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VP ECO : Vie Professionnelle Economie |
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34 monographies de fermes bio d'Ille-et-Vilaine : 2002-2007
Plusieurs types de fermes bio, représentatives du paysage de la bio en Ille-et-Vilaine ou sur les départements limitrophes, sont regroupés et présentés (historique, assolement, production, système fourrager, bâtiments et matériels, données économiques...) dans ce document : 20 fermes en production laitière (bovin), 4 fermes en polyculture-élevage, 6 fermes en production de viande, 4 fermes en production légumière.
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L'AB : Une chance pour l'emploi ?
Pascale SOLANA, AuteurLa progression de la bio a un effet notable sur l'emploi et le marché du travail : + 38 % d'emplois de 2012 à 2016, selon l'Agence BIO. La bio attire et recrute, et ses métiers sont multiples. Les filières bio totalisent 118 000 emplois directs dans de nombreux secteurs : 77 750 ETP dans les fermes bio (10,8 % des emplois agricoles), 12 800 emplois dans les entreprises de transformation et de conditionnement, 2000 emplois dans les activités de service, conseil, recherche, formation et 25 400 emplois dans la distribution (1600 grossistes et 23 800 commerces de détail). La plupart de ces emplois sont à la fois très techniques, parfois même pointus et exigeants. Ils requièrent pour la plupart une grande polyvalence. Des savoir-faire sont aussi à réinventer. Dans la vente, par exemple, le retour des rayons traiteur dans la distribution spécialisée incite les responsables de magasin bio à vouloir s'entourer de professionnels de qualité, capables d'initiatives, impliqués, connaissant bien les produits, capables d'en raconter l'histoire aux clients, etc. De nouvelles compétences émergent qui bousculent la façon d'exercer les métiers. Moteur de la transition écologique, la bio pourrait apporter une partie des réponses au chômage et redynamiser les territoires. C'est pourquoi la formation doit être placée au centre des priorités. Elle permettra de faire émerger les compétences et de les faire reconnaître. Les régions ont leur rôle à jouer dans cette évolution, en soutenant la formation, mais aussi en favorisant l'animation territoriale.
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Accessibilité de la bio : Des outils développés par la FNAB et la fondation MACIF
VEGETABLE, AuteurFace aux inégalités observées en matière d'accessibilité aux produits bio, des initiatives se développent : paniers de légumes à tarifs adaptés, ateliers de cuisine, épiceries solidaires, distribution au cur des quartiers ou dans les zones rurales isolées... La FNAB soutient ces initiatives et les valorise pour les aider à se déployer plus largement. En 2011, par exemple, elle a édité un recueil d'expériences innovantes, puis réalisé deux boîtes à outils pour accompagner la mise en place d'actions par les collectivités territoriales et par les producteurs. En 2013, elle a organisé trois colloques qui ont permis aux différents acteurs de partager leurs expériences. En 2014, deux brochures à destination des collectivités et associations locales ont vu le jour pour encourager les initiatives en matière d'accessibilité des produits bio. En particulier, un kit d'aide au montage de projet du "Défi Familles à Alimentation Positive".
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Acquisition de Références techniques et économiques en vue de l'optimisation d'une conversion à un système de production biologique sans cheptel
Essais comparatifs de cultures en système biologique et système conventionnel (luzerne-pomme de terre-soja-blé-oignon, en rotation). But de ces essais : acquérir des références techniques et économiques (au niveau itinéraire de production, rendements, qualité, coûts intrants/semences, temps de travail...), afin de savoir si la conversion à l'agriculture biologique permet aux agriculteurs de dégager une marge au moins aussi importante qu'en système conventionnel, sans accroissement excessif de la charge de travail.
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Actualité économique : Cours des principaux légumes de saison ; Prix du lait payé aux producteurs ; Cours de la viande ; Cours des céréales et oléo-protéagineux
Vincent HOUBEN, Auteur ; Didier DESARMENIEN, Auteur ; Aude CHARMASSON, Auteur ; ET AL., AuteurCet article présente les cours des principales productions agricoles biologiques pour le premier trimestre 2016 : légumes, lait, viande, céréales et oléo-protéagineux. Pour les légumes, les cours sont relativement stables, exceptés pour l'échalote (en progression) et pour le chou-fleur (courbe en « yoyo »). Le prix du lait en 2015 est légèrement inférieur à celui payé en 2014, mais la production reste en adéquation avec la demande, ce qui permet de garder un certain niveau de prix. Concernant la viande, les acteurs de la filière travaillent actuellement à l'ouverture de nouveaux débouchés, qui permettront de commercialiser les produits des éleveurs en conversion. Enfin, pour ce qui est des grandes cultures, les nouveaux volumes (1/3 des nouveaux ha convertis en bio en 2015) semblent nécessaires pour une filière qui est à ce jour importatrice. Globalement, avec un nombre de conversions important en 2015 et 2016, les acteurs mettent en garde quant à la nécessité d'être vigilants pour un développement cohérent et pérenne de ces filières.
