le public et les autorités s'intéressent désormais bien davantage à la question de savoir si les produits bio sont meilleurs du point de vue analytique et organoleptique et s'ils possèdent une meilleure vitalité. Mais aussi : Comment les méthodes de production influencent-elles la structure du sol ? Les processus de décomposition qui se déroulent dans le sol sont-ils freinés ou accélérés ? A long terme, la protection phytosanitaire nuit-elle à la pédofaune ? L'agriculture biologique ou la production intégrée empêchent-elles l'érosion superficielle des terres cultivées ? Pour répondre à ces nouvelles questions d'actualité, le concept de l'essai DOC, essai à long terme (sur 21 ans) réalisé par le FiBL et la FAC afin de comparer entre eux trois systèmes (biodynamie, agriculture organo-biologique et agriculture conventionnelle). Les résultats de cet essai montrent que les systèmes d'agriculture biologique permettent une production agricole qui, malgré des rendements plus bas, économise les ressources. Mais ce n'est pas tout : l'agriculture biologique favorise aussi la vie du sol et améliore la biodiversité de la flore adventice et de la faune.
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Le bio épuise-t-il ses sols ?
Bernard GRIFFOUL, AuteurUne dégradation lente mais continuelle de la fertilité chimique des sols est observée dans les exploitations bio et sur les plateformes expérimentales AB. Elle touche principalement le phosphore et cette carence entraîne des pertes de rendement. Le capital phosphore et potasse des sols sétait constitué durant les Trente Glorieuses, avec des épandages massifs de scories phospho-potassiques, mais ces stocks sont en train de seffondrer. Le même constat est observé en agriculture conventionnelle mais les producteurs auront la capacité de corriger beaucoup plus rapidement cette carence que les agriculteurs bio. Selon Régis Hélias, ingénieur à Arvalis, il faut rechercher des solutions avant dêtre dans le mur. Il ne faut pas compter sur les engrais minéraux autorisés en bio pour corriger rapidement une baisse de teneur en phosphore, les formes organiques sont plus efficaces.
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Biodiversité fonctionnelle des sols : Un éclairage sur l'écologie des sols... (Dossier - Le sol)
Le fonctionnement du sol est assuré par de très nombreux organismes mal connus souvent classés selon leur taille (du microorganisme à la mégafaune). Les sols constituent l'un des milieux les plus diversifiés sur Terre du fait de la grande variété de richesse en ressources et en énergie du sol et des différentes caractéristiques physiques. Ces organismes sont souvent classés selon leur taille (du microorganisme à la mégafaune). Le fonctionnement d'un sol repose sur trois principaux organismes : ceux qui permettent les modifications chimiques de la matière (ingénieurs chimiques), ceux qui sont responsables des modifications physiques du milieu (ingénieurs physiques) et les prédateurs ou parasites (régulateurs biologiques). Certaines bactéries et champignons vivent en symbiose avec les plantes, telles les mycorhizes. L'activité des invertébrés dans le sol améliore sa structure et l'incorporation de matières organiques. L'ensemble des fonctions réalisées par ces organismes a été reconnu par l'ONU comme un service rendu à l'humanité : un service de support, d'approvisionnement, de régulation et culturel. Malgré cette reconnaissance, les animaux du sol à « protéger » ne représentent que 1 % de toutes les espèces à protéger. De nombreuses perturbations influent sur l'habitat de ces organismes (changement climatique, constructions humaines) et entraînent la disparition de certains.
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Biodiversité microbienne du sol : une assurance écologique
Claudine GALBRUN, AuteurLa biodiversité microbienne des sols viticoles est une assurance de durabilité de la production. Encore faut-il pouvoir la quantifier. Le projet AgrInnov a mis en place une méthode simple et peu coûteuse (90 maximum) pour déterminer la santé microbienne d'un échantillon de sol. Le labour accroît la diversité bactérienne, notamment les bactéries qui dégradent très rapidement la matière organique, mais réduit la diversité fongique. Pour un fonctionnement optimal du sol, le rapport « champignons / bactéries » doit être de 1 à 5 %. En-dessous de 1 %, les bactéries sont trop abondantes, signe d'un excès de fongicides ou d'une perturbation du sol.
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La biodiversité des sols : entre intérêts écologiques et intérêts agronomiques
Suite à ses engagements internationaux et en cohérence avec les objectifs communautaires en matière de préservation de la biodiversité, la France s'est dotée en 2004 d'une stratégie nationale pour la biodiversité. Elle se décline en dix plans d'action sectoriels, dont le plan d'action "Agriculture et biodiversité", piloté par le Ministère de l'agriculture et de la pêche qui vise différents objectifs. Sols et biodiversité entretiennent des relations fortes à trois niveaux : la diversité des sols est à la base de la biodiversité des milieux terrestres, le sol est un patrimoine biologique en lui-même, la biodiversité des sols présente des fonctions d'intérêt agronomique.
