Dossier : Bio : De la difficulté dengraisser tous les mâles bio (2019)
- Auteurs :
- François D'ALTEROCHE, Auteur
- Type de document :
- Article
- Article en page(s) :
- p. 18-33 (14)
- Langues:
- Français
- Plan de Classement :
- PA ELV (Production Animale Elevage)
- Thésaurus :
- ALIMENTATION DES ANIMAUX BOEUF BOVIN VIANDE CHER CHIFFRE COMPLEMENT ALIMENTAIRE COMPLEMENTATION CONDUITE TECHNIQUE CROISSANCE DES ANIMAUX ELEVAGE BIOLOGIQUE ENGRAISSEMENT ENRUBANNAGE ENSILAGE ETUDE EXPERIMENTATION FERME EXPERIMENTALE FILIERE VIANDE FINITION FOURRAGE FRANCE HAUTE VIENNE INDRE INTERVIEW MAINE ET LOIRE MÂLE OFFRE ET DEMANDE PATURAGE PATURAGE TOURNANT PRECOCITE RACE BOVINE RATION ALIMENTAIRE RECHERCHE REGLEMENTATION RESULTAT TECHNICO-ECONOMIQUE TEMOIGNAGE VEAU VEAU SOUS LA MERE VIANDE BOVINE
- Résumé :
- En production bovin viande biologique, le constat est double : la demande et loffre sont en croissance (les tonnages danimaux allaitants abattus ont plus que doublé en 10 ans), mais le potentiel de production des cheptels bovins biologiques est loin dêtre valorisé dans sa totalité en AB. En majorité, les éleveurs valorisent en bio essentiellement les femelles, écoulant le plus souvent les mâles en broutards dans le circuit conventionnel, avec des prix de vente souvent pénalisés pour cause danimaux trop légers car non complémentés. Produire de jeunes taurillons en AB est difficile car la part de concentrés dans la ration journalière est limitée et que le coût des concentrés biologiques est élevé. Face à cela, nombre déleveurs sengagent dans la production de veaux (veau de lait sous la mère, veau rosé, veau dAveyron...). Lautre alternative est la production de bufs, avec le problème de leur longue immobilisation sur pied et leurs besoins en place ou en stock de fourrages. Néanmoins, cette production permet de fournir une viande finie avec un minimum de concentrés. Lenjeu est souvent de réduire lâge dabattage, en valorisant au mieux le pâturage et les fourrages ou en travaillant aussi sur la génétique (doù la question des atouts possibles de races plus précoces que les races françaises). Pour éclairer ces questions, ce dossier présente les conduites menées sur deux fermes expérimentales, toutes deux en race Limousine : celle de la Ferme des Bordes qui produit des bufs lourds, tardifs (autour de 38 mois) mais valorisant bien les fourrages grossiers, et celle de la Ferme de Thorigné dAnjou, qui commercialise des bufs gras, lourds mais abattus à un peu plus de trente mois. Ce dossier présente aussi un élevage en Haute-Vienne qui commercialise tous ses mâles, soit en veaux sous la mère, soit en bufs dun peu plus de 30 mois. Le dernier cas présenté est celui dun GAEC dans le Cher qui soriente vers le veau rosé mais teste aussi la production de JB finis après un second passage à lherbe.
- N° Biopresse :
- 259
- Commande possible de photocopies :
- Oui
- Appartenance :
- ABioDoc