Le toastage de protéines : retours dexpériences et témoignages (2017)
- Auteurs :
- Léopoldine DESPREZ, Auteur ; Yann MARTINOT, Auteur ; Dominique CLOUARD, Auteur ; ET AL., Auteur
- Type de document :
- Article
- Article en page(s) :
- p. 46-51 (6)
- Langues:
- Français
- Plan de Classement :
- PA ELV (Production Animale Elevage)
- Thésaurus :
- ALIMENTATION DES ANIMAUX ASPECT ECONOMIQUE AUTONOMIE ALIMENTAIRE AUTONOMIE EN PROTEINES BOVIN LAIT CALVADOS ELEVAGE ELEVAGE BIOLOGIQUE ETUDE FEVEROLE FRANCE GROUPE D'ELEVEURS LOIRE NORMANDIE NUTRITION ANIMALE ORNE PROTEAGINEUX PROTEINE RATION ALIMENTAIRE RHONE TEMOIGNAGE TOASTAGE TOASTEUR VACHE LAITIERE VALEUR ALIMENTAIRE VENDEE
- Résumé :
- Toaster ses protéagineux (ex : féverole, lupin), technique qui vise à chauffer la graine à environ 120°, permet d'améliorer la conservation des grains, mais aussi et surtout daméliorer la valeur digestible des protéines. Ainsi, une plus grande part des protéines des grains nest plus soluble dans le rumen, mais digérable dans lintestin, doù une augmentation de la part protéique des rations. Ceci peut être un levier pour répondre à la question de lautonomie protéique des fermes, notamment en AB. Mais cela peut être au détriment de la digestibilité des fibres alimentaires, le rumen ayant besoin dun taux suffisant de protéines solubles pour assurer cette digestion. La technique du toastage des protéagineux doit donc être prise dans son ensemble : coût, apport supplémentaire effectif de protéines, qualité de la ration Divers éleveurs en bovins lait, bio ou non, sintéressent à cette pratique en Normandie, en Vendée ou encore dans le Rhône et la Loire. Cet article reprend des résultats dessais menés par certains dentre eux, ainsi que des témoignages. Les avis divergent entre ceux qui souhaitent poursuivre lexpérience et dautres non. Les valeurs alimentaires obtenues après toastage peuvent être très variables, notamment selon la qualité du toastage, phase à bien maîtriser et pour laquelle beaucoup de points restent à améliorer. Les gains en termes de production peuvent aussi varier, selon notamment la qualité du fourrage. Daprès un éleveur, cette technique na d'intérêt économique que si elle permet une augmentation de la production dau moins 2 litres de lait par jour et par vache, ce qui nest pas toujours le cas.
- N° Biopresse :
- 243
- Commande possible de photocopies :
- Oui
- Appartenance :
- ABioDoc