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Biologie : Plantes et champignons : Des relations insoupçonnées
Christine DABONNEVILLE, Auteur ; Marc André SELOSSE, AuteurLes plantes et les champignons, dont on connaît surtout les parties aériennes, sont considérés comme des organismes indépendants. Pourtant, leurs parties souterraines établissent des relations étroites indispensables à la biodiversité et à la productivité des écosystèmes. La mycorhize est un contact très étroit entre une plante et un champignon pour lequel il existe plusieurs formes de relation. Les champignons qui sont dépourvus de chlorophylle doivent, pour trouver le carbone nécessaire à leur croissance, s'associer avec une plante capable de photosynthétiser. La plante tire profit de cette association car les champignons stimulent différentes fonctions : aide au travail des racines ; accès à des sources minérales ; adaptation à des sols contaminés par des métaux lourds ; approvisionnement en nutriments azotés, en eau (dans le cas de bactéries associées aux Fabacées)... Les possibilités d'échanges entre les plantes et les champignons sont multiples : le champignon peut se transformer en prédateur (cas du pin blanc d'Amérique vivant en symbiose avec des champignons comme le laccaire bicolore) ; certaines plantes ayant perdu leur capacité à synthétiser la chlorophylle vont parasiter d'autres organismes vivants dont les champignons ; l'existence d'un vaste réseau mycélien (une plante est souvent associée à plusieurs champignons mycorhiziens différents, eux-mêmes reliés à d'autres plantes) va permettre à certains membres d'échanger du carbone organique ; le partenaire fongique rarement "monogame" peut contribuer à l'évolution des communautés végétales.
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Biologie du sol et agriculture durable : Une approche organique et agroécologique : L'élevage des micro-organismes du sol - Leur rôle dans le rendement et la protection des cultures
Cet ouvrage montre comment le développement de techniques respectueuses de la biologie tellurique peut permettre d'aller vers une agriculture écologique et durable. Les principes de cette agriculture reposent sur la connaissance et le respect des mécanismes naturels observés sur le terrain et des règles qui gouvernent les biomasses végétales. Au cur des techniques mises en uvre, l'élevage des micro-animaux et des micro-végétaux du sol - bactéries, champignons, vers de terre, nématodes, collemboles et autres protozoaires - est essentiel. Ce livre explique ce qu'il en est de la vie du sol et des matières organiques ; ce que sont les organismes telluriques ; en quoi consiste la fertilisation par l'accomplissement des cycles naturels de la décomposition des matières organiques. Il permet à chacun de mieux connaître ces phénomènes, de savoir comment les apprivoiser, les nourrir, les utiliser pour produire et protéger les cultures et pour faire évoluer les systèmes de production et la gestion des sols pour aller vers l'écoagriculture du futur.
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Biologie du sol après 10 ans de semis direct ou de labour
Les systèmes de culture avec labour et en semis direct sont comparés depuis 10 ans sur la parcelle d'observation en Suisse. Les populations de lombrics, la biomasse microbienne et la respiration du sol y sont relevées depuis 1998/1999. Dans le système avec labour, 94 g/m2 de lombrics ont été relevés contre 190g/m2 en semis direct. La proportion de fouisseurs, importants pour le drainage, atteint 25 % dans le système avec labour et dépasse 50 % dans le système en semis direct pratiqué durant de longues années ; le lombric commun est particulièrement répandu. Un travail du sol intense réduit la quantité d'espèces de grande taille et de galeries stables qu'elles creusent. Dans les parcelles de semis direct où la pomme de terre n'est plus cultivée au cours de la rotation, la biomasse totale et la part de fouisseurs sont pratiquement identiques à celles d'une prairie naturelle. Quant à l'évolution de la biomasse microbienne et de la respiration du sol en fonction de la profondeur, les systèmes n'ont que peu différé. Le renoncement à la culture avec labour entraîne une modification des conditions de décomposition de la matière organique. Celle-ci est incorporée dans le sol par les grandes populations de lombrics et, avec l'aide des micro-organismes, se décompose plus rapidement, ce qui peut empêcher la propagation de maladies des plantes.
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Biomasse microbienne : à la recherche de la bonne mesure
L'activité microbienne du sol est considérable. L'Inra de Dijon estime à un milliard le nombre maximum de bactéries dans un gramme de terre. Même si les chercheurs ont déjà recensé 3000 espèces de microbes et plusieurs dizaines de milliers de champignons, on estime que ce monde est inconnu à 90%. Ainsi, la recherche d'indicateurs de la vie microbienne du sol est un travail de titans. Ceux-ci renseignent sur l'état de santé de la terre. Mais, l'interprétation d'un tel critère doit toujours se faire en fonction des autres paramètres du système de culture (fertilisation, pH, structure et organisation du travail, importance des éléments toxiques,...).
