C2 et protéagineux seraient-ils les premières victimes du développement de lAB et de la nouvelle réglementation européenne ? (2019)
- Auteurs :
- Vincent HOUBEN, Auteur
- Type de document :
- Article
- Article en page(s) :
- p. 4-5 (2)
- Langues:
- Français
- Plan de Classement :
- MA FIL (Marché Filière)
- Thésaurus :
- AGRICULTURE BIOLOGIQUE ALIMENTATION DES ANIMAUX APPROVISIONNEMENT CONVERSION ELEVAGE BIOLOGIQUE FILIERE OLEOPROTEAGINEUX FRANCE GRANDE CULTURE MARCHÉ MONOGASTRIQUE OFFRE ET DEMANDE PORCIN PRODUIT EN CONVERSION PROTEAGINEUX REGLEMENTATION EUROPEENNE TENEUR EN PROTEINES VOLAILLE
- Résumé :
- Alors que la conversion des surfaces céréalières et doléo-protéagineux a bondi à léchelle nationale de 140 % depuis 2015, le marché des C2 risque dêtre prochainement perturbé, et plus particulièrement celui des protéagineux. Pour linstant, les cultures en C2 peuvent être incorporées à hauteur de 30 % dans lalimentation animale. Au vu des surfaces en C2 et des rendements relatifs C2/AB, la production de C2 est actuellement proche de cet équilibre, voire excédentaire pour certaines espèces. Ce marché est donc déjà sous tension. En 2021, la nouvelle réglementation va limiter lincorporation de C2 à 25 %, ce qui va générer un déséquilibre. Le passage au 100 % bio (contre 95 % actuellement) des aliments pour les volailles et les porcs risque aussi de déstructurer le marché des protéagineux. Actuellement, la part autorisée daliments non AB était généralement constituée de protéines « dopées » en acides aminés essentiels soufrés (amidon de pomme de terre...). Le passage au 100 % bio ne va plus permettre cette pratique. Comme le tourteau de soja est actuellement la seule solution opérationnelle, ce changement va sûrement conduire à ce que cette culture soit la seule source de protéines au détriment des pois, féveroles et autres protéagineux.
- N° Biopresse :
- 265
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- Appartenance :
- ABioDoc