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Paca : Grab : un nouvel élan pour ses 40 ans
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLe Grab (Groupe de Recherche en Agriculture Biologique) a été créé en 1979 et est devenu la principale station dexpérimentation dédiée au maraîchage, à larboriculture et à la viticulture bio en France. Il regroupe 50 agriculteurs-expérimentateurs, 70 adhérents et possède deux sites dessais. Son Assemblée Générale sest tenue, le 16 avril 2020 (en visioconférence), sur le thème « Simmerger dans la recherche bio ». Elle a réuni 90 participants. Après 40 ans dexistence, lheure était au bilan (de nombreux résultats de ces quarante années de recherche et dessais sont publiés sur le site internet du Grab). Cependant, cette AG a aussi été loccasion dévoquer lavenir. Un plan stratégique pour lhorizon 2030 a été réfléchi et co-construit durant sept mois. Le but est de multiplier les innovations tout en répondant aux besoins à court et à long termes des producteurs. Pour cela, les leviers identifiés sont nombreux. Tous convergent vers une recherche de productivité et de rentabilité, mais pour des systèmes de production à taille humaine, économes en intrants, diversifiés et qui rendent des services environnementaux.
Le pari fou du bio
Nelly PEGEAULT, AuteurEn 1970, Claude Aubert, qui était entre autres rédacteur en chef de la revue Nature & Progrès, avait publié « LAgriculture biologique : une agriculture pour la santé et lépanouissement de lhomme. ». Cinquante ans plus tard, après une longue carrière au service de la bio, il publie « Le pari fou du bio ». Dans ce livre, il témoigne du contexte difficile et des combats à contre-courant quont dû mener les pionniers de la bio à une époque où triomphait lagriculture chimique et industrielle. Cet article retranscrit une interview de Claude Aubert, suite à la parution de ce livre. Il commence par expliquer dans quel but il a écrit cet ouvrage : faire découvrir, surtout aux jeunes générations, lagriculture bio, comment elle est née, ses acteurs Il est ensuite interrogé sur son combat pour faire émerger la bio dans nos sociétés, et notamment sur ce qui a été le plus difficile, mais aussi le plus motivant. Il est également questionné sur les polémiques qui remettent en cause certains bienfaits de la bio et il est invité à parler de la polémique qui la le plus choqué. Il est aussi amené à expliquer son point de vue sur lagriculture biologique industrielle et lagriculture de conservation. En fin dentretien, il est invité à parler de Roland Chevriot, lun des plus emblématiques présidents de lassociation Nature & Progrès (de 1965 à 1978), qui a été lun des fers de lance du développement de la bio en France.
Le pari fou du bio : Combats de lagriculture biologique des années 60 à nos jours
Il y a soixante ans, l'agriculture biologique faisait son apparition en France. On était alors à la veille de la Révolution verte, dont l'objectif était simple : augmenter fortement les rendements en s'appuyant, entre autres, sur l'usage massif de pesticides et d'engrais chimiques. Prétendre alors qu'il faudrait faire autrement en s'appuyant sur la fertilité du sol et sur les apports organiques, en renonçant aux produits de synthèse, était à cette époque considéré comme de la pure folie. C'est pourtant ce pari fou que feront quelques personnes, dès les années 60. Ignorées ou vilipendées par les tenants de l'agriculture conventionnelle, elles ont tenu bon et amené l'agriculture biologique là où elle est aujourd'hui : certes encore minoritaire, mais considérée par beaucoup comme l'agriculture de demain. Ce livre raconte cette aventure. L'auteur, l'un des pionniers de la bio en France, livre à la fois un témoignage personnel, fourmillant d'anecdotes vécues tout au long d'un parcours très atypique, et de nombreuses précisions sur ce qu'est l'agriculture biologique aujourd'hui, en France et dans le monde, sans oublier son avenir. Il apporte en outre des informations inconnues ou restées confidentielles, notamment sur l'azote.
