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VP COV : Vie Professionnelle Conversion |
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Transitions vers des systèmes alternatifs : que nous enseigne l'agriculture biologique ?
Elodie REGNIER, AuteurL'agriculture biologique est souvent perçue comme pionnière en termes de systèmes agricoles alternatifs. Mais, pour changer ses pratiques, voire de système comme c'est généralement le cas pour une conversion à l'AB, l'agriculteur n'est pas le seul acteur du changement dans la très grande majorité des cas. Claire Lamine, sociologue à l'INRA interviewée ici, a étudié les moteurs du changement, notamment dans les conversions, à diverses échelles, du système au niveau global en passant par les territoires. Si l'intégration, dans son système, de pratiques alternatives est souvent un facteur amenant un agriculteur à se convertir, l'existence dans son « environnement » de divers éléments comme des aides publiques, une dynamique collective, une filière, des débouchés locaux, sont autant de facteurs déterminants. Pour cette chercheuse, l'existence d'un projet territorial partagé entre divers acteurs d'un système agri-alimentaire (soit l'ensemble des acteurs de la fourche à la fourchette, en passant par la recherche, les politiques ou encore la formation) est un élément majeur pour favoriser les transitions vers l'AB et plus généralement vers « l'écologisation » de l'agriculture.
Accompagner la conversion : Simulabio, un logiciel pour simuler un changement de système
Frédéric RIPOCHE, AuteurUn bureau d'étude a développé un logiciel pour simuler l'évolution d'un système au moment de la conversion en AB, Simulabio. Cet outil qui se veut ergonomique, facile d'utilisation, utilisable sur ordinateur (avec ou sans connexion internet), voire sur tablette, a été conçu, dans un premier temps, pour les élevages bovins lait, mais est utilisable pour d'autres filières d'élevages ou en grandes cultures. Axé sur le bilan fourrager, il s'appuie sur une autonomie forte de l'élevage, tout en restant souple pour intégrer au mieux les choix de l'agriculteur. A ce jour, ayant été développé en Bretagne, il intègre avant tout des repères issus de cette région. Mais, un des buts des concepteurs de ce logiciel, destiné avant tout aux conseillers et commercialisé à partir de février 2014, est de le faire évoluer par une approche participative pour intégrer au mieux la diversité des contextes pédoclimatiques.
Comment développer les grandes cultures bio en Lorraine ?
Avec 3,3 % de sa SAU certifiée, la région Lorraine reste en deçà des objectifs de 2012 (6% de la SAU). Une étude a été menée, en 2014, par le CGA de Lorraine, Coop de France Lorraine, la Chambre régionale d'agriculture et l'Inra de Mirecourt. Dans ce cadre, des entretiens auprès de 54 producteurs bio ont permis d'identifier les freins et leviers de développement des grandes cultures biologiques dans la région. Les principaux freins sont d'ordres techniques, notamment liés au désherbage et à la fertilisation, et organisationnels.
Dans la Beauce, devenir céréalier bio n'est pas une utopie
Jean-François RIVIERE, AuteurLouisette Daubignard et Rodolphe Chambreau viennent d'achever la conversion en bio de leur ferme dans la Beauce, la Ferme du Champ d'Eau. Ils démontrent ainsi qu'il est possible, dans une région de vastes plaines où les céréaliers et betteraviers conventionnels sont majoritaires, de produire autrement, en misant sur la diversification. Ils cultivent entre 40 et 50 ha de céréales (blé, orge, triticale, petit épeautre), produisent également des lentilles, pommes de terre, pois, de la luzerne et du lin. Ils ont pour projet, entre autres, d'améliorer leur système de stockage. Ils ont créé un élevage de volailles bio, qu'ils commercialisent dans leur magasin à la ferme, ainsi qu'auprès des adhérents de l'AMAP locale et de celle d'Étampes, dans l'Essonne.
