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Plateforme Miimosa : Le financement participatif pour développer un projet
Cyrielle DELISLE, AuteurLe financement participatif, ou crowdfunding en anglais, est en plein essor depuis 2010 et permet au grand public de soutenir financièrement des projets qui les intéressent. La plateforme de financement participatif Miimosa a été créée en 2014 et regroupe des projets de lagriculture et de lalimentation. Cet article présente le financement participatif, son essor, lorigine de la plateforme, ainsi que son fonctionnement et les modalités dutilisation. Miimosa fonctionne sur le principe du don contre don, cest-à-dire que les internautes qui choisissent de financer un projet reçoivent en contrepartie un don de lexploitation, produit ou service. La réussite du financement du projet de Laëtitia Dumont, qui a rejoint son mari sur lexploitation, en élevage de bovins allaitants et porcs plein air conventionnels dans lEure, est un exemple positif. Le projet était de créer un atelier de découpe et dagrandir le magasin à la ferme existant. Un encart explique les étapes de mise en place du financement participatif : avant, préparer le projet ; pendant, communiquer pour récolter des fonds ; après, remerciement des contributeurs.
Rapport sur les externalités de la bio : Des gains économiques à rémunérer !
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurA la demande du ministère de l'Agriculture, l'Itab, avec l'appui de l'Inra, a conduit un important travail visant à évaluer les externalités positives et négatives de l'agriculture biologique, une étude inédite en France, voire dans le monde. L'ensemble des aspects de l'agriculture ont été considérés, avec des comparaisons entre agricultures biologique et conventionnelle. Globalement, l'agriculture biologique présente moins d'externalités négatives (sur la pollution des ressources en eau, la pollution de l'air, la santé humaine ), et davantage d'externalités positives (pour le sol, la biodiversité, l'alimentation humaine, les aspects socio-économiques ). Si les bénéfices économiques de la bio ont ainsi pu être démontrés, ils sont parfois difficiles à quantifier. Cette étude avait notamment pour objectif de justifier la présence de soutiens spécifiques aux agriculteurs biologiques.
Les revenus 2016 de l'agriculture biologique en Pays de la Loire - Edition décembre 2017
La Chambre dAgriculture des Pays de la Loire, en partenariat avec les centres de gestion et les associations comptables, a compilé les chiffres des revenus agricoles bio 2016 de cette région. 532 exploitations des Pays de la Loire ayant terminé leur phase de conversion en AB ont été étudiées, réparties dans 7 catégories : 177 exploitations bovins lait, 49 exploitations bovins viande, 18 exploitations poules pondeuses, 14 exploitations volailles de chair, 18 exploitations grandes cultures, 46 exploitations maraîchage, 30 exploitations viticulture. Dans le premier chapitre, sont présentées les analyses de lensemble des 532 exploitations. Les chapitres suivants sont consacrés aux résultats de chacune des sept catégories. Ces résultats concernent : le travail sur lexploitation, la SAU, lanalyse financière, les résultats économiques et les ateliers animaux. Ces données compilées constituent des références pour les porteurs de projet bio et permettent à chaque agrobiologiste de se situer par rapport à son projet, son système et ses ambitions.
Systèmes agroalimentaires en transition
Pasquale LUBELLO, Auteur ; Alain FALQUE, Auteur ; Leïla TEMRI, Auteur | VERSAILLES CEDEX (RD 10, 78 026, FRANCE) : ÉDITIONS QUAE | 2017Cet ouvrage traite de la transition des systèmes agricoles et alimentaires actuels vers des systèmes soutenables. Cette question est déclinée sous les multiples angles de vue que peuvent offrir les sciences sociales (gestion, économie, sociologie, anthropologie et philosophie). Le livre fournit des pistes de réflexion et de discussion autour des questions suivantes : Vers quel état caractéristique futur le système agroalimentaire actuel pourrait-il se diriger, ou devrait-il se diriger ? Par quel chemin cette transition pourrait-elle ou devrait-elle sopérer ?
