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VP ECO : Vie Professionnelle Economie |
Ouvrages de la bibliothèque en indexation VP ECO (356)


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Références économiques en Pays de la Loire : Des filières aux revenus stables
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurCet article présente les résultats de létude menée par la Chambre dagriculture des Pays de la Loire, en lien avec 14 associations de gestion et de comptabilité, sur les revenus de 821 exploitations en systèmes spécialisés (bovins lait, bovins viande, poules pondeuses, volailles de chair, grandes cultures, viticulture et maraîchage). Les EBE sont relativement stables sur 5 ans malgré des aléas climatiques marqués. Ceci témoigne dune certaine robustesse des systèmes bio. La viticulture et les grandes cultures sont en tête des revenus et les systèmes bovins viande sont très dépendants des aides. Le groupe légumes en circuits courts présente un EBE faible, mais sen sort grâce à un endettement faible et peu damortissements.
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2019 : les revenus des fermes bio sont stables en Pays de la Loire, de fortes disparités entre les filières
Elisabeth COCAUD, AuteurLa Chambre dagriculture des Pays de la Loire a analysé les résultats comptables 2019 de 740 fermes bio de cette région. Ce travail a été réalisé grâce à la collaboration de quatorze centres de gestion. En moyenne, lEBE de ces fermes sélève à 47 800 /UTA (unité travail agricole). Il est stable depuis trois ans, mais les disparités sont fortes entre les différentes filières et entre les différents systèmes de production. Globalement, les fermes laitières observent une baisse de 23 % de leur résultat courant. Ce dernier sélève en moyenne à 20 900 /UTA. Les fermes en bovins viande ont des résultats légèrement en hausse, avec une meilleure maîtrise des charges. Les exploitations céréalières ont eu de très bons résultats, mais létude a été conduite sur un petit échantillon (32 fermes) : ces résultats ne peuvent donc pas être généralisés. Les fermes maraîchères ont, en moyenne, un résultat courant en hausse de 18 %. De leur côté, les domaines viticoles ont observé des résultats en baisse, avec des rendements plus faibles en 2019.
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Care : Lhomme et la nature à bons comptes
Lucie GILLOT, AuteurLa transition agroécologique requiert à la fois un changement de modèle agronomique, économique et organisationnel. Dans cette reconception des modèles agricoles, un élément est rarement évoqué, alors quil guide les décisions de toutes les entreprises : le bilan comptable. Le système comptable classique nincite pas forcément à réaliser une transition agroécologique. Par exemple, le fait de planter des haies se traduit par une perte de surface productive doublée des frais de gestion pour leur entretien. Cest pourquoi, depuis plusieurs années, des chercheurs et des acteurs de terrain sinterrogent sur les limites du cadre actuel qui ne prend pas en considération la préservation de la nature et le bien-être social. Cette réflexion a conduit à la conception du modèle comptable Care (Comprehensive Accounting in Respect of Ecology), qui place sur un pied dégalité les capitaux financiers, humains et environnementaux. Bien plus que la création de deux nouvelles lignes dans lexercice comptable, cette méthode chercher à regarder et préserver ce qui compte vraiment.
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Dossier : La coopérative, un modèle entrepreneurial unique
Laura DUPONCHEL, AuteurLa loi fondatrice encadrant les coopératives date de 1947. Aujourd'hui, ce modèle recouvre de nombreux secteurs d'activités et différents statuts juridiques. Il concerne 40 % de l'activité agroalimentaire et 30 % du commerce de détail français. 37 % des coopératives génèrent un chiffre d'affaires supérieur à 1 M en bio. En 2019, 600 coopératives agricoles engagées en bio ont été dénombrées (viticulture, élevage, grandes cultures, fruits et légumes, PPAM, luzerne). Ce dossier passe en revue 5 modèles choisis pour leur représentativité en bio : Les coopératives agricoles, les coopératives de commerçants, les coopératives de consommateurs, les SCOP et les SCIC. Pour chacun d'eux, sont détaillés les modalités de fonctionnement administratif, la gestion du capital, l'objet et les associés et adhérents...
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Des estimations de revenus 2020 en baisse généralisée
Annick CONTÉ, AuteurDans cet article dédié aux revenus 2020 des exploitations laitières françaises, globalement en baisse par rapport à 2019, un encart est consacré aux systèmes laitiers bio. Pour ces derniers également, les revenus ont diminué, en lien avec un prix du lait qui stagne, des charges d'alimentation qui augmentent et des aides qui baissent. A noter qu'il existe de fortes disparités entre élevages.