Philippe Henry, président de lAgence Bio : « Plus de diversité, plus de résilience »
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurCet article retranscrit linterview de Philippe Henry, président de lAgence Bio depuis un an et polyculteur-éleveur bio depuis 23 ans en Meurthe-et-Moselle. Dans cette interview, il est tout dabord interrogé sur limpact de la Covid-19 sur la filière bio. Il explique que le confinement a globalement donné un coup daccélérateur à la bio, avant de présenter les impacts plus négatifs que cette crise a engendré sur les filières tournées vers la restauration collective. Les questions suivantes concernent le rôle de lAgence Bio : il détaille comment l'observatoire de lAgence Bio peut aider au développement de la bio en donnant des informations quantitatives et qualitatives sur la situation française, puis présente Cartobio, un nouvel outil numérique qui permet didentifier les parcelles cultivées en bio. Il se focalise ensuite sur les enjeux liés à leau et explique les liens que lAgence Bio aimerait développer avec les Agences de leau. Au cours de l'interview, Philippe Henry est également invité à donner son point de vue sur le fonds de structuration des filières, lévolution des prix de la bio, la multiplication des labels bio équitables français et sur les moyens déviter la conventionnalisation de la bio.
Les premières années du mouvement biologique français (1948-1974) - Deuxième partie (1964-1970)
Florian ROUZIOUX, AuteurFlorian Rouzioux mène, depuis janvier 2019, un important travail de recherche sur l'émergence de l'agriculture biologique française dans la période de l'après-guerre, en se focalisant sur son développement entre 1948 et 1974. Dans le numéro précédent de la revue, il se penchait sur la période 1948-1964. Cet article est consacré à la période 1964-1970, marquée par la montée en puissance de l'agriculture productiviste et, parallèlement, par le refus d'un bon nombre d'agriculteurs d'utiliser les engrais chimiques et de s'endetter pour se moderniser. La défense d'une agriculture paysanne s'est structurée, grâce à la mobilisation d'entreprises telles que la société Lemaire-Boucher, qui a constitué peu à peu un important réseau de blé biologique, a développé la commercialisation du "pain biologique Lemaire" (qui sera disponible dans 500 boulangeries françaises) et a participé, pour la première fois, au Salon International de l'Agriculture de Paris. Le mensuel "Agriculture et Vie" devient la clé de voûte de la communication de Lemaire-Boucher. Cette période est aussi marquée par toutes les voix qui s'élèvent pour dénoncer les méfaits de l'agriculture chimique. Des personnalités qui vont marquer l'histoire de l'association Nature et Progrès et celle de l'agriculture biologique commencent à s'engager : André Louis, pilier agronomique et premier salarié de l'association ; Matteo Tavera, architecte de formation et qui va développer un important domaine viticole bio à Narbonne ; Roland Chevriot, ingénieur, qui crée un jardin de 5000 m2 qui deviendra, en 1970, le siège de l'association Nature et Progrès ; Claude Aubert... La revue Nature & Progrès devient une tribune d'expression pour tous les défenseurs de la nature. En 1969, l'association compte plus de 2000 adhérents. Les producteurs qui rejoignent le mouvement se fédèrent localement pour favoriser la distribution de leurs productions, comme dans le Lot-et-Garonne où les producteurs vont former un premier groupement indépendant qui prendra le nom de Groupement d'Agriculture Biologique du Sud-Ouest.