Actualité économique : Cours des principaux légumes de saison ; Prix du lait payé aux producteurs ; Cours de la viande ; Cours des céréales et oléo-protéagineux
Vincent HOUBEN, Auteur ; Didier DESARMENIEN, Auteur ; Aude CHARMASSON, Auteur ; ET AL., AuteurCet article présente les cours des principales productions agricoles biologiques pour le premier trimestre 2016 : légumes, lait, viande, céréales et oléo-protéagineux. Pour les légumes, les cours sont relativement stables, exceptés pour l'échalote (en progression) et pour le chou-fleur (courbe en « yoyo »). Le prix du lait en 2015 est légèrement inférieur à celui payé en 2014, mais la production reste en adéquation avec la demande, ce qui permet de garder un certain niveau de prix. Concernant la viande, les acteurs de la filière travaillent actuellement à l'ouverture de nouveaux débouchés, qui permettront de commercialiser les produits des éleveurs en conversion. Enfin, pour ce qui est des grandes cultures, les nouveaux volumes (1/3 des nouveaux ha convertis en bio en 2015) semblent nécessaires pour une filière qui est à ce jour importatrice. Globalement, avec un nombre de conversions important en 2015 et 2016, les acteurs mettent en garde quant à la nécessité d'être vigilants pour un développement cohérent et pérenne de ces filières.
L'Agriculture Biologique : Quelles spécificités d'exploitation ?
Magali AUBERT, Auteur ; Isabelle PIOT-LEPETIT, Auteur ; Leïla TEMRI, Auteur ; ET AL., Auteur | VERSAILLES CEDEX (R D 10, 78 026, FRANCE) : INRA EDITIONS | 2016Les récentes crises sanitaires ont placé les consommateurs dans un climat de méfiance. En France, des certifications sont mises en uvre pour garantir que la production mise sur le marché réponde aux exigences en termes de risque sanitaire. Le label Agriculture Biologique (AB) est une de ces certifications. Trois productions sont particulièrement analysées dans le cadre de cette étude : le maraîchage, la viticulture et larboriculture. Sur la base du Recensement Agricole de 2010, une analyse des freins et leviers de ladoption de ce label est réalisée. Ces données, exhaustives, permettent dapprécier de façon très fine les caractéristiques individuelles des actifs présents et les caractéristiques structurelles de ces exploitations au regard de leur pratique productive. Les résultats mettent en évidence limportance des actifs présents sur lexploitation. Le niveau de formation, le temps dactivité ou encore la nature des emplois salariés semblent être des facteurs incontournables de ladoption du label AB.
Calculer son prix de revient : Une méthode adaptée à toutes les productions
Agathe PERRIN, AuteurAvoir une réflexion autour de ses prix de revient permet de sassurer de la cohérence de son système et donc de la viabilité de sa ferme. Aujourdhui, le réseau FNAB dispose dun outil permettant de calculer ses prix de revient. Les principes de calcul sont détaillés dans cet article (choix de la rémunération horaire, renouvellement de matériel, prise en compte du risque, prise en compte de lentraide, marge de sécurité ). Le prix de revient peut être optimisé ou les prix de vente rééquilibrés peu à peu pour atteindre les objectifs fixés. Enfin, si le prix de vente doit augmenter fortement, il est nécessaire de revoir la stratégie commerciale.
Démarches de qualité / diversification et emploi
Chloé BERTIN, Auteur ; Didier CÉBRON, Auteur ; José MASERO, Auteur ; ET AL., AuteurEn 2010, une exploitation sur deux met en uvre des pratiques visant à accroître la valeur ajoutée des productions agricoles (agriculture biologique, production sous signe de qualité, circuit court) ou des activités de diversification para-agricoles. Ces pratiques ou activités supplémentaires sont susceptibles de générer des emplois supplémentaires plus ou moins importants selon leur nature, mais aussi selon la taille et les types de production des exploitations. Après un rappel de la fréquence de ces démarches par taille dexploitation et par type dominant de production, cette étude compare le volume demploi moyen des exploitations concernées par telle ou telle démarche avec celui des exploitations comparables du point de vue de la taille et des types de production. Pour évaluer plus précisément lemploi généré par certaines de ces démarches, la troisième partie de létude met en uvre une méthode statistique dévaluation plus élaborée. Selon les estimations, les exploitations engagées dans lagriculture biologique génèrent un surplus demploi statistiquement significatif en viticulture, polyculture-élevage et grandes cultures, quelle que soit la taille des exploitations, celui-ci variant le plus souvent entre + 0,2 et + 0,5 ETP en moyenne selon la taille et les orientations. Dans les autres orientations, le surplus demploi nest significatif que pour certaines catégories de taille (petites exploitations en maraîchage, fruits et ovins-caprins). La commercialisation en circuit court peut également avoir un impact significatif sur le volume de travail souvent de + 0,4 à 0,9 ETP. Les activités dagro-tourisme sont également associées à un surplus significatif demploi (+ 0,2 à + 0,5 ETP en moyenne par exploitation).