David Mennegaux, Haute-Saône : De l'AC à la bio
Cécile WALIGORA, AuteurCéréalier sur 200 ha en Haute-Saône, David Mennegaux a abandonné le labour il y a sept ans. Il a depuis passé deux autres étapes importantes dans le fonctionnement de son exploitation en adoptant le semis direct, en 2010, et en entamant une conversion à l'agriculture biologique au printemps 2014. L'adoption des techniques culturales simplifiées avait au départ pour objectif, pour l'agriculteur, de réduire son temps de travail, après s'être retrouvé seul sur la ferme. L'expérience étant plutôt concluante, il a poursuivi dans cette voie. Il estime par ailleurs que ses choix lui permettent de mieux protéger son sol, tout en soulignant l'importance d'une bonne gestion agronomique, et de réduire considérablement ses charges (diminution de moitié des charges de carburant). Même si les rendements sont moins élevés que précédemment, ils sont plus réguliers. Si le céréalier n'avait pas réduit son poste lié aux herbicides avec le passage à une agriculture de conservation, ça sera chose faite avec la conversion à l'agriculture bio (un encart présente la conduite d'un couvert permanent de trèfles avant cette conversion).
Dossier : La conversion : La Bio par le chemin des écoliers
Anne HAEGELIN, Auteur ; N. PIBOULE, AuteurLe choix de passer en bio relève généralement d'un changement qui n'est pas spontané. Des éléments propres à chacun et des éléments extérieurs influencent la conversion. Un premier article relate l'expérience de Michel François, apiculteur lorrain. Ses rencontres et ses échanges avec les producteurs bio ont été essentiels dans le fait que, après 8 ans en conventionnel, son épouse et lui envisagent la bio sur la ferme et fassent appel à la Chambre d'agriculture pour réaliser un premier audit. Aujourd'hui, il exploite 109 ha en bio et son troupeau de race limousine comptabilise 83 UGB (Unité Gros Bétail). Sa réflexion continue, pour améliorer son système et essayer de se libérer du temps. Le deuxième article se penche sur les freins au passage en bio des céréaliers en Lorraine. Sur la base de 54 entretiens individuels, le CGA de Lorraine, en partenariat avec la Chambre régionale d'Agriculture, Coop de France Lorraine et l'Inra de Mirecourt, a réalisé une étude sur les freins et les motivations, dont les combinaisons permettent de caractériser deux grands groupes d'agriculteurs : des céréaliers préoccupés économiquement face à une filière en manque de structuration d'une part, et des agriculteurs inquiets face à de réelles limites techniques, d'autre part. Dans un troisième article, les auteurs examinent les facteurs de ralentissement ou d'accélération qui, en France, influencent la dynamique de conversion et le rythme des engagements en bio : crises, discours politiques, dispositifs d'aides...
Etude des freins et motivations à la conversion à l'AB
Pauline LEBLANC, Auteur ; Julia SICARD, Auteur | LAXOU (Les Provinces, Espace Picardie, 54 520, FRANCE) : CGA DE LORRAINE | 2014Ce travail s'inscrit dans un projet global de développement de la filière Grandes Cultures Bio en Lorraine, mené conjointement par la Chambre Régionale d'Agriculture de Lorraine, le CGA de Lorraine et Coop de France Lorraine. Il a pour objectif d'identifier, grâce à un travail d'enquête auprès des producteurs, quels sont les principaux freins et motivations à la conversion à l'AB des exploitations lorraines à dominante grandes cultures. Ce travail donnera lieu à un plan d'actions impliquant les producteurs, les acteurs de la filière et de l'accompagnement, et aura pour but de développer de façon pérenne la filière grandes cultures biologiques en Lorraine.
Lait bio : Des expériences de conversions mobilisatrices pour le développement de la production bretonne
Patrick GUILLERME, Auteur ; Guillaume MICHEL, AuteurEn 2009/2010, de nombreuses conversions bio ont été réalisées en élevage laitier, dont notamment des systèmes éloignés de l'AB. Une étude a été menée en Bretagne par le réseau Gab-Frab et plusieurs partenaires sur l'évolution de ces systèmes d'exploitation bovins lait dits « plus intensifs ». Les conversions ont réussi. On note une évolution positive de la santé des troupeaux et une baisse des coûts vétérinaires, une diminution variable de la production laitière, une efficacité et une viabilité économique maintenue, voire améliorée une fois en AB, une baisse du coût alimentaire avec le développement du pâturage, et des producteurs satisfaits de leur conversion. L'étude montre également des stratégies alimentaires différentes : maximisation du pâturage et importante diminution du maïs, stratégie mixte fondée sur les stocks et le pâturage, ou encore une stratégie basée sur l'affouragement en vert. C'est la maximisation du pâturage qui induit le coût alimentaire le plus bas. Les conversions doivent être accompagnées et se faire sur des exploitations saines financièrement. La gestion de l'herbe et le pâturage sont les clés du bon fonctionnement des systèmes étudiés. Il est important d'optimiser son système pour gagner en efficacité et être résilient face aux aléas extérieurs.
