Elevage : Choisir l'alimentation lactée des jeunes caprins (2020)
- Auteurs :
- Frédéric RIPOCHE, Auteur
- Type de document :
- Article
- Article en page(s) :
- p. 38-43 (6)
- Langues:
- Français
- Plan de Classement :
- PA ELV (Production Animale Elevage)
- Thésaurus :
- ACIDIFICATION ALIMENTATION DES ANIMAUX ALLAITEMENT ALLAITEMENT SOUS LA MERE ARDECHE AUVERGNE-RHONE-ALPES CAEV CAPRIN CHEVREAU CHEVRETTE DEUX SEVRES ELEVAGE BIOLOGIQUE FRANCE HAUTE LOIRE INTERVIEW JEUNE ANIMAL LAIT ACIDIFIÉ LAIT DE VACHE LOIRE MAINE ET LOIRE POUDRE DE LAIT PRATIQUE D'ELEVAGE PROJET DE RECHERCHE DEVELOPPEMENT REGLEMENTATION SANTE ANIMALE TEMOIGNAGE TOURAINE
- Résumé :
- Problèmes sanitaires, coût, travail, nouvelle réglementation autant de facteurs à prendre en compte pour choisir ses pratiques dallaitement des chevreaux en élevage bio, entre lait maternel, de vache, en poudre, ou encore lait acidifié ou thermisé. En Auvergne-Rhône-Alpes, des travaux ont été conduits de 2016 à 2019 pour étudier plusieurs de ces pratiques, avec un premier résultat-clé : lacidification du lait maternel napporte pas de solution miracle au niveau sanitaire. En effet, cette technique ne permet pas un assainissement pour les virus responsables du Caev et les mycoplasmes. Par contre, cela peut être une solution pour limiter les diarrhées et le travail de distribution, ce lait pouvant être donné en une fois, avec mise à disposition pendant 12h dans un multi-biberon à température ambiante. Pour le lait de vache, lacidification peut le rendre plus digestible, mais il faut pouvoir sapprovisionner facilement et bien sûr en AB. La thermisation du lait maternel reste la meilleure solution pour le volet sanitaire mais le travail peut sen trouver fortement augmenté, en particulier selon le matériel utilisé. Le taxi-cuve est un matériel intéressant mais coûteux. S'il est encore possible, en 2020, en élevage biologique, d'utiliser du lait en poudre conventionnel (pour raison sanitaire), la future législation vise au 100 % bio. Certes, il existe aujourdhui des laits reconstitués bio, mais ils restent chers et la présence dans leur composition de certaines matières grasses végétales pose problème avec le nouveau cahier des charges. Autre pratique : le lait sous la mère mais avec des risques sanitaires. Il nexiste donc pas de solution idéale et les éleveurs, comme le montrent les témoignages repris dans ce document, ont des pratiques diversifiées selon leur système. Par ailleurs, leurs questionnements restent nombreux, en particulier face à la nouvelle législation.
- N° Biopresse :
- 268
- Commande possible de photocopies :
- Oui
- Appartenance :
- ABioDoc