Culture du poivron chez Michel Tamisier, dans le Vaucluse : Un itinéraire bien rodé (2019)
- Auteurs :
- Frédérique ROSE, Auteur
- Type de document :
- Article
- Article en page(s) :
- p. 38-39
- Langues:
- Français
- Plan de Classement :
- PV MAR (Production Végétale Maraîchage)
- Thésaurus :
- AGRICULTURE BIOLOGIQUE BANDE FLEURIE GREFFE IRRIGATION ITINERAIRE TECHNIQUE LUTTE BIOLOGIQUE MARAICHAGE POIVRON PROTECTION DES VEGETAUX PUCERON TEMOIGNAGE TUNNEL VAUCLUSE
- Résumé :
- Michel Tamisier, maraîcher bio dans le Vaucluse, partage l’itinéraire technique de sa culture de poivron. Chaque année, il achète 2 000 plants qu’il greffe et produit en moyenne sur 1 200 m² sous serre. Le greffage, plus le choix de la variété Almuden, sont faits dans l’objectif de sécuriser la production. Pour la plantation, Michel s’arrange pour qu’aucune solanacée ne soit produite au même endroit à moins de 5-6 ans d’intervalle. L’engrais vert est broyé en août-septembre et l’irrigation est maintenue pendant l’hiver pour garder un niveau d'humidité satisfaisant. En janvier-février, le travail du sol est achevé et les poivrons sont plantés fin mars, tous les 40 cm, dans un premier temps dans des petits tunnels en raison des nuits encore froides. Une fois les tunnels enlevés, l’aspersion complète l’arrosage au goutte-à-goutte pour aider le poivron à s’ancrer. Des cannes sont plantées tous les deux mètres et les plantes attachées au fur et à mesure pour une conduite en buisson. Les bourgeons situés en dessous des principales branches sont retirés. Contre les pucerons, Michel Tamisier utilise des auxiliaires Aphidius lâchés dès l’enlèvement du tunnel (vers le 15 avril) et toutes les semaines jusqu’à la momification des pucerons. Pour le reste, la culture n’est pas trop touchée, mais Michel Tamisier a tout de même mis en place des bandes fleuries qui permettent d’héberger les auxiliaires. La récolte commence mi-juin.
- N° Biopresse :
- 260
- Commande possible de photocopies :
- Oui
- Appartenance :
- ABioDoc