Les premières années du mouvement biologique français (1948-1974) - Première partie (1948-1964)
Florian ROUZIOUX, AuteurFlorian Rouzioux mène, depuis janvier 2019, un important travail de recherche sur l'émergence de l'agriculture biologique française dans la période de l'après-guerre, en se focalisant sur son développement entre 1958 et 1974. Il partage, dans ce premier article, le fruit de ses recherches concernant 1948-1964 et revient sur les moments importants, voire décisifs, qui ont émaillé cette période. Il explique notamment comment, au cours des années 1950, un collectif de scientifiques et de savants, issus des mondes médical et agronomique, a constitué une communauté scientifique, dont les travaux sur l'humus et l'activité biologique du sol ont inspiré la mise en pratique de l'agriculture biologique en France. Il évoque la création, en 1952, de l'Association Française pour la Recherche d'une Alimentation Normale (AFRAN) par des médecins inquiets du recours croissant aux procédés chimiques dans l'industrie alimentaire. Jusqu'en 1964, vont ainsi se succéder des évènements (par ex., les Journées de la qualité dans la production agricole, en 1953), des échanges entre agriculteurs au sein de groupes de réflexion, des parutions d'articles et d'ouvrages (par ex., le Printemps silencieux, de Rachel Carson, en 1963), ou encore, en 1958, la création du GABO (Groupement d'Agriculture Biologique de l'Ouest) rebaptisé, en juin, 1961 l'AFAB (Association Française d'Agriculture Biologique), emmenée par Jean Boucher et André Louis. Au cours de cette période, des échanges ont également eu lieu entre agriculteurs et scientifiques français, anglais et allemands, qui partageaient la vision d'une agriculture la moins artificialisante possible, avec un rôle important pour le compost. La rencontre entre Jean Boucher et Raoul Lemaire, qui aboutira à leur association, puis à la société Lemaire, sera à l'origine de la méthode Lemaire-Boucher, quand André Louis, de son côté, fondera Nature & Progrès.
Les premières années du mouvement biologique français (1970-1974) - Troisième partie (1948-1974)
Florian ROUZIOUX, AuteurLe dernier article de cette série consacrée à l'histoire du mouvement de l'AB depuis 1948 met en lumière les pionniers de l'Association Nature & Progrès, association qui a publié son premier cahier des charges de l'agriculture biologique en 1972. Claude Aubert, pilier du mouvement sur l'agronomie, réalise les premiers documents techniques en 1870 et rédige, en 1971, un dossier très documenté sur les pesticides puis, en 1974, l'Encyclopédie Permanente d'agriculture biologique avec un autre membre de l'association. Roland Chevriot devient le premier porte-parole de l'association. Ensemble, ils souhaitent que les différents mouvements d'agriculture biologique dans le monde se connaissent et coordonnent leurs actions, volonté qui aboutit à la création d'IFOAM (Fédération internationale des Mouvements de l'Agriculture Organique), lors du congrès de Nature & Progrès de novembre 1972. Le nombre de producteurs Nature & Progrès passe de moins de 200 à plus de 400, en 1973. La demande des consommateurs est en augmentation, et c'est dans ce contexte qu'est mis au point le premier Guide des producteurs, qui répertorie les agrobiologistes. Les premières coopératives de consommateurs font leur apparition et le premier marché hebdomadaire bio de France est inauguré à Grézieu-la-Varenne, près de Lyon... L'implication de la société Lemaire-Boucher dans le développement de la bio est abordée. En Belgique, le mouvement biologique se développe aussi.
Les premières connexions franco-britanniques dans le mouvement d'agriculture biologique
Florian ROUZIOUX, AuteurAvant la création de la Fédération Internationale des Mouvements dAgriculture Biologique (IFOAM) en 1972, plusieurs courants spécifiques dagrobiologie existaient en Europe. En France, le Groupement dAgriculture Biologique de l'Ouest (GABO) est apparu en 1958 en Loire-Atlantique. Il regroupait des agriculteurs peu convaincus par lutilisation de la chimie et qui privilégiaient le compost aux engrais de synthèse. Certains membres du GABO ont alors tissé des liens à linternational, notamment avec lassociation anglaise « Soil Association ». Cette dernière avait mis en place une ferme expérimentale de 80 ha, à Haughley (Angleterre), dès 1938. Même si les échanges entre agriculteurs français et anglais étaient limités, les premiers voyages détude organisés par ces mouvements ont confirmé lexistence de pratiques similaires, et surtout, de valeurs communes.
Les premiers contrôles bio, il y a 44 ans...