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La biomasse microbienne des sols : de précieux petits indices
La biomasse microbienne des sols, qui peut être déterminée par les laboratoires grâce à une méthode simplifiée, est un paramètre important. Elle permet en effet de caractériser l'état du sol de manière précoce, mais elle indique aussi l'état général de la faune et de la flore du sol. Pour les sols ayant une B.M. supérieure à 2% du C organique, l'activité de la M.O. est très bonne. L'apport de produit organique doit se limiter à l'apport d'amendement stabilisé, à fort pouvoir humigène. Si la B.M. est inférieure ou égale à 1% du C organique, la production par la B.M. est limitée. La matière organique est très stable et peu active. Il faut ici privilégier l'apport de matière organique facilement dégradable. Entre 1 et 2%, l'activité de la M.O. est satisfaisante, et le comportement de la plante détermine la nécessité d'un apport supplémentaire.
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Böden als Lebensgrundlage erhalten !
Tant que nous ne prendrons pas conscience du fait que le sol doit être protégé, nous assisterons au pillage de cette matière vivante essentielle à la vie, épuisement qui pourrait devenir irrémédiable. Pour nourrir une population mondiale croissante, nous avons besoin de chaque lopin de terre et il est indispensable que ces terres soient cultivées de manière écologique. Certes, il dépend aussi de facteurs politiques et sociaux que les générations futures puissent manger à leur faim ; mais indépendamment de cela, nous devons comprendre que la ressource "sol" n'est pas inépuisable. Il apparaît donc nécessaire de mettre en place une réglementation pour en protéger la fertilité. A cet effet, une proposition pour une convention internationale pour la protection du sol a été rédigée en quatre langues : anglais, français, allemand et espagnol.
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Bodenbeurteilung mit dem Spaten in Praxis, Beratung und Wissenschaft
Description et évaluation de cette méthode de diagnostic par la bêche, qui vient du milieu agricole et qui a été ensuite peaufinée par la science. Elle intègre les capacités d'observation et les expériences de l'agriculteur et a été particulièrement bien reçue par des conseillers de développement agricole au Brésil à la recherche d'outils proches du terrain.
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Bodenfruchtbarkeit - die bäuerliche Wahrnehmung ist anders
Les agriculteurs/trices ont une vision différente des scientifiques sur la façon d'évaluer la qualité du sol : les uns privilégient l'approche indirecte (basée sur la perception globale de l'état des cultures) et les autres pratiquent l'approche directe (basée sur l'analyse même du sol). Les deux évaluations ne correspondent pas forcément mais les deux méthodes sont valables.
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Bodennutzung : zum "Wie ?" gehört auch die Frage "Für wen ?"
La réponse aux besoins alimentaires croissants de l'humanité ne réside non pas dans le recours au génie génétique mais dans la prise de conscience qu'il ne s'agit pas ici d'un problème de quantité mais d'un problème de distribution. Les sols tropicaux ne sont pas moins fertiles mais surtout plus fragiles quant à l'usure générée par l'agriculture chimique. Sur la majorité des terres des pays en voie de développement, on ne produit que pour l'exportation. C'est également le cas pour les produits biologiques extra-européens. Ils représentent une source de devises bienvenue et ne contribuent ni au développement des marchés nationaux ou régionaux, ni à la prise de conscience de la population locale sur des systèmes d'exploitation plus durables, ni à favoriser la production de subsistance. Une production de nourriture biologique et durable et la disponibilité uniforme de ces produits dans tous les pays et dans toutes les couches de la population se heurtent inévitablement à la question de la répartition des biens fonciers et à une diminution de l'exploitation de surfaces étrangères.
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Bois Raméal Fragmenté : BRF, trop tôt pour la bio ?
Marie-Claire HAGUET, AuteurL'usage du Bois Raméal Fragmenté (BRF) en grandes cultures biologiques est confronté à deux obstacles. Des essais effectués par le CTA (Centre des technologies agronomiques) de Strée, en Wallonie, ont montré que, apporté à haute dose, le BRF requiert une grande quantité d'azote (pour compenser l'apport de carbone), ce qui n'est pas compatible avec la réglementation de l'agriculture biologique. Apporté à petite dose, et associé à la suppression du travail du sol, il permettrait de nourrir les mêmes individus du sol, mais en nécessitant moins d'azote. Cependant, c'est le problème du désherbage qui se pose alors