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L'Observatoire des exploitations légumières en 2019 : Une performance économique et financière positive et en amélioration
Nasser SEYNI, AuteurAfin de mieux connaître les résultats économiques et financiers des exploitations légumières, le CTIFL, FranceAgriMer, Légumes de France et le CNIPT ont repris lObservatoire des exploitations légumières, interrompu depuis 2013. Les résultats de 453 exploitations, représentatives de la diversité des systèmes de production, ont été rassemblés pour lannée 2019. Globalement, le résultat courant est positif et a largement progressé par rapport à 2018. La situation financière est saine et en amélioration pour tous les types dexploitations légumières. Les exploitants ont ainsi pu investir ou renforcer leur trésorerie, tout en se rémunérant. Le sous-échantillon de producteurs bio (96 exploitations) a enregistré un résultat positif, mais inférieur à la moyenne de lensemble des exploitations. Par ailleurs, les systèmes bio se caractérisent par une part plus importante du poste « main duvre », comparés aux autres exploitations.
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Revenus agricoles et place des éleveurs dans la filière : Echo d'un groupe de réflexion depuis les Pays de la Loire
Philippe TANGUY, AuteurEn Pays de la Loire, un groupe d'éleveuses et d'éleveurs membres du Gradel (Groupe de Recherche en Agriculture Durable, qui fait partie du Réseau Civam) s'est constitué autour de la double thématique des revenus agricoles et de la place des éleveurs laitiers dans leur filière. Quels sont réellement les revenus des agriculteurs ? Quels sont les rapports de force qui déterminent ces revenus ? Qu'est-ce qui pourrait rééquilibrer ces rapports de force pour que les agriculteurs puissent vivre décemment de leur travail ? Quelle est la place de la filière laitière dans notre société à l'heure de la transition écologique ? Ce compte-rendu pose le problème et partage les réflexions et les pistes de solutions formulées lors de la journée d'échange qui a réuni les éleveurs de ce groupe, le 9 mars 2021. Dans une première intervention, par exemple, Romain Dieulot (Civam) a démontré que la stratégie consistant à réduire les charges, notamment en maximisant le pâturage, s'avérait plus payante que celle qui vise à faire du volume. Plus précisément, les données économiques indiquent une baisse importante des coûts de culture à l'ha pour les systèmes herbagers. En matière de rémunération, quand le revenu disponible dans les fermes du RICA est de 17 915 en moyenne, il augmente (avec un prix du lait identique) de 7 000 pour les fermes herbagères en agriculture durable non bio, et passe à 30 866 dans les fermes bio.
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Les revenus de lagriculture biologique en Pays de la Loire 2021 (Données 2020)
Cette publication sur les revenus 2020 de 821 fermes bio des Pays de la Loire permet de comparer les résultats des exploitations et daccompagner le montage de projets dinstallation de nouveaux agriculteurs, dans un contexte où le renouvellement des générations est un enjeu majeur, ainsi que des conversions. Ce document montre une grande disparité de résultats pour une même production. Les résultats sont relativement stables sur les 3 dernières années, pourtant marquées par une météo ne respectant pas les normes saisonnières, que ce soit avec les dégâts du gel, ou des excès, puis du manque deau. De plus, lannée 2020 aura été marquée par une envolée de la demande en produits bio durant le printemps, demande qui sest largement tassée en fin dannée.