Dossier : Economie collaborative : Du collaboratif pour tous
INFORMATION AGRICOLE (L'), Auteur ; Eddy FOUGIER, Auteur ; Claire NIONCEL, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier consacré à l'économie collaborative, au niveau du secteur agricole, comporte les articles suivants : - Tendances : Plusieurs "nouvelles" pratiques ; - Florian Breton, Fondateur de MiiMOSA : Notre plateforme est en pleine explosion ; - Ulule : Derrière chaque projet, une histoire ; - Fondation Terre de Liens : Préserver le patrimoine foncier agricole ; - WeFarmUp : Le Blablacar du tracteur ? ; - Initiative : Une dynamique locale récompensée ; - Plateforme : Réconcilier économie et écologie (présentation de Lendosphère) ; - Vin et net-économie : La filière viticole entrée dans l'univers du financement participatif (présentation de Fundovino) ; - Paysans d'avenir : Un voyage photographique pour découvrir la diversité agricole.
Dossier de presse : Pertes et invendus en agriculture : solutions et expériences réussies
En partenariat avec la Chambre régionale d'agriculture de Bretagne, relais de l'association SOLAAL (Solidarité des producteurs agricoles et des filières alimentaires), l'ADEME Bretagne oeuvre à la recherche et à la mise en place de solutions pour réduire les pertes et les invendus en agriculture. Selon l'ADEME (étude mai 2016), 10 millions de tonnes de produits sont perdus pour l'alimentation humaine par an en France, soit un impact carbone estimé à 15,3 millions de tonnes équivalent CO2. Ce dossier de presse présente les partenaires engagés, en Bretagne, dans des actions de démarche solidaire pour valoriser les produits non commercialisables et créer de l'emploi sur le territoire. SOLAAL, dans ces actions, a pour rôle de faciliter les relations entre les donateurs des filières agricole et agroalimentaire et les Associations d'Aide Alimentaire (AAA). Des actions territoriales sont exposées, puis deux interviews illustrent l'engagement des partenaires dans la lutte contre le gaspillage alimentaire : Sébastien Huet, chargé de mission agriculture, alimentation, biomasse et matière organique (ADEME Bretagne) ; Bernadette Loisel, coordinatrice régionale de l'association SOLAAL en Bretagne et chargée de mission à la Chambre régionale d'Agriculture de Bretagne.
Dossier : Projet de traité transatlantique : Menace ou opportunité pour l'agriculture ?
Thierry POUCH, Auteur ; Justin LALLOUET, Auteur ; Iris ROZE, AuteurDepuis l'été 2013, des négociations sont en cours entre les États-Unis et l'Europe pour la mise en place d'un traité transatlantique concernant le commerce et l'investissement (PTCI en français, ou TTIP ou TAFTA en anglais). L'objectif des deux premières puissances économiques mondiales est ainsi de stimuler la croissance, l'emploi, le commerce et l'investissement. Pourtant, de nombreuses interrogations et inquiétudes émergent, en particulier dans le secteur agricole, comme en témoignent les personnalités politiques qui s'expriment dans ce dossier : - Daniel Roguet, Président de la Chambre d'agriculture de la Somme et de la Commission Élevage à l'APCA : "Négociations du TTIP : un moratoire pour préserver des élevages déjà malmenés" ; - Matthias Fekl, Secrétaire dÉtat chargé du Commerce extérieur, de la promotion du tourisme et des Français de l'étranger : "Le compte n'y est pas" ; - Eric Andrieu, Eurodéputé et Premier vice-Président de la Commission de l'agriculture et du développement rural : "TIPP : une histoire pas comme les autres !" ; - Jean Arthuis, Eurodéputé et Président de la Commission des budgets et suppléant de la Commission de l'agriculture et du développement rural : "Le TIPP est à l'heure actuelle une menace" ; - Michel Dantin, Eurodéputé et membre de la Commission de l'agriculture et du développement rural : "Négocier avec les États-Unis, c'est parler avec son principal client !" ; - Yannick Jadot, Eurodéputé et membre de la Commission du Commerce international : "Des effets désastreux sur l'emploi, l'agriculture et la sécurité alimentaire". Pour finir, ce dossier interroge sur les perspectives possibles.
Les éco-activités et l'emploi environnemental en 2014 : premiers résultats
Muriel AUZANNEAU, AuteurLes éco-activités sont les activités qui produisent des biens ou services ayant pour finalité la protection de l'environnement ou la gestion des ressources. Elles sont exercées pour l'essentiel par des entreprises marchandes mais aussi par des administrations publiques. Il s'agit du périmètre de référence établi au niveau d'Eurostat pour le suivi de long terme des emplois "verts" et les comparaisons internationales. Cette publication restitue des estimations provisoires pour l'année 2014 en France. En 2014, les éco-activités mobilisent 447 200 emplois en équivalent temps plein (ETP), soit 0,7 % de plus qu'en 2013. Cette évolution provient principalement des conversions à l'agriculture biologique des exploitations françaises. Le montant de la valeur ajoutée dans les éco-activités atteint près de 30 milliards d'euros, en hausse de 0,5%. Les énergies renouvelables progressent davantage, notamment dans la vente d'énergie photovoltaïque et éolienne. La balance commerciale est excédentaire de l'ordre de 2,9 milliards d'euros, stable par rapport à 2013.