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Actualités de la filière bio en Bretagne
Une enquête menée par Inter Bio Bretagne auprès des transformateurs locaux souligne la faible taille de la plupart des entreprises, ainsi que l'abandon progressif de la transformation exclusive de produits bios. La croissance prévue du marché va obliger ces entreprises à accroître leurs investissements, notamment en moyens humains dont elles sont déjà fortement consommatrices, sous réserve que les difficultés récurrentes d'approvisionnement à tous les stades de la filière soient rapidement et durablement résolues. A noter enfin, la richesse et la variabilité des circuits de commercialisation selon le produit considéré.
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adnm : Les acteurs du Nouveau Monde : L'économie du Nouveau Monde : Rapport remis à Madame Ségolène ROYAL, Ministre de l'Environnement du Développement durable et de l'Énergie
Le rapport sur l'économie du Nouveau Monde, commandé par la ministre française de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie, Ségolène Royal, à Corinne Lepage, députée européenne, lui a été remis en juin 2015. Il appelle à un Green Business Act, à une nouvelle économie, durable et écologique. Le rapport pointe l'absence de mutation du secteur de l'énergie, dont la transition demeure pourtant nécessaire. L'agriculture, le textile et la santé sont autant de domaines ayant amorcé leur transformation, mais qui doivent maintenant l'accélérer. La France doit mettre à profit ses atouts comme le bois, la mer, l'outre-mer et les produits issus de l'économie circulaire afin d'en faire le fondement d'une nouvelle économie. Pour cela, le rapport propose 100 mesures permettant d'engager cinq révolutions nécessaires : il s'agit de mettre l'économie au service du bien-être et de l'environnement, de mieux intégrer les externalités, de donner la priorité au local et au citoyen, de construire un nouveau modèle entrepreneurial et, enfin, d'engager activement le passage aux énergies renouvelables. Parmi les propositions, figurent une TVA incitative pour le bio et les produits issus de l'économie circulaire, une meilleure valorisation des algues et des forêts françaises, ainsi que la priorité aux productions locales. Le rapport soumet également cinq mesures phares au niveau structurel qui pourraient entraîner la création de la marque France Terre d'Avenir afin de mieux identifier les acteurs du Nouveau Monde.
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Afrique du Nord : Entre flambée des prix agricoles et fragilité alimentaire
Thierry POUCH, AuteurD'après la FAO, l'indice des prix des produits alimentaires dans le monde évolue en dents de scie depuis 2007. Après de fortes hausses en 2007 et en 2008, année des émeutes de la faim, les prix ont baissé en 2009, pour remonter en 2010 au-delà de 2008. Cette crise a notamment eu comme conséquence l'augmentation du nombre de mal nourris dans le monde. L'Afrique du Nord est touchée de plein fouet du fait de sa dépendance aux importations et d'une production faible. Ce choc inflationniste provoqué par les importations pourrait être absorbé par la détention d'avantages comparatifs dans d'autres secteurs. Or, 4 pays sur 5 ne détiennent pas d'avantage comparatif particulier dans le secteur des productions agricoles non transformées et/ou transformées. L'Algérie et la Libye sont en mesure de couvrir leurs importations par une augmentation de leurs exportations d'hydrocarbures, dont les prix sont eux-mêmes orientés à la hausse. Olivier de Schutter, Rapporteur spécial des Nations Unies sur le droit à l'alimentation, a invité la communauté internationale à « soutenir la capacité de tous les pays à se nourrir eux-mêmes » car, si les prix des céréales continuent d'augmenter, la facture des importations pourrait s'avérer insupportable pour les pays d'Afrique du Nord ne possédant pas de ressources en hydrocarbures.
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Agir sans attendre : Notre plan pour le climat
Alain GRANDJEAN, Auteur ; Marion COHEN, Auteur ; Kévin PUISIEUX, Auteur | PARIS (2 Impasse de Conti, 75 006, FRANCE) : ÉDITIONS LLL, LES LIENS QUI LIBÈRENT | 2019
Alain Grandjean est président de la Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et lHomme (FNH), polytechnicien, docteur en économie, spécialiste reconnu des questions environnementales. Kévin Puisieux est ancien conseiller politique au Parlement européen et responsable économie et finance de la FNH. Marion Cohen est experte associée de la FNH. Selon les auteurs, les investissements ne sont pas à la hauteur, loin de là, pour développer une économie sobre et durable. Les gouvernements sont guidés principalement par le court-termisme et la priorité exclusive donnée aux contraintes économiques. Cet ouvrage déconstruit un à un les arguments qui justifient linaction et propose une piste de sortie par le haut. En effet, aucune règle ne nous empêche dagir. Il est temps de modifier les politiques car, aujourdhui, cest un véritable plan vert qui simpose. Cette transition nécessaire, qui met au cur la question écologique, doit d'abord être pensée ensemble, politiquement - dans le cadre des traités actuels -, plutôt que par l'unique prisme économique.
