Détail de l'éditeur
Documents disponibles chez cet éditeur


![]()
Adaptation d'un outil de dépistage des adultes de la cécidomyie des atocas
Annabelle FIRLEJ, Auteur ; Jonathan VEILLEUX, Auteur ; Franz VANOOSTHUYSE, Auteur | OTTAWA (1341, chemin Baseline, K1A 0C7, CANADA) : AAC (Agriculture et Agroalimentaire Canada) | 2014La cécidomyie des atocas est un ravageur dommageable pour les cultures de canneberges en régie biologique. Elle peut affecter jusqu'à 50 % de la production des tiges affectées par rapport aux tiges non affectées. La méthode actuelle de dépistage s'avère laborieuse, car elle se fait par l'observation de 1000 pousses en vue de déterminer un seuil de contamination. Cette étude voulait développer une méthode efficace et hâtive de dépistage des adultes afin de mieux planifier la gestion de ce ravageur. Le projet a évalué l'efficacité de deux pièges d'émergence à dépister les adultes de la cécidomyie des atocas dans les atocatières québécoises. Le CETAQ a réalisé le dépistage traditionnel des pousses alors que l'équipe du laboratoire PFI de l'IRDA a réalisé les relevés de populations des adultes dans les pièges d'émergence. Selon les données recueillies, le piège d'émergence à pétri a été le plus efficace à capturer les adultes de cécidomyie en 2012. Une corrélation de 88 % a été observée entre les populations des adultes observés en 2012 et 2013 et les larves observées dans les champs la semaine suivante. Cette nouvelle méthode donne de bons résultats alors qu'elle est trois fois moins chère que la méthode de dépistage traditionnelle. La dernière étape de cette approche consiste à déterminer un seuil d'intervention pour la cécidomyie des atocas.
![]()
Aménagement de filet de mailles faisant office d'écrans physiques dans des cultures de crucifères pour lutter contre la mouche du chou
La mouche du chou et les espèces apparentées causent des pertes importantes dans les productions de crucifères au Canada. En production biologique, deux composés phosphates, le chlorpyrifos et le diazinon, sont utilisés dans la lutte contre ces ravageurs mais font l'objet d'une réévaluation par l'agence de réglementation de la lutte antiparasitaire (ARLA). Une étude réalisée en 2011 et 2012 par Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) a permis d'évaluer les obstacles physiques pouvant protéger les cultures contre la mouche. Cette méthode, déjà éprouvée en Europe, fait partie des mesures préconisées dans la stratégie de lutte contre la mouche du chou. Deux types de filets ont été évalués en 2011 et trois en 2012 sur des sites au Nouveau-Brunswick, à Terre Neuve et en Nouvelle-Écosse. Des filets de mailles ont été appliqués sur des parcelles de cultures de rutabaga infestées de mouches du chou. La présence de mouche et l'évolution des mauvaises herbes ont été observées durant ces deux années d'étude. Selon les résultats, les trois types de filets ont fourni une protection adéquate contre la mouche du chou comparativement à l'utilisation du chlorpyrifos. Cependant, le desherbage mécanique exige le retrait temporaire des filets et doit être bien planifié en fonction de la croissance des mauvaises herbes et des populations de mouche du chou adulte.
![]()
![]()
Une approche systémique pour la lutte durable contre les sauterelles
La lutte contre les sauterelles représente un défi étant donné le caractère sporadique des infestations. La présence en nombre élevé de sauterelles peut entraîner l'élimination rapide de la végétation, ce qui laisse très peu de temps pour prendre des mesures de lutte. Cette fiche technique est un résumé des outils de lutte intégrée. Trois aspects sont à prendre en compte dans une lutte durable contre les sauterelles. Premièrement, il convient de distinguer les sauterelles nuisibles et des non nuisibles. Il existe plus de 80 espèces de sauterelles connues au Canada. Quatre d'entre elles sont ravageuses pour les grandes cultures. Il faut savoir que toute sauterelle qui prend son envol avant le mois de juin, qui chante, qui possède des ailes de couleur vive, et qui ne cause pas de dommage lié au broyage n'est pas un ravageur. Les sauterelles nuisibles éclosent à la fin de mai et au début de juin, sont de couleur brune ou noire et leurs ailes sont petites. Deuxièmement, des indicateurs précoces du risque des sauterelles doivent être identifiés. Les principaux facteurs qui indiquent la possibilité d'une infestation sont la météo et l'abondance des ufs au printemps. Troisièmement, un biopesticide peut être utilisé pour les combattre. Actuellement, un processus d'homologation est en cours au Canada pour un biopesticide. Ce dernier, le Metarthizium anisopliae, souche S54, est un champignon insecticide à effets hautement biocides. Un taux de mortalité de 100 % a été observé dans les sept à neuf jours suivant la pulvérisation des spores. Ne pouvant prévoir d'année en année la propagation des sauterelles ravageuses, on peut obtenir des pratiques durables en matière de lutte contre les sauterelles en combinant l'identification exacte des ravageurs avec des outils de prédiction des risques et des produits à risque réduit, notamment les biopesticides, dans une approche systémique biologique.