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Alimentation : Notre pays en quête d'autonomie
Elsa CASALEGNO, AuteurDurant le confinement, les ruptures de stocks pour certaines denrées alimentaires (notamment les pâtes et la farine) ont inquiété les consommateurs, les transformateurs et les distributeurs. Au-delà de ça, cette crise sanitaire a ainsi relancé le débat sur lautonomie alimentaire de notre pays. En théorie, la production française répond largement à nos besoins, mais en pratique, elle ne correspond pas exactement à ce que nous consommons : nous produisons deux fois plus de céréales que ce que nous mangeons, mais trop peu de fruits, de légumes ou de poissons. Ce déséquilibre est lié à nos préférences alimentaires et il est creusé par les entreprises qui sapprovisionnent souvent en fonction du prix sur des marchés mondiaux. Par exemple, des grandes surfaces préfèrent proposer de lagneau néo-zélandais (plutôt que français) car il est disponible hors saison à un tarif inférieur. Autre inconvénient, ces prix bas cachent souvent un dumping social, fiscal et environnemental, même au sein de lUnion Européenne. Si la France na pas vocation à être totalement autonome, des marges de progrès sont néanmoins possibles : il faut rebâtir des filières sur lensemble de notre territoire, repenser les systèmes alimentaires à une échelle plus locale, consacrer des terres à des productions déficitaires, accroître les circuits courts, développer lapprovisionnement local
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Améliorer les performances des polyculteurs éleveurs
Costie PRUILH, AuteurLe Casdar RED-SPyCE a analysé les résultats économiques de 1 190 fermes en polyculture-élevage (ateliers bovins, ovins, caprins, conventionnels et biologiques). Les systèmes de production de ces fermes valorisent plus ou moins les complémentarités qui existent entre leurs différents ateliers (ex : cultures autoconsommées) et réalisent plus ou moins des économies liées à la mutualisation de leurs facteurs de production. Afin danalyser lincidence de ce couplage sur les performances économiques des exploitations, les différentes fermes étudiées ont été réparties en trois catégories : couplage faible (357 fermes), couplage moyen (476 fermes) et couplage élevé (357 fermes). Les résultats montrent que les fermes au couplage élevé mobilisent davantage leurs cultures pour lautoconsommation (elles sont plus autonomes en concentré et en paille), comptent plus de prairies ou les valorisent mieux, ont moins recours à lensilage de maïs, dépendent moins des engrais minéraux En bovins lait, ceci se traduit par des fermes plus autonomes et économes, avec des chargements et des rendements laitiers moins élevés, des charges opérationnelles par produit brut mieux maîtrisées et des charges de structure moins importantes. De manière générale, le résultat courant par hectare des fermes au couplage élevé est plus stable sur le long terme que celui des autres fermes. Ces fermes au couplage élevé sont donc moins sensibles aux aléas. Cette étude a également révélé quelles ont une meilleure empreinte environnementale.
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Créer de la richesse pour rémunérer son travail : Résultats du groupe Lait
Vincent BROSSILLON, AuteurLe groupe Lait du GRAPEA dédie, chaque année, une journée déchange sur les résultats techniques et économiques de ses membres. Lors de lanalyse des résultats économiques 2018-2019, les éleveurs du groupe ont pu constater que leurs systèmes de production, cest-à-dire des systèmes herbagers, faisaient preuve dune bonne efficacité économique : pour 100 de produit, le groupe dégage en moyenne 41 de valeur ajoutée, contre 22 pour le RICA (Réseau dInformation Comptable Agricole du Ministère de lAgriculture). Cette valeur ajoutée correspond à la richesse créée par lexploitation. Elle peut être affectée aux travailleurs (rémunérations, cotisations sociales, capitaux propres) ou aux outils de production (fermage, impôts et taxes, frais financiers, amortissements). Les membres du groupe ont pu constater quils affectent une plus grande proportion de leur valeur ajoutée au travail (et une plus faible proportion aux outils de production) en comparaison avec les fermes RICA. Les fermes du GRAPEA ont ainsi une viabilité sociale et économique plus importante.
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Dossier : Et maintenant, laprès !
Véronique MARCHESSEAU, AuteurLa Confédération paysanne alerte, depuis plusieurs années, sur la nécessité de réorienter les modèles agricoles vers des systèmes plus viables. La pandémie de Covid-19 a mis en exergue des secteurs dactivités jusqualors relégués dans lombre (santé, agriculture, alimentation ) et a remis en avant quelques enjeux liés à notre système alimentaire. Ce dossier commence par dénoncer le manque de résilience de notre système alimentaire. Il dépeint ensuite les nuisances provoquées par lindustrialisation de lélevage sur notre environnement (perte de biodiversité, réchauffement climatique ) et celles provoquées par la malbouffe sur notre santé. A la suite, il propose plusieurs solutions pour tendre vers des systèmes agricoles et alimentaires plus durables (chacune dentre elles fait lobjet dun article) : arrêter les accords de libre-échange ; annuler les dettes des pays pauvres ; changer de politique agricole en mettant la priorité sur le commerce local et régional pour assurer la sécurité alimentaire ; relocaliser les productions ; développer les PAT (projets alimentaires territoriaux) ; remettre en place des outils de régulation pour les filières longues afin de mieux adapter loffre au marché ; favoriser les installations et les petites exploitations pour ne pas dépendre des travailleurs détachés
