Dossier : Bovins Bio : Des pistes pour réussir lengraissement (2020)
- Auteurs :
- Lucie POUCHARD, Auteur
- Type de document :
- Article
- Article en page(s) :
- p. 34-39 (6)
- Langues:
- Français
- Plan de Classement :
- PA ELV (Production Animale Elevage)
- Thésaurus :
- ALIMENTATION DES ANIMAUX AUTONOMIE ALIMENTAIRE BOEUF BOVIN VIANDE COMPLÉMENTATION CONDUITE D'ELEVAGE CROISEMENT ELEVAGE BIOLOGIQUE ENGRAISSEMENT EXPERIMENTATION FERME EXPERIMENTALE FINITION FRANCE JEUNE BOVIN MAINE ET LOIRE MELANGE CEREALIER PATURAGE PRAIRIE A FLORE VARIEE PRECOCITE PROJET DE RECHERCHE DEVELOPPEMENT PUY DE DOME RACE BOVINE ANGUS RACE BOVINE CHAROLAISE RACE BOVINE LIMOUSINE RACE BOVINE SALERS SYSTEME FOURRAGER SYSTEME HERBAGER TEMOIGNAGE ZONE DE MONTAGNE
- Résumé :
- La production de viande bovine biologique continue à se développer avec, par exemple, 5 % du troupeau allaitant français engagé en AB en 2019. Or, la finition rencontre certaines contraintes techniques en bio, notamment à cause du prix élevé des concentrés, ce qui incite à favoriser les ressources produites sur la ferme. Aussi, finir en bio sous-entend une gestion rigoureuse de lherbe, aussi bien pâturée que récoltée, comme le montre le témoignage de Jérôme Maugeais, naisseur-engraisseur dans le Maine-et-Loire, qui engraisse tous ses animaux pour la vente en filière longue, tout en étant autonome au niveau alimentaire. Cela demande aussi dadapter sa production au potentiel de son exploitation. La question de lâge à labattage est également à prendre en compte pour s'en sortir économiquement. La Ferme expérimentale de Thorigné-dAnjou a analysé les données recueillies sur 356 vaches limousines élevées en AB et suivies de 2000 à 2015. Les résultats obtenus montrent, en plus de fortes variations individuelles dans les performances des animaux, quengraisser des vaches de plus de six ans est moins rentable : « Les derniers kilos coûtent cher à produire ». Par ailleurs, produire des carcasses plus légères est une piste à étudier, même si les filières traditionnelles peinent à valoriser les plus légères. Avoir des animaux plus précoces serait une solution pour faciliter la finition en AB, soit grâce au croisement (par ex. avec de lAngus, piste étudiée sur la Ferme de Thorigné, mais aussi par lINRAE sur le site expérimental de Laqueuille, dans le Puy-de-Dôme), soit en faisant évoluer la génétique des races françaises, sélectionnées aujourdhui plutôt pour produire des broutards qui partent à l'engraissement à l'exploitation.
- N° Biopresse :
- 272
- Commande possible de photocopies :
- Non
- Appartenance :
- ABioDoc