![]()
Le bio en serre: mirage ou réalité?
L'agriculture biologique soutient la santé des sols, des écosystèmes, et de la population. Elle fait l'objet d'une demande croissante de la part des consommateurs en Europe et en Amérique. Des chercheurs d'Agriculture et Agroalimentaire Canada ont analysé la performance de la production agricole biologique en serre en développant des axes de recherche. De nombreux paramètres ont été pris en compte et les résultats ont permis de comparer la serriculture biologique à la serriculture conventionnelle. La fertilisation biologique favorise l'activité biologique du sol. Les espèces/cultivars répondent différemment à la fertilisation suivant qu'il s'agit de la régie biologique ou conventionnelle. Dans la régie biologique des concombres, des tomates et du poivron, une application de fertilisants organiques à dose inférieure ou égale à celle recommandée donne de bons résultats, mais le dépassement de dose recommandée affecte négativement la production du poivron et du concombre. Les mottes cubiques et le vermicompost n'ont pas eu des effets supplémentaires. Dans les serres semi-fermées, la température et l'humidité doivent être contrôlées durant la saison de production. En conclusion, le bio en serre est réaliste, car la productivité, la qualité des produits et les opportunités de marchés le permettent. Il a été prouvé que le bio apporte des bénéfices environnementaux et confèrent des gains aux consommateurs. La serriculture biologique suppose toutefois du producteur un savoir-faire, une gestion stricte et un cahier de charge.
![]()
![]()
CIPRA : Centre informatique de prévisions des ravageurs en agriculture - Guide des cultures
Dominique PLOUFFE, Auteur ; Gaétan BOURGEOIS, Auteur ; Nathalie BEAUDRY, Auteur ; ET AL., Auteur | OTTAWA (1341, chemin Baseline, K1A 0C7, CANADA) : AAC (Agriculture et Agroalimentaire Canada) | 2014Le Centre informatique de prévisions des ravageurs en agriculture (CIPRA) a été mis au point par l'équipe de recherche en bioclimatologie et modélisation d'AAC/CRDH à Saint-Jean-sur-Richelieu. Ce logiciel utilise des modèles prévisionnels pour estimer le développement des ravageurs (insectes et maladies), des cultures (phénologie) et de certains désordres physiologiques post-récolte en s'appuyant sur des données et des prévisions météorologiques. Le Guide des cultures de CIPRA est un document scientifique qui rassemble les informations pertinentes aux modèles et présente une brève description des ravageurs. Les paramètres des modèles implantés y sont expliqués : il s'agit généralement des degrés-jours accumulés pour chaque seuil de développement, des températures de base et optimales de développement, de la méthode de calcul et de la date de début des calculs. Une section « Interprétation de la courbe » explique le contexte dans lequel chaque modèle peut être utilisé. « Référence du modèle » cite la provenance de celui-ci lorsqu'il est tiré de la littérature ou lorsqu'il s'agit d'un modèle développé par l'équipe de bioclimatologie et modélisation d'AAC/CRDH, les conditions dans lesquelles il a été calibré et validé de même que les auteurs de la recherche. Le guide inclut près de 50 modèles pour plus de 15 cultures établies au Québec. Parmi ceux-ci, on retrouve 31 modèles d'insectes, 10 de maladies, 5 de phénologie et 2 de désordres physiologiques post-récolte dans la pomme. Comme il s'agit d'un logiciel en constante évolution, le guide sera mis à jour régulièrement avec l'ajout de nouveaux modèles.