Jean-François LEMAIRE, AuteurLes contrôles spécifiques à l'AB tels qu'ils existent aujourd'hui sont le fruit d'une histoire. Avant 1976, les contrôles étaient organisés directement par les entreprises. Cette année-là, la Société Lemaire a décidé de confier les contrôles de ses produits à la Fédération des Syndicats d'Agrobiologistes (FESA). Cette décision a été rendue publique dans la Revue "Agriculture et Vie" n° 113 de mars-avril 1976. Un extrait de l'article paru à l'époque est reproduit. Il faudra attendre 15 ans et la reconnaissance officielle de la bio pour que, en 1991, la réglementation européenne s'empare du sujet et que les dispositions attachées au contrôle de la bio soient définies.
Rapport d'activités INTERBIO Nouvelle-Aquitaine 2019 : Pour une communauté économique régionale : Bio, sociale et solidaire !
INTERBIO Nouvelle-Aquitaine rassemble plus de 250 organisations et opérateurs bio, et a pour missions d'assurer la promotion des produits bio de Nouvelle-Aquitaine, de fédérer les opérateurs bio régionaux et de structurer le développement des filières. Elle anime l'activité bio du Pôle régional de compétences pour une alimentation de qualité en Restauration Collective et représente les intérêts des adhérents et de la filière bio régionale auprès des pouvoirs publics et de l'Agence BIO. Avec une forte progression en 2018 (+ 15,5 % de producteurs et + 27 % en surface, par rapport à 2017), la région Nouvelle-Aquitaine confirme son développement en matière d'agriculture biologique. INTERBIO Nouvelle-Aquitaine dresse un état des lieux des actions conduites en 2019 pour soutenir cette dynamique de développement et l'inscrire dans la durée.
Rapport d'activités ITAB 2019
LITAB (Institut de lagriculture et de lalimentation biologiques) présente son rapport d'activités de l'année 2019. Cette année a été marquée par des difficultés financières importantes, qui ont débouché sur un nouveau modèle économique et organisationnel. Dimportants projets ont pu être finalisés, comme par exemple les projets Diversifood (biodiversité cultivée), Otoveil (santé animale), Sécalibio (alimentation animale), BasicFiches (substances de base), SEMISBio et SENSASAB (qualité sensorielle des produits bio). Ils ont permis la production de ressources pour les producteurs, conseillers et acteurs de la filière : fiches et cahiers techniques, outils daide à la décision, vidéos, site internet sur les substances de base... De nouveaux travaux de R&D ont démarré et de nouveaux projets ont fait lobjet de dépôts de dossiers pour les années à venir, sur des sujets en lien avec le bien-être animal, lagronomie, les alternatives aux pesticides chimiques, la qualité et la naturalité des produits bio, par exemple. L'ITAB a aussi démarré lanimation de lUMT Si Bio, partenariat de recherche-développement qui porte sur les systèmes en fruits, légumes et viticulture bio et sur les transitions vers lagriculture biologique dans ces filières en fort développement. De nombreux témoignages d'acteurs partenaires émaillent la présentation des actions conduites.
La recherche appliquée au service dune agriculture biologique compétitive et performante
ACTA, Auteur ; ITAB, Auteur ; INSTITUT DE L'ELEVAGE, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ACTA - LES INSTITUTS TECHNIQUES AGRICOLES | 2020Lors de lédition 2020 du Salon International de lAgriculture, des membres du réseau ACTA ont donné une conférence de presse pour présenter le programme de recherche et développement (R&D) en agriculture biologique des Instituts Techniques Agricoles. Cette conférence de presse a été animée par Jean-Michel Schaeffer (président de lItavi) et Martial Marguet (président de lIdele - Institut de lÉlevage). Le diaporama utilisé comme support pour cette conférence présente le développement de la bio, ainsi que les différents besoins identifiés en matière de R&D ; le programme mis en place par les Instituts Techniques Agricoles pour répondre à ces attentes ; puis plusieurs travaux en cours : Natacha Sautereau (Itab) présente « les approches multi-acteurs pour répondre aux préoccupations de la société civile et aux besoins des acteurs de la bio » ; Delphine Neumeister (Idele Institut de lÉlevage) détaille le projet « Reine Mathilde », une dynamique partenariale pour développer la filière laitière biologique en Normandie ; Isabelle Bouvarel (Itavi) présente « Le champ de la R&D « bio » pour les filières avicoles » qui porte sur la santé, le bien-être, lenvironnement et lalimentation ; Amélie Carrière (Arvalis Institut du végétal) aborde l'axe de recherche "système" chez Arvalis, visant à construire des systèmes de culture et de production multi-performants.