L'économie circulaire : 100 Questions pour comprendre et agir
Le modèle linéaire "extraire-produire-consommer-jeter" trouve aujourd'hui ses limites. Pour l'auteur, ce modèle économique est déjà dans l'impasse et un changement s'impose : place à l'économie circulaire. En effet, on peut s'attendre, si aucune mesure à la hauteur des enjeux n'est engagée, à ce que, du fait de la raréfaction des ressources, les coûts de production d'eau, d'énergie, de métaux, de matières ou de nourriture explosent. Parallèlement, les émissions de polluants et la production de déchets vont croître jusqu'à la rupture de l'équilibre des écosystèmes. Nous ressentons déjà fortement les effets du gaspillage sur la biodiversité. Il est dès lors indispensable d'engager le plus tôt possible une transition vers un modèle économique circulaire. Ceci n'implique pas seulement le développement du recyclage, mais aussi une utilisation plus efficace des ressources, en modifiant les modes de production et de consommation, en allongeant la durée de vie des produits, en valorisant l'écoconception de produits réutilisables et recyclables. Cet ouvrage a pour objectif, en répondant aux questions que les citoyens se posent, d'expliquer l'économie circulaire et d'exposer les outils et méthodes déjà disponibles. Il met également en perspective la place de l'écoconception et du management environnemental.
Economie : Le micro-bénéfice agricole, un nouveau forfait plus accessible
Aurélie CHEVEAU, Auteur ; Rémi LE MEZEC, AuteurDepuis janvier 2016, le régime fiscal du forfait est devenu le micro-bénéfice agricole. Avec ce dernier, le revenu équivaut à 13% de la moyenne des recettes des trois dernières années. Comme avec le forfait, les fermes qui choisissent le « micro BA » ne sont pas obligées de tenir une comptabilité globale, mais seulement une comptabilité recettes. Le micro-bénéfice agricole est aussi plus accessible, avec des seuils supérieurs (82 200 au lieu de 76 300) et la possibilité pour les GAEC de prendre en compte jusquà 4 associés. Il est aussi plus facile maintenant de passer du régime du réel au micro BA. En revanche, le micro BA nest pas autorisé pour les exploitations qui réalisent des opérations commerciales comme lachat-revente ou laccueil à la ferme. La vente directe est par contre possible.
L'effet sur l'emploi d'une transition écologique de l'agriculture en France : le cas du scénario Afterres
Maïmouna BÂ, Auteur ; Mathilde GRESSET-BOURGEOIS, Auteur ; Philippe QUIRION, AuteurUne transition écologique de lagriculture aura des effets sur les emplois. Cet article vise à estimer lemploi agricole, lemploi total et les composantes du revenu agricole pour le scénario Afterres de lassociation Solagro, qui se caractérise notamment par le développement de lagriculture biologique et de l'agriculture intégrée, en comparaison avec le scénario tendanciel. Létude aboutit à un résultat agricole légèrement supérieur dans le scénario Afterres et à un résultat agricole par actif supérieur dans le scénario tendanciel. Cependant, en augmentant un peu les subventions dans le premier scénario, ce qui se justifierait en regard du montant des coûts externes actuels de lagriculture, le revenu par actif serait équivalent dans les deux cas. La dépense de consommation des ménages augmentera moins dans le scénario Afterres, bien que la qualité des produits tendent à augmenter, du fait de lévolution du régime alimentaire (moins de viande et de sucre). Leffet sur lemploi direct par branche du scénario Afterres est principalement positif sauf dans la branche des industries agroalimentaires (baisse dactivité du fait des nouveaux régimes alimentaires) et la branche de lénergie (moins dintrants et baisse de la consommation énergétique). Le développement de la biomasse a un effet net sur lemploi de plus de 20 350 emplois ETP pour le scénario Afterres. Celui-ci, ajouté à la baisse des dépenses alimentaires et donc à une redistribution du pouvoir dachat plus importante dans les autres branches, amène au final à la conclusion que lemploi croît significativement dans le scénario Afterres par rapport au scénario tendanciel, dans plusieurs branches.