Pour une conversion réussie en viande bovine
Bertrand GALISSON, AuteurL'article présente six points importants à prendre en compte lors de la réflexion préalable à une conversion en viande bovine : - Le niveau originel d'intensification et de maîtrise technique doit être objectivement analysé ; - En agriculture biologique, la baisse de production fourragère qui peut atteindre 20 à 30 %, et le prix de l'aliment rendent indispensable un gain d'autonomie alimentaire, par exemple grâce à une baisse du chargement ; - L'introduction de plus de légumineuses et de cultures protéiques est importante ; - Sauf agrandissement, les conversions s'accompagnent en général d'une baisse du cheptel entre 15 et 25 % ; La valorisation en bio est importante car normalement, en bovin, le prix en bio permet une plus-value intéressante ; La conversion s'accompagne d'une économie d'intrants et d'une diminution de la productivité des surfaces, en revanche les charges de structure restent stables. Un graphique indique les différentiels de prix pour une vache R entre 2012 et 2014.
Convertir son exploitation à l'agriculture biologique : Les premières informations pratiques
Ce dossier, outil d'aide à la réflexion, organisé par fiches thématiques, est à destination de tous les agriculteurs ou futurs agriculteurs qui se questionnent sur la conversion de leur exploitation à l'agriculture biologique, sur les démarches à mettre en uvre pour réaliser leur projet de production biologique ou sur les aides auxquelles les agriculteurs bio peuvent prétendre... Au sommaire : Les fondements de l'agriculture biologique ; Certification, notification et logo ; Réfléchir à la conversion de son exploitation ; La démarche de conversion ; Productions végétales, quelles techniques ? ; Productions animales, quelles techniques ? ; Contacts départementaux et régionaux ; L'organisation de l'agriculture biologique ; Aides à l'agriculture biologique : SAB-C, Soutien à l'Agriculture Biologique volet Conversion et SAB-M, Soutien à l'Agriculture Biologique volet Maintien ; Le crédit d'impôt ; Aides à la certification ; Schéma de fonctionnement d'une conversion et des demandes d'aides ; L'agriculture biologique en chiffres ; Bibliographie.
Freins et incitations au développement de l'agriculture biologique en France : une analyse à plusieurs niveaux
Laure LATRUFFE, Auteur ; Gilles ALLAIRE, Auteur ; Céline NAUGES, Auteur ; ET AL., Auteur | RENNES (4 Allée Bobierre, CS 61103, 35 011, FRANCE) : INRA, UMR SMART (Structures et Marchés Agricoles, Ressources, Territoires) | 2013En France, en 2011, l'agriculture biologique (AB) couvrait seulement 3,5 % de la surface agricole utile. D'après les chiffres de 2008, seulement 2,3 % du marché alimentaire français était issu de l'AB. Le Grenelle de l'Environnement a décidé de multiplier la surface agricole cultivée en AB par trois en 5 ans. Pour y parvenir, des études sont menées, dans le cadre du projet de recherche PEPP « Rôle de la Performance Économique des exploitations et des filières, et des Politiques Publiques, dans le développement de l'AB », afin de mieux comprendre les facteurs freinant la conversion des exploitations vers l'AB (structure de l'exploitation, pratiques, accès au marché, développement de la filière...). Les analyses réalisées mettent en évidence le lien entre performance économique et décision de conversion, notamment le risque de perte de rentabilité, mais aussi l'importance de la valorisation économique des produits bio, par une filière biologique bien structurée, aux échelles locales et nationales.