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Dossier : La voix des communs
Pascaline PAVARD, Auteur ; Benoit PRÉVOST, Auteur ; Frédéric SULTAN, Auteur ; ET AL., AuteurLes "communs" s'inscrivent dans un concept protéiforme, porte-voix de tous les citoyens qui veulent protéger les ressources et réfléchir à leur gestion collective, dans une logique d'interdépendance. La crise sanitaire récente constitue une opportunité de changement, à condition de se doter collectivement des moyens pour mettre en uvre les profondes mutations sociales, économiques, politiques et économiques nécessaires pour un "après" plus écologique et plus humain. Ce dossier permet d'approfondir la notion de "communs", telle qu'Elinor Ostrom, prix Nobel d'économie en 2009, l'a définie en y consacrant ses travaux de recherche, pour mieux comprendre les modalités de gestion réussies des ressources communes. Parmi les articles présentés, des témoignages viennent aussi illustrer comment la notion de biens communs s'incarne dans des actes et des projets, en quoi les communs peuvent contribuer légitimement à l'élaboration des politiques et du droit, comment ils s'inscrivent dans une longue histoire et ce qu'ils empruntent à certaines pratiques ancestrales, dans quels domaines de la vie quotidienne individuelle et collective ils s'invitent et ce que ça change, etc. : - Revendiquer les communs, c'est défendre une rupture radicale (Zoom sur le concept des communs) ; - De la pratique à la politique... des communs ! ("Remix the commons" uvre, depuis une dizaine d'années, à la reconnaissance des communs) ; - Des consortages aux communs en Pays alpin (Voyage, du Moyen-Age à nos jours, au travers de plusieurs expériences d'exploitation en commun, dans les Alpes) ; - Favoriser l'accès à l'alimentation pour tous par les communs (Travaux de la Coop des Communs sur l'agriculture et l'alimentation) ; - Libre accès et gouvernance partagée, version digitale (Le renouveau des communs passe aussi par le numérique) ; - Les SPG dans l'agriculture bio : une réappropriation des communs (L'alternative à la certification par tiers et les communs) ; - "Monde d'après" : biorégions, communalisme et société écologique.
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L'interview du mois : Michel Reynaud : Recréer des liens entre citoyens et agriculteurs
Cécile PRALY, AuteurMichel Reynaud est cofondateur et vice-président dEcocert. Interviewé, il donne son analyse vis-à-vis de la crise agricole française actuelle, quil associe notamment à un problème de liens à recréer entre les citoyens et les agriculteurs. Pour en sortir, Michel Reynaud définit un ensemble de leviers possibles, allant de la définition dobjectifs ambitieux pour répondre aux enjeux contemporains, avec un fort engagement des opérateurs privés et des filières à la reconnaissance politique de lacte dachat du consommateur, en passant par un partage des coûts liés au changement de système. Michel Reynaud insiste sur les labels de commerce équitable, qui proposent déjà une méthode permettant de réunir les parties prenantes et de fixer des prix justes.
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Observatoire de la formation des prix et des marges des produits alimentaires : Rapport au Parlement 2020
Benoît DEFAUCONPRET, Auteur ; Laure DEDON, Auteur ; Annie DUBOIS, Auteur ; ET AL., Auteur | MONTREUIL CEDEX (12 Rue Henri Rol-Tanguy, TSA 20002, 93 555, FRANCE) : FRANCEAGRIMER | 2020LObservatoire de la formation des prix et des marges des produits alimentaires a été créé par la loi de modernisation de lagriculture et de la pêche de 2010, pour éclairer les filières sur la formation des prix tout au long des activités de production, de transformation et de distribution des produits alimentaires. Après quelques éléments de réflexion sur l'impact de la crise sanitaire Covid-19 sur les filières agroalimentaires et des données statistiques sur lévolution des prix et des charges, ce rapport détaille les données économiques des différentes filières : viande porcine et charcuterie, viande bovine, viande ovine, volailles de chair et lapins, produits laitiers de lait de vache, produits laitiers de lait de chèvre, pain, pâtes alimentaires, fruits et légumes, produits de la pêche et de laquaculture. La section 11 du rapport 2020 dresse, pour la première fois, un panorama général de la filière agriculture biologique, avec un focus spécifique sur le lait de vache biologique et les fruits et légumes bio. La filière lait de vache biologique parvient à adapter loffre à la demande, malgré les craintes liées à la croissance de la collecte (prix du lait moyen en 2019 à 6/1000l au-dessus du niveau de 2018 pour le prix standard, et 9/1000l pour le prix réel, malgré des replis au 1er trimestre). Ces deux prix ont atteint leur plus haut niveau jamais enregistré, signe dun bon équilibre du marché. La filière fruits et légumes bio française est également en croissance, avec une gamme qui sélargit en magasins non spécialisés et avec des ventes en magasins spécialisés bio qui se maintiennent, positionnant ce canal de distribution parmi les principaux circuits dapprovisionnement.