Les notes de conjoncture FNAB - Lait de vache - Mai 2016 (2016)
- Auteurs :
- Aline WANG, Auteur ; Anne UZUREAU, Auteur ; L. GIRARD, Auteur
- Type de document :
- Article
- Article en page(s) :
- p. 1-8 (8)
- Langues:
- Français
- Plan de Classement :
- MA FIL (Marché Filière)
- Thésaurus :
- CONSOMMATION ELEVAGE ELEVAGE BIOLOGIQUE EUROPE EVOLUTION FILIERE LAIT FRANCE LAIT DE VACHE MARCHÉ MONDE OFFRE ET DEMANDE PRIX A LA CONSOMMATION PRIX A LA PRODUCTION PRODUCTION STATISTIQUES
- Résumé :
- Suite à la disparition des quotas laitiers en Europe depuis un an, André Pflimlin, ancien collaborateur à lIdele, intervient sur le contexte général de la filière laitière. Lessentiel du marché mondial du lait est constitué de poudres de lait, secteur très concurrentiel. Les trois plus gros fournisseurs sont la Nouvelle-Zélande, lUnion européenne et les Etats-Unis. Dès 2014, le contexte mondial était en surcharge de lait (augmentation de la production mondiale et baisse de la demande en Chine et en Russie) et il faudra 4 à 5 ans pour résorber le surplus. Il semble important que lUE régule le marché en cas de surplus et mise sur des produits à forte valeur ajoutée (fromage, produits frais). Du côté de la bio, en janvier 2016, en France, il est prévu une hausse de la collecte de lait de +5,7% par rapport à 2015, avec des prévisions qui sont autour de 500 exploitations laitières bio nouvellement engagées, soit une prévision de + 25% de lait bio sur le marché en 2017-2018. La moyenne 2015 du prix payé en bio en France (observatoire des prix Fnab), hors primes qualité ou performance individuelle, est de 432/1000 litres avec un prix moyen maximum en août de 454 et un minimum en mai de 353. Les écarts entre laiteries tendent à diminuer, avec néanmoins encore de forts écarts au printemps selon les politiques des laiteries concernant la saisonnalité. Un tour dEurope du lait bio permet denvisager une forte augmentation des volumes en 2017 et 2018. Parallèlement, la consommation continue de progresser pour lensemble des produits laitiers bio, notamment en ultra-frais, alors que tous les segments conventionnels reculent. Cette dynamique de vente saccompagne dune diminution du prix moyen payé par les consommateurs, sauf pour le lait conditionné. Chiffres et graphiques illustrent ces différents propos.
- N° Biopresse :
- 223
- Commande possible de photocopies :
- -
- Appartenance :
- ABioDoc