Guide régional de la conversion à l'agriculture biologique en Normandie
Le réseau Agriculture biologique des Chambres d'agriculture de Normandie a réalisé une série de 11 fiches techniques sur la conversion en agriculture biologique. Ces fiches ont pour fonction d'être un outil pratique pour les agriculteurs et les techniciens : - Fiche 1 : La bio, c'est quoi ? ; - Fiche 2 : Les bonnes questions à se poser avant d'aller plus loin ; - Fiche 3 : Les techniques de base en agriculture biologique ; - Fiche 4 : Comprendre la conversion ; - Fiche 5 : Les démarches administratives pour engager la conversion en bio ; - Fiche 6 : Les incidences techniques sur les systèmes de production ; - Fiche 7 : La mixité entre agriculture biologique et conventionnelle ; - Fiche 8 : Fournisseurs et collecteurs en Normandie (liste non exhaustive) ; - Fiche 9 : Repères de valorisation 2012 en filière longue ; - Fiche 10 : Aides nationales à l'agriculture biologique et aides à la certification ; - Fiche 11 : Pour en savoir plus - Annuaire.
Paysan Bio : Un métier ! : 10 vrai/faux pour ne plus avoir peur de produire bio
Les 10 vrai/faux pour ne plus avoir peur de produire bio soumet une exclamation à laquelle est répondu par : "Vrai ! Vrai et faux ! Faux !" et par une rubrique "En pratique ça donne quoi ?" : - Si je laisse faire la nature, je n'y arriverai jamais ! : Vrai et faux ! Plus on connaît le système, mieux on produit ; - Avec la bio, je pourrai faire ce que je veux ! : Faux ! La bio, c'est une garantie de pratiques ; - Du coup je trimerai du matin au soir ! : Faux ! ; - Mais je polluerai l'atmosphère avec tout ça ! : Vrai et Faux ! Pas de produits dérivés du pétrole dans le sol, moins de gaz à effet de serre ; - Je devrai mettre du cuivre partout, tout le temps ! : Faux ! De moins en moins de cuivre, place à de nouvelles techniques ; - La bio ça ne marche qu'au début, quand il reste de l'azote minéral dans le sol ! : Faux ! La fertilisation organique, ça marche et dans la durée mais sans élevage, c'est possible aussi ! ; - Avec la bio, je vais devoir me serrer la ceinture ! : Faux ! On peut vivre des productions bio ; - Mais alors, avec la bio, on pourrait nourrir la planète ? : Vrai ! Nourrir 12 milliards de personnes avec la bio à surfaces constantes est possible...
Produire en Agriculture Biologique : Demain, c'est vous ! : Guide Conversion Limousin
Ce guide, édité dans le cadre du Programme Limousin des Acteurs de l'Agriculture Biologique, a pour but de présenter les éléments de réflexion pour les agriculteurs qui envisagent une démarche de conversion. Il se compose des éléments suivants : - Un livret ; - Des fiches administratives : 1. Les démarches administratives de la conversion ; 2. Les aides financières en bio ; 3. L'étiquetage et la commercialisation des produits bio ; 4. Les sources d'information sur l'agriculture biologique ; 5. Annuaire des fournisseurs ; - Des fiches productions : Les productions animales : Apiculture, Bovin viande, Bovin lait, Caprin et ovin lait, Lapin, Ovin viande, Porcin, Poissons d'eau douce, Volailles pondeuses et volailles de chair ; Les productions végétales : Arboriculture et petits fruits, Céréales, Oléo-protéagineux, Prairies, Maraîchage, Viticulture.
Qualité de l'eau : Une coopérative encourage ses viticulteurs vers la bio
TERROIRS BIO RHONE-ALPES, AuteurDans la Drôme, les acteurs locaux ont conscience de l'intérêt des eaux souterraines et de surface pour l'approvisionnement en eau potable. Si, aujourd'hui, la qualité de ces eaux est correcte, les acteurs locaux ne s'investissent pas moins pour préserver cette qualité. Suite à l'appel à projets « Bio et eau », la cave coopérative viticole Die Jaillance s'est engagée pour la conversion de 17 de ses producteurs, portant sa production bio à 257 ha début 2013, avec 37 viticulteurs (une vingtaine étaient déjà en bio). L'accompagnement financier de cette démarche par l'Agence de l'eau Rhône Méditerranée Corse, et l'accompagnement technique par la Chambre départementale d'agriculture et AgriBioDrôme, ont permis de lever les inquiétudes et les interrogations des candidats à la conversion.