L'agroécologie selon la Via Campesina (2013)
- Auteurs :
- LA VIA CAMPESINA, Auteur
- Type de document :
- Article
- Article en page(s) :
- p. 13 (1)
- Langues:
- Français
- Plan de Classement :
- ER ADU (Ecologie et Ruralité Agriculture Durable)
- Thésaurus :
- AGRICULTURE BIOLOGIQUE AGROECOLOGIE DIMENSION SOCIALE ETHIQUE MONDE ORGANISATION RÉFORME AGRAIRE SEMENCE PAYSANNE SOUVERAINETE ALIMENTAIRE SYSTEME AGRAIRE TRAVAIL DES FEMMES
- Résumé :
- « Les terres détenues selon des principes féodaux ne peuvent pas être considérées comme agroécologiques, même si elles sont exploitées sans aucun agent chimique. Une ferme contrôlée par des hommes sans que les femmes aient un pouvoir de décision ou dans laquelle les femmes ont une charge de travail plus importante n'est pas non plus agroécologique. L'agriculture biologique qui remplace les intrants chimiques coûteux par des intrants biologiques sans modifier sa structure de monoculture n'est pas agroécologique ». Ces quelques phrases sont issues de la « Déclaration de Surin » (http://viacampesina.org) des délégués de Via Campesina réunis en Thaïlande en novembre 2012, pour la première rencontre mondiale de l'agroécologie et des semences paysannes. Il s'agissait certes pour Via Campesina de réaffirmer que la souveraineté alimentaire, son cheval de bataille depuis 20 ans, passe par des semences paysannes adaptées et libres de droits ; mais aussi, on le comprend dans ces quelques phrases d'introduction, que l'agriculture bio est autant, sinon plus, un changement de paradigme que de techniques : réforme agraire, plafonnement des aides et des surfaces, égalité homme-femme, relocalisation de la production et distribution : autant de conditions à réunir pour une vraie agroécologie.
- N° Biopresse :
- 188
- Commande possible de photocopies :
- Non
- Appartenance :
- ABioDoc