Agriculture bio : une conversion technique et psychologique (2011)
- Auteurs :
- Jean-Sébastien MOIZAN, Auteur
- Type de document :
- Article
- Article en page(s) :
- p. 56-58 (3)
- Langues:
- Français
- Plan de Classement :
- VP COV (Vie Professionnelle Conversion)
- Thésaurus :
- AUTONOMIE AVICULTURE BRETAGNE CEREALE CERTIFICATION CHEPTEL CONVERSION ELEVAGE BIOLOGIQUE LANDES POULE POULET RENDEMENT ROTATION DES CULTURES SARTHE STATISTIQUES TEMOIGNAGE
- Résumé :
- Rencontre avec trois éleveurs (notamment en volailles) qui ont fait le choix de la conversion à l'agriculture biologique. Ce sont trois profils d'éleveurs différents qui expliquent leur démarche, leur perception du métier, et leur nouvelle manière de travailler. Benoît Drouin est un jeune agriculteur de 34 ans, situé à Rouez-en-Champagne (72) dans le pays de Loué. Arrivé sur l'exploitation familiale en 2002 (où sont produits du lait, des poulets et des céréales), son objectif est de passer à l'agriculture biologique à moyen terme. Alain Moysan, 42 ans, s'est installé en 1997 en centre Bretagne, à Plusquellec (22). Il cultive des terres et élève des poules reproductives. C'est en 2006, lorsqu'il reprend l'exploitation de ses beaux parents (des terres et un atelier lait qu'il transformera bientôt pour faire des vaches allaitantes), que germe en lui l'idée de faire autrement qu'en agriculture conventionnelle. Chez ces deux agriculteurs, trois mots pour résumer leur démarche de conversion vers l'agriculture biologique : autonomie, environnement, rentabilité. Dans les Landes, Jean-Michel Charles apprécie, lui aussi, la dimension agronomique de la production biologique. Il est responsable de l'exploitation du Lycée agricole de Sabres, entièrement convertie à la bio depuis 2008. Les poulets y sont pleinement intégrés dans la réflexion sur la rotation des cultures. Des encarts reviennent sur plusieurs points : évolution des cheptels bio : les poules pondeuses bien placées ; la conversion en chiffres : deuxième vague de conversion ; la conversion en question : entre deux et trois ans pour être certifié bio.
- N° Biopresse :
- 166
- Commande possible de photocopies :
- Non
- Appartenance :
- ABioDoc