![]()
Dissémination de une guêpe parasitoïde comme moyen de lutte biologique contre la teigne du poireau au Canada
La teigne du poireau est un ravageur qui s'attaque aux feuilles de diverses plantes appartenant au genre Allium. Cette espèce envahissante originaire d'Europe s'est établie au Canada, notamment en Ontario et à certains endroits du Québec, depuis les années 90. Dans le cadre du programme de réduction des risques liés aux pesticides du Centre de lutte antiparasitaire, un système de lutte antiparasitaire intégrée combinant l'utilisation de D. pulchellus avec d'autres méthodes à risque réduit a été conçu et mis en uvre dans des exploitations d'ail de la vallée d'Ottawa, dans l'est du Québec. Cette stratégie a été expérimentée par les chercheurs d'Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) en collaboration avec le CABI (un centre de recherche suisse). Des essais ont été réalisés en 2010 et 2011 sur des parcelles d'ail où des filets de mailles ont été installés afin d'évaluer leur niveau de protection contre la teigne de poireau. D'autres parcelles ont été ensemencées de guêpes parasitoïdes et des dispositifs ont été mis en place pour évaluer l'évolution de la population de ces guêpes. Les dommages causés par la teigne ont été moins nombreux (voire inexistant dans certaines parcelles en 2012) dans les plants protégés par les filets de mailles que dans les plants sans protection entre 2010 et 2012. Les guêpes réussissent à passer l'hiver dans l'est de l'Ontario. Les taux de parasitisme immédiat peuvent aller jusqu'à 50 % si les agents de lutte biologiques sont disséminés à temps et en nombre suffisant. Des activités de diffusion et de vulgarisation ont été effectuées dans le cadre de cette étude.
![]()
Élaboration d'une approche de lutte intégrée contre la teigne du poireau : 10 années de recherche concertée, de développement et de transfert des connaissances
La teigne du poireau est un ravageur qui attaque l'oignon, l'ail et le poireau. Elle attaque les jeunes feuilles et les fleurs. Ces attaques affaiblissent la plante et la flétrissent, rendant la récolte invendable. Ce ravageur est présent depuis l'est de l'Ontario jusqu'au sud de l'état de New York. Des recherches ont été effectuées par le Centre de lutte antiparasitaire d'Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) afin d'approfondir les connaissances sur le cycle biologique de cet insecte et d'étudier les effets d'un parasite (Diadromus pulchellus) comme agent de lutte biologique ainsi que les effets d'autres moyens de lutte comme les biopesticides ou encore les minitunnels. Ces recherches ont montré que la teigne du poireau a besoin de 441,7 degrés-jour pour effectuer un cycle uf-adulte. Elle est capable de donner naissance à 3 générations par an dans ses meilleures conditions climatiques. La guêpe parasite D.pulchellus est très efficace, elle a un cycle biologique calqué sur celui de la teigne et il a été prouvé que son introduction au Canada était sans danger. Elle a été autorisée en automne 2009. En ce qui concerne les biopesticides, les plus efficaces sont les produits à base de Spinosad. Ce composé réduit significativement les effectifs larvaires de la teigne, c'est pourquoi plusieurs produits phytosanitaires à base de Spinosad sont homologués aujourd'hui. Enfin, les minitunnels se sont révélés aussi efficaces que les biopesticides, car ils empêchent les femelles de déposer leurs ufs sur les plantes. Ces travaux améliorent l'état des connaissances dans la lutte intégrée contre la teigne du poireau.
![]()
Évaluation du Munger Vinegar Plus contre les cypéracées et les joncacées dans les cultures de canneberge
Nancy CAIN, Auteur ; Jim JOTCHAM, Auteur | OTTAWA (1341, chemin Baseline, K1A 0C7, CANADA) : AAC (Agriculture et Agroalimentaire Canada) | 2014L'effet des mauvaises herbes sur le rendement et la qualité de la canneberge préoccupe grandement les producteurs au Canada. Le marché de la canneberge est actuellement évalué à 73,5 millions de dollars pour une production d'environ 79 000 tonnes métriques chaque année. Pour lutter contre les mauvaises herbes en production de canneberge biologique, les producteurs canadiens ont retenu le vinaigre horticole Plus de Munger (MHVP) comme solution prioritaire. Le MHVP (20 % d'acide acétique) est utilisé comme herbicide foliaire non sélectif de postlevée. En 2013, des chercheurs d'Agriculture Canada (AAC) ont réalisé deux essais au champ visant à évaluer l'efficacité du produit contre les Cypéracées dans des cannebergières d'Ontario et de Nouvelle-Écosse. Des concentrations de 3 et 6 % volume par volume (v/v), et des injections du produit dans le sol à des concentrations de 6 et 9 % (v/v) ont été utilisées dans les traitements. Entre 1500 et 2000 L par hectare (L/ha) ont été appliqués. Les applications ont été réalisées le 23 juin et le 31 juillet en Ontario et le 6 juin et le 6 août en Nouvelle-Écosse. De l'eau a été appliquée comme traitement témoin. Les résultats de la présente étude semblent indiquer que, pour l'élimination des Cypéracées, le MHVP devrait être utilisé de façon localisée, à une concentration de 6 % en traitement foliaire ou de 9 % en injection dans le sol, et il ne devrait pas entrer en contact avec les plants de canneberge, y compris leur système racinaire. Aussi, le produit pourrait être appliqué à la volée, à des concentrations élevées, pour éliminer les Cypéracées avant l'établissement des nouvelles cannebergières.
