La monotraite en élevage bovins lait : Vers une nouvelle pratique du métier ? (2022)
- Auteurs :
- Alexandre ROUMET, Auteur
- Type de document :
- Article
- Article en page(s) :
- p. 1-3 (3)
- Langues:
- Français
- Plan de Classement :
- PA ELV (Production Animale Elevage)
- Thésaurus :
- ASTREINTE BOVIN LAIT ELEVAGE BIOLOGIQUE FRANCE MAMMITE MONOTRAITE ORGANISATION DU TRAVAIL QUALITE DU LAIT SANTE ANIMALE TAUX BUTYREUX TAUX PROTEIQUE TEMOIGNAGE TEMPS DE TRAVAIL
- Résumé :
- Entre la traite, traditionnellement réalisée deux fois par jour, et l'astreinte, le métier d'éleveur laitier comporte des contraintes qui le rendent moins attrayant, notamment auprès des prochaines générations agricoles. Cependant, une évolution des pratiques sur la ferme peut aider à réduire les contraintes du métier, notamment en pratiquant la monotraite. Celle-ci peut être mise en place rapidement, elle est réversible et permet une organisation plus souple et lallégement de la journée de travail. Cela a été le choix de Dominique Garnier, éleveur bovins lait en GAEC depuis 1999, au départ à la retraite de ses associés. La perte de production laitière (située en moyenne entre 20 et 30 %)est compensée par des taux plus élevés, une meilleure valorisation de la viande et la réduction du coût alimentaire. Cependant, le passage d'un troupeau à la monotraite n'implique pas seulement des impacts économiques. De même que sur le plan humain, la monotraite a des effets bénéfiques sur la santé animale : moins de déplacements donc moins de boiteries, des vaches en meilleur état, moins fatiguées, plus joueuses... Un système qui, s'il implique quelques points de vigilance (ex : risques de mammites), a permis à Dominique de continuer à travailler dans de bonnes conditions.
- N° Biopresse :
- 291
- Commande possible de photocopies :
- Oui
- Appartenance :
- ABioDoc