Théories de l'action collective et biens communs (2012)
- Auteurs :
- Jacques WEBER, Auteur
- Type de document :
- Article
- Article en page(s) :
- p. 31-35 (5)
- Langues:
- Français
- Plan de Classement :
- VP ECO (Vie Professionnelle Economie)
- Thésaurus :
- ACTION COLLECTIVE BIEN COMMUN COOPERATION ECONOMIE ECONOMIE SOCIALE ECONOMIE SOLIDAIRE RECHERCHE SOCIETE THEORIE
- Résumé :
- Cet article porte sur le développement des théories de l'action collective depuis les années 60 en lien avec la gestion des biens communs. A l'origine de la recherche sur ce champ de connaissance, les chercheurs postulaient que l'action collective est égale à la somme des actions individuelles, l'individu ne visant qu'à son bénéfice propre. C'était alors à l'Etat ou au marché de jouer le rôle de régulateur. Or, la recherche se développant, cette théorie a été remise en cause à partir de l'observation qu'en fait, avec le développement d'une communication, l'action collective se développe, basée sur la confiance. Ceci s'appuie notamment sur l'hypothèse que les individus sont bien intentionnés, avec néanmoins une rationalité limitée, mais qu'ils peuvent apprendre les normes et préférences d'autrui. La confiance qui se développe résulte d'une « assurance de réciprocité » dans l'action ou l'engagement. La coopération fait qu'il y a augmentation des bénéfices mutuels, donc le résultat dépasse la somme des intérêts individuels. Les collectifs d'usagers, avec ou sans réseau, s'avèrent plus pertinents pour gérer des biens communs que l'Etat ou le marché. Ceci peut être illustré, par exemple, par la meilleure résistance à la crise économique des acteurs de l'économie solidaire (associations, coopératives, mutuelles ) par rapport au système conventionnel d'entreprenariat basé sur l'actionnariat.
- N° Biopresse :
- 184
- Commande possible de photocopies :
- Non
- Appartenance :
- ABioDoc