![]()
Fiche d'information: transformation de la viande biologique
Le Règlement sur les produits biologiques (RPB) a été adopté afin que les produits alimentaires biologiques soient conformes aux Normes de certification canadiennes. Le présent document traite en particulier de la transformation et du maintien de l'intégrité biologique de la viande. Ceci signifie que le bétail et la viande ne sont pas compromis (par amalgame ou contamination) dans toutes les étapes de la production ou de la transformation. Pour ce faire, un système de tenue de registres et un plan de production biologique doivent être respectés par les transformateurs. Le plan de production doit comprendre les éléments suivants : des procédures normalisées d'exploitation, une liste de produits nettoyants et d'assainissement figurant dans la liste des substances permises en bio, un système de tenue de registres pour le personnel ainsi que des protocoles de formation. Il est aussi question des différents intrants autorisés, soit les produits nettoyants, désinfectants et d'assainissement selon leur utilisation. Pour faciliter le choix des produits à utiliser, un répertoire canadien nommé IntrantBio est désormais disponible en ligne (www.intrantbio.ca). Dans le cas où la transformation est effectuée à titre de service pour un éleveur, l'intégrité biologique peut être maintenue soit : lorsque l'éleveur inclus la transformation dans son plan de production comme étant un processus hors ferme ou lorsque le transformateur obtient une attestation de conformité de la part d'un organisme de certification.
![]()
La gestion biologique de la fusariose et de la contamination par les mycotoxines dans le blé
Allen XUE, Auteur ; Yves DION, Auteur | OTTAWA (1341, chemin Baseline, K1A 0C7, CANADA) : AAC (Agriculture et Agroalimentaire Canada) | 2012Le blé est la principale culture au Canada et est cultivé dans la majorité des provinces. Cette production est menacée par la fusariose et la contamination en vomitoxine (DON) qui sont les problèmes les plus dommageables et économiquement importants. La fusariose occasionne des pertes de rendement estimées à 500 M$ par an et affecte l'efficacité alimentaire du blé attribuable à l'alimentation en grains contaminés en DON. Les pratiques culturales actuelles et les cultivars disponibles ne permettent pas un contrôle adéquat de ce problème. En culture conventionnelle, des fongicides synthétiques sont utilisés pour combattre ce fléau, mais aucun produit biologique n'est actuellement homologué au Canada. Deux chercheurs de l'est du Canada ont réalisé une étude qui vise à développer des moyens de lutte biologique contre la fusariose et l'accumulation du DON. Ils ont utilisé un procédé biologique de dépistage de microorganismes potentiels par antibiose in vitro où ils ont pu sélectionner 20 agents biologiques sur plus de 1600 souches. Selon les tests d'efficacité effectués sur ces 20 agents, le ACM941-CL01 a donné le meilleur résultat. Cet agent biologique a permis la réduction de l'incidence de la fusariose, des grains fusariés et du DON de plus de 60 % dans les essais en serre. Il a été utilisé comme traitement de semence entre 2001 et 2008 sur 10 environnements. Il a permis l'augmentation de l'émergence de 8 %, du rendement de 15 % et a réduit la pourriture des racines de 5 % comparé aux témoins. Malgré des résultats techniques moins impressionnants, l'effet de l'agent biologique n'est pas significativement différent des fongicides chimiques. D'autres validations préalables sont nécessaires en vue d'une homologation de cet agent biologique par l'ARLA.
