Sols vivants : Viser lautonomie en fertilisation (2020)
- Auteurs :
- Jean-Martial POUPEAU, Auteur
- Type de document :
- Article
- Article en page(s) :
- p. 34-36 (3)
- Langues:
- Français
- Plan de Classement :
- PV FER (Production Végétale Fertilisation)
- Thésaurus :
- AGRICULTURE BIOLOGIQUE AUTONOMIE COMPOST COUVERT VEGETAL ECHANGE AGRICOLE FERTILISATION FERTILISATION AZOTEE FERTILITE DES SOLS FRANCE FUMIER GRANDE CULTURE LEGUMINEUSE FOURRAGERE LUZERNE POLYCULTURE ELEVAGE RELATION ÉLEVEUR CÉRÉALIER ROTATION DES CULTURES SOL TECHNIQUE CULTURALE TEMOIGNAGE
- Résumé :
- Certains céréaliers bio ont pour volonté dassurer la fertilité de leurs sols sans intrants extérieurs. Pour cela, ils mobilisent différents leviers : restituer les légumineuses fourragères au sol, maximiser le rôle des couverts, utiliser du compost produit sur la ferme Cet article revient sur les pratiques de quatre producteurs bio. Armand Gois est céréalier sur 321 ha, dans lYonne. Il implante une luzerne (en association avec du trèfle violet et du trèfle blanc) en tête de rotation, pour deux ans, et restitue lintégralité de cette culture au sol. Ceci lui permet de ne pas utiliser de fertilisant dans la rotation, à lexception dun apport de compost de déchets verts. Samuel Savaton est installé sur une ferme en polyculture-élevage, en Indre-et-Loire, et travaille des terres à façon (en bio). Ses parcelles sont à la troisième répétition du cycle maïs-tournesol-avoine, pois dhiver-blé et pois dhiver, et ce, sans avoir apporté de fertilisants extérieurs. La fertilisation repose uniquement sur les cultures de pois et sur linsertion dun mélange vesce-avoine détruit avant le maïs. Romain Lhopiteau est céréalier en Eure-et-Loir. Pour gérer la fertilité de ses parcelles non irriguées, il implante de la luzerne quil vend à des éleveurs en échange de fumier. Il réalise ensuite son propre compost à partir de ce fumier et de déchets verts. Toutes les cultures, exceptés les protéagineux, en reçoivent 8 à 20 t/ha. Enfin, Bertrand Gautron est polyculteur-éleveur en Loire-Atlantique. Il est en bio depuis 25 ans. Les apports réguliers de matières organiques, la mise en place de couverts et un assolement diversifié sont pour lui les clés pour obtenir un sol vivant. Il épand, une année sur deux, 500 t de fumier de bovins issu de son cheptel. Il arrive ainsi à maintenir la fertilité de ses sols, voire à laméliorer.
- N° Biopresse :
- 271
- Commande possible de photocopies :
- Oui
- Appartenance :
- ABioDoc