Le réseau des producteurs bio des Pays de la Loire : une expertise sur lagriculture biologique : Bilan dactivités 2019
La Coordination Agrobiologique des Pays de la Loire (CAB) est une association régionale qui accompagne les producteurs bio depuis 1991. Elle adhère à la FNAB, fédère cinq groupements départementaux et est pilotée par un conseil dadministration composé de 20 producteurs. Ses missions sont de représenter la bio dans les institutions politiques et administratives, de diffuser les techniques et les savoir-faire, de soutenir les producteurs bio et de les impliquer dans les filières. Dans son rapport dactivités 2019, la CAB commence par décrire les orientations quelle avait choisies pour lannée 2019. Elle réalise ensuite un focus rapide sur les actions quelle a menées en lien avec les trois thématiques suivantes : 1 - Sadapter au changement climatique et répondre aux enjeux environnementaux ; 2 - Constituer et animer des groupes innovants en bio (Groupes DEPHY, Groupes 30 000, GIEE) ; 3 - Assurer un meilleur positionnement sur le marché et structurer les filières. La CAB détaille ensuite plus longuement six axes autour desquels elle a réalisé de nombreux travaux : 1 Développement des surfaces ; 2 Environnement ; 3 Sécurisation des filières ; 4 Structuration des filières ; 5 Recherche, expérimentation ; 6 Communication. Pour chacun de ces axes, la CAB détaille plusieurs actions concrètes : participation à des projets avec de multiples acteurs, mise en place de partenariats avec des acteurs locaux, veille réglementaire, organisation dévènements, accompagnement technique de producteurs, mise en place dexpérimentations, etc.
1965 : rester libre de pratiquer la culture biologique
Jean-François LEMAIRE, AuteurRetour sur un évènement fondateur dans l'histoire de la bio... Le 26 avril 1965, une centaine d'agriculteurs bio se réunissaient à Châteaubriand pour appeler tous les agriculteurs refusant l'utilisation de la chimie à se regrouper pour défendre les principes et les valeurs de l'agriculture biologique. Cet appel a abouti à la création de syndicats départementaux d'agriculteurs bio qui pèseront dans la construction de la bio, en France et en Europe.
Accompagner la valorisation du projet Mélibio dans le but de créer un réseau de coopération autour de la question de l'autonomie des élevages du Massif central
Ce mémoire a été réalisé, suite à un stage au Pôle Bio Massif Central, dans le cadre de la licence professionnelle "Agriculture Biologique Conseil et Développement". Le Pôle Bio Massif Central (statut associatif) a pour mission centrale le développement de l'agriculture biologique à l'échelle du Massif Central, par la coordination de projets de recherche/développement et la valorisation/diffusion de connaissances. Parmi ces projets, le projet Mélibio (2011-2019) vise à accompagner les éleveurs (prioritairement en AB) dans leur quête d'autonomie et de sécurisation de leurs systèmes fourragers face aux aléas, notamment climatiques. La question de la co-construction des savoirs, du partage des solutions innovantes mises en uvre par les éleveurs et de la gestion de l'ensemble de ces connaissances sont aussi au centre du projet. Le stage a consisté à identifier des actions et des outils propres à favoriser l'émergence d'un "réseau Mélibio", réseau de coopération d'acteurs autour de la question de l'autonomie des élevages dans le Massif Central, avec deux grands enjeux : pérenniser les connaissances acquises et faciliter durablement la co-construction de futures connaissances.