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Coup d'œil sur la commercialisation de la viande biologique en Bourgogne : « Produire et vendre sa viande, ce sont deux métiers différents ! » (2018)
- Auteurs :
- Lola JEANNINGROS, Auteur
- Type de document :
- Article
- Article en page(s) :
- p. 5-6 (2)
- Langues:
- Français
- Plan de Classement :
- MA FIL (Marché Filière)
- Thésaurus :
- BOURGOGNE CHIFFRE COMMERCIALISATION CONSOMMATION ALIMENTAIRE DISTRIBUTION ELEVAGE BIOLOGIQUE ENGRAISSEMENT ENTREPRISE FILIERE COURTE FILIERE LONGUE FILIERE VIANDE FRANCE PRODUIT BIOLOGIQUE
- Résumé :
- Cet état des lieux de la commercialisation de viandes biologiques en Bourgogne débute par la présentation de la SICABA (Société d’Intérêt Collectif Agricole de Bourbon l’Archambault) qui joue un rôle majeur dans la commercialisation des viandes bio sur ce territoire. La SICABA est spécialisée dans la distribution de viandes sous signes officiels de qualité et elle a été la première structure de ce type à être certifiée en AB en 1992. Depuis 2013, la SICABA travaille avec la marque bio « Cœur de Terroir », dont le cahier des charges repose sur la localisation de l’élevage, sa taille et la qualité bouchère des animaux. Ainsi, 48 éleveurs profitent d’une plus-value de 0,20 à 0,25 €/kg. Les filières de viande bio sont ensuite abordées, avec une description du contexte général et de la consommation française qui ne cesse de croître et qui s’installe dans le quotidien des Français. La viande bio est principalement distribuée par les GMS, qui absorbent la moitié des ventes (données de l’Agence BIO de 2016). Les magasins spécialisés et les boucheries représentent chacun 15 % des ventes, la vente directe 10 % et la restauration hors domicile 9 %. L’article se focalise ensuite sur la production et la valorisation des viandes biologiques en Bourgogne. Les filières manquent d’animaux finis (seulement 65 % des femelles sont engraissées et 15 % des mâles). En plus des freins techniques liés à l’engraissement, les débouchés actuels ainsi que les aides n’incitent pas à le pratiquer : les animaux finis sont principalement commercialisés dans les filières longues et les aides sont basées sur les vêlages. Les problématiques sont encore plus nombreuses pour vendre en circuit court, avec notamment l’accès aux outils d’abattage et de transformation qui est de plus en plus difficile. Pour améliorer la commercialisation de leurs animaux, plusieurs solutions sont envisagées par les éleveurs : effectuer un engraissement commun en coopérant avec des céréaliers ; miser sur le groupe pour diversifier les produits proposés ou sur la reconnaissance des spécificités des produits bio. Dans tous les cas, les éleveurs reconnaissent l’importance d’adapter leurs produits et leurs modes de commercialisation au contexte mouvant de ces dernières années.
- N° Biopresse :
- 251
- Commande possible de photocopies :
- -
- Appartenance :
- ABioDoc