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Agir sur sa mécanisation pour un meilleur revenu : Exploitations bovins lait et bovins viande
Aline WANG, Auteur ; Yvon GUITTET, AuteurLorsque l'on parle d'économies sur l'exploitation agricole, la thématique de la mécanisation est rarement abordée. Pourtant, les charges de mécanisation constituent un poste de dépenses important : carburant, travaux par tiers, entretien du matériel, amortissements L'AFoCG et l'Union des CUMA section Vendée se sont penchées sur le sujet. Les charges de mécanisation, des années 2006 à 2012, ont été analysées pour 140 exploitations d'élevage en bovins lait et viande, conduites en agriculture conventionnelle, en système herbager, ou encore en agriculture biologique. Pour les exploitations bio, les charges de mécanisation par hectare sont en moyenne inférieures à celles des exploitations conventionnelles. Elles sont supérieures si on les considère en fonction de la production (/1000 L), du fait de la moindre productivité par vache. Ces charges pour les bio ont connu une hausse entre 2008 et 2012, qui peut s'expliquer par des besoins en matériel spécifique (désherbage mécanique ), ou encore par la conjoncture de prix du lait bio favorable aux investissements.
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Agriculteur "bio" depuis douze ans
La culture biologique exige une approche agronomique particulière : rotation, amendement organique, travail du sol... visent à limiter les maladies, les ravageurs et les adventices. Michel Boulay, agriculteur biologique dans le Loir-et-Cher explique comment il procède sur son exploitation.
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L'agriculture biologique face à son développement : Les enjeux futurs
Dans le cadre des 12e Entretiens du Centre Jacques Cartier, s'est tenu, du 6 au 8 décembre 1999, un colloque sur l'agriculture biologique. Organisé par l'Institut Supérieur d'Agriculture de Rhône-Alpes et l'Université Laval (Québec), cet événement a permis de faire le point sur la situation de l'agriculture biologique en Occident. Des chercheurs, enseignants, acteurs locaux et producteurs de plus de vingt pays étaient présents. Quatre thèmes ont été couverts : la situation en Europe et en Amérique du Nord, les enjeux face à une spécialisation des systèmes de production, les agriculteurs et l'évolution des marchés, les enjeux des politiques publiques.
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Agriculture Biologique : Des problèmes de croissance
S'il est une filière que l'on pouvait penser à l'abri des aléas économiques, c'est bien celle de l'agriculture biologique. Les volumes augmentent progressivement et répondent à une demande de plus en plus forte. La filière bio n'a pas su maîtriser sa croissance en se dotant de moyens structurants afin d'organiser les étapes de la production à la distribution. Le besoin d'échanges et de dialogue se fait sentir dans la filière, en dépit de situations ou de modes opératoires divergents. Le forum que la FNAB souhaite organiser dès l'automne à l'attention des producteurs devrait y contribuer.
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L'Agriculture Biologique : Quelles spécificités d'exploitation ?
Magali AUBERT, Auteur ; Isabelle PIOT-LEPETIT, Auteur ; Leïla TEMRI, Auteur ; ET AL., Auteur | VERSAILLES CEDEX (R D 10, 78 026, FRANCE) : INRA EDITIONS | 2016Les récentes crises sanitaires ont placé les consommateurs dans un climat de méfiance. En France, des certifications sont mises en uvre pour garantir que la production mise sur le marché réponde aux exigences en termes de risque sanitaire. Le label Agriculture Biologique (AB) est une de ces certifications. Trois productions sont particulièrement analysées dans le cadre de cette étude : le maraîchage, la viticulture et larboriculture. Sur la base du Recensement Agricole de 2010, une analyse des freins et leviers de ladoption de ce label est réalisée. Ces données, exhaustives, permettent dapprécier de façon très fine les caractéristiques individuelles des actifs présents et les caractéristiques structurelles de ces exploitations au regard de leur pratique productive. Les résultats mettent en évidence limportance des actifs présents sur lexploitation. Le niveau de formation, le temps dactivité ou encore la nature des emplois salariés semblent être des facteurs incontournables de ladoption du label AB.
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Lagriculture moteur de léconomie circulaire
TRAVAUX ET INNOVATIONS, AuteurEn agriculture, léconomie circulaire sarticule autour de trois domaines : offre, demande et gestion des déchets. Concernant loffre, lagriculture sappuie sur des modes de production en cohérence avec les principes de lagroécologie et utilise une approche bioéconomique afin de valoriser la production de biomasse. Au niveau de la demande, léconomie circulaire est représentée par une consommation responsable (réduction du gaspillage, adaptation de son régime, achats responsables, etc.). Enfin, la gestion des déchets seffectue au travers de leur valorisation et de la gestion des coproduits (déjections animales, etc.). Pour la connaissance et la mobilisation des ressources, léchelle territoriale est fondamentale. Sur un territoire, léconomie circulaire peut influer sur de nombreux enjeux socio-économiques : développement territorial via la progression et le maintien dactivités économiques, création de liens entre les acteurs, etc. Le projet CAPDOR analyse des situations concrètes et fait ressortir les freins et les leviers à la mise en place dune économie circulaire.