Dossier : Alternatives au labour (2019)
- Auteurs :
- Jean-Martial POUPEAU, Auteur
- Type de document :
- Article
- Article en page(s) :
- p. 26-36 (11)
- Langues:
- Français
- Plan de Classement :
- PV GRC (Production Végétale Grandes Cultures)
- Thésaurus :
- AGRICULTURE BIOLOGIQUE BAS RHIN COUVERT VEGETAL FERTILITE DES SOLS GRANDE CULTURE GROUPE D'AGRICULTEURS INDRE ET LOIRE INTERVIEW MATERIEL AGRICOLE NON LABOUR ORNE RENDEMENT SEMIS DIRECT TARN TECHNIQUE CULTURALE TECHNIQUE CULTURALE SIMPLIFIEE TEMOIGNAGE TRAVAIL SUPERFICIEL VENDEE
- Résumé :
- Le labour est de plus en plus délaissé en agriculture biologique au profit de méthodes alternatives (TCS, strip-till, semis direct sous couvert). Le défi à relever est de taille : il faut continuer à maîtriser le salissement des parcelles et à conserver une dynamique de minéralisation. Ce dossier, constitué de six articles dont cinq sont des témoignages dagriculteurs, apporte quelques exemples et données techniques en lien avec cette problématique. Joseph Pousset, agriculteur bio depuis 1979 et en sans labour depuis 1991, auteur et conseiller agricole, est tout dabord interviewé sur sa vision du labour et sur le concept dagriculture de conservation. Les différentes raisons qui poussent de nombreux agrobiologistes à ne plus utiliser le labour sont ensuite décrites, ainsi que les difficultés que cela entraîne. Le troisième article est consacré au groupe déchanges TCS en bio, créé en 2017 en Vendée. Julien Guéneau, agriculteur appartenant à ce groupe, décrit ses pratiques. Vient ensuite le témoignage de Frédéric Barbot. Il cultive 360 ha en bio en Indre-et-Loire. Son système repose sur un travail du sol superficiel et sur une forte présence des légumineuses. Michel Roesch, agriculteur basé dans le Bas-Rhin et converti au bio depuis 2009, explique comment il arrive à poursuivre le travail du sol simplifié quil a initié en conventionnel. Il décrit aussi limportance des couverts végétaux pour améliorer la fertilité de ses sols. Enfin, Philippe Nouvellon et Luc Devienne exploitent 200 ha dans le Tarn (dont 40 ha en conversion bio). Ils ont arrêté de labourer suite à la baisse de fertilité de leur sol, mais, malgré plusieurs ajustements de leurs itinéraires techniques, leurs rendements ont décroché.
- N° Biopresse :
- 256
- Commande possible de photocopies :
- Oui
- Appartenance :
- ABioDoc