Règlementation biologique : Des évolutions à partir du 1er janvier 2021 pour les élevages monogastriques (2021)
- Auteurs :
- Fabrice ROCHE, Auteur ; Tiffany MASSALVE, Auteur ; Dominique PLASSARD, Auteur ; ET AL., Auteur
- Type de document :
- Article
- Dans :
- PROFILBIO (N° 12 Mars 2021)
- Article en page(s) :
- p. 3-7 (5)
- Langues:
- Français
- Plan de Classement :
- PA ELV (Production Animale Elevage)
- Thésaurus :
- ALIMENTATION DES ANIMAUX BÂTIMENT AVICOLE BATIMENT D'ELEVAGE EFFLUENT ELEVAGE BIOLOGIQUE EUROPE FRANCE LOGEMENT DES ANIMAUX MONOGASTRIQUE NOUVELLE-AQUITAINE PARCOURS PLEIN-AIR PORCIN POULE POULET DE CHAIR POULETTE PROJET DE RECHERCHE DEVELOPPEMENT REGLEMENTATION REGLEMENTATION EUROPEENNE VOLAILLE
- Résumé :
- Cet article fait le point sur lévolution de la réglementation biologique pour les élevages de monogastriques. Ainsi, depuis le 1er janvier 2021, les effluents délevages industriels ne sont plus autorisés sur les terres biologiques ; les fabricants de fertilisants disposent dun an pour vendre leurs stocks de fertilisants qui en contiennent et les producteurs de 2 ans pour les utiliser. Parmi les évolutions applicables au 1er janvier 2022, figurent : linterdiction de lintroduction de poulettes âgées de moins de 18 semaines non certifiées bio ; des changements dans les densités danimaux et les conditions de logement en élevage avicole, avec compartimentation des lots ; lobligation, dès le plus jeune âge des poulettes, dun accès continu, en journée, à un espace plein air ; le passage à un lien au sol de 30 % ; des formulations alimentaires 100% bio, avec maintien de la dérogation, jusquen 2025, des 5% dalimentation non bio pour les seuls porcs de moins de 35 kg et pour les jeunes volailles de moins de 18 semaines. Sil est prévu des périodes transitoires pour permettre aux éleveurs de sadapter, se posent de nombreuses questions relatives aux : coûts dadaptation des bâtiments ; performances technico-économiques des élevages avec le passage à des formulations 100 % bio, notamment en poules pondeuses ; valorisation des parcours pour répondre, au moins en partie, au surcoût de production lié au 100 % bio. Dautres interrogations concernent : la dépendance alimentaire, avec une demande accrue en protéines végétales biologiques, mais avec des surfaces de production insuffisantes en France et une concurrence avec lalimentation humaine ; les alternatives possibles au soja. La recherche, notamment au niveau européen, se poursuit.
- N° Biopresse :
- 281
- Commande possible de photocopies :
- Oui
- Appartenance :
- ABioDoc