![]()
Guide de planification du déplacement d'installations pour le bétail au Manitoba
La délocalisation des installations d'élevage est complexe à cause des implications techniques, environnementales et économiques qui en découlent. Ce guide, élaboré par Agriculture et Agroalimentaire Canada, a pour but d'informer et d'accompagner les entreprises dans la planification du déplacement d'installations des troupeaux dans une optique de réduction les risques de contamination des eaux de ruissellement et de surface. Il traite des aspects techniques, environnementaux et économiques de la délocalisation. Une présentation historique de la problématique démontre que le modèle colonial a résulté en des fermes qui se sont établies près des cours d'eau. Les fermes contiennent aujourd'hui 10 fois plus d'animaux qu'à l'origine et leur impact est d'autant plus important. La délocalisation des installations du bétail à une plus grande distance des cours d'eau offre de nombreux avantages tant au niveau de la production qu'aux niveaux environnemental et social. Le lessivage d'éléments nutritifs (particulièrement l'azote et le phosphore), de pathogènes, de sels et de résidus organiques nuisent à la qualité de l'eau et perturbent les écosystèmes aquatiques en augmentant l'eutrophisation et en créant de la turbidité. Avant de prendre sa décision de délocalisation de ses installations, le producteur doit évaluer les pertes potentielles de sa ferme. Les principales étapes à considérer pour un tel projet sont: évaluer les défis environnementaux des infrastructures actuelles (orientation, pente, texture du sol), évaluer les besoins en fonction de certains facteurs (capacité, accessibilité), s'assurer de la conformité avec la réglementation en vigueur, évaluer le site futur, concevoir le site et élaborer un budget détaillé, aménager les installations et nettoyer l'ancien emplacement. Finalement, deux exemples de producteurs avec les coûts de leurs projets sont exposés dans ce document.
![]()
Journée d'information Grandes cultures 2014: Épeautre de printemps et d'automne : résultats des essais de cultivars et de densité de semis
Isabelle DORVAL, Auteur ; Anne VANASSE, Auteur ; Denis PAGEAU, Auteur ; ET AL., Auteur | QUEBEC (QUEBEC) (2325 Rue de l'Université, G1V 0A6, CANADA) : UNIVERSITE LAVAL | 2014L'épeautre est une céréale peu exigeante en fertilisation et en opérations phytosanitaires. Cette culture est facile à implanter en agriculture biologique. Au Québec, des données sur la densité optimale de semis sont rares, voire inexistantes. Pourtant, plusieurs études européennes ont déjà abordé ce sujet et ont conclu que de faibles densités de semis peuvent conduire à un rendement optimal d'épeautre. Des chercheurs de l'Université Laval et d'Agriculture Agroalimentaire Canada (AAC) ont mis en place un projet de recherche afin d'évaluer l'effet de la densité de semis sur le rendement en grains et en paille de différents cultivars et lignée d'épeautre de printemps et d'automne, sous les conditions climatiques du Québec. Les essais d'épeautre de printemps ont été réalisés de 2011 à 2013 sur neuf années-site et 5 densités de semis ont été testées : 250, 300, 350, 400 et 450 grains/m². Pour l'épeautre d'automne, les essais ont été réalisés en 2011/2012 et 2012/2013 sur 4 années-sites et les densités de semis ont été de 200, 250, 300, 350 et 400 grains/m². . Les résultats indiquent que la densité de semis de l'épeautre n'a eu aucun effet marqué sur les rendements en grains vêtus, en grains nus et en paille. En conclusion, il serait possible d'obtenir un rendement adéquat au Québec en utilisant une densité de semis plus faible que celles actuellement utilisées dans la province.
![]()
Lutte contre les poux et les acariens de la galle chez les bovins
Les poux et les acariens de la gale nuisent à la santé des bovins. Ils sont moins présents chez les animaux bien nourris et en liberté qui développent un système immunitaire résistant. Des mesures préventives peuvent minimiser le risque de développement de ces parasites dans un troupeau. Lorsqu'ils sont présents dans une ferme, les producteurs biologiques utilisent des stratégies de gestion basées sur une méthode de lutte antiparasitaire intégrée. Les poux s'attaquent aux animaux soit en les piquant soit en suçant leur sang. Ils peuvent occasionner des démangeaisons externes et un manque d'appétit du bétail. Ils sont observés le plus souvent en hiver et peuvent être détectés à certains endroits préférés sur le corps du bovin. Les acariens de la gale peuvent être responsables des pertes de poils et des inflammations de la peau. Ils sont détectés aux extrémités des organes externes et sont abondants à la fin de l'hiver. Des mesures préventives comme l'installation d'un gratte-dos chimique, la quarantaine, l'exposition au soleil sont à privilégier. En cas d'infestation, de l'huile végétale, du savon non dilué, de la poudre d'ail sont des traitements biologiques assez efficaces. En cas d'échec de ces traitements biologiques, un parasiticide peut être utilisé mais l'animal risque de perdre son statut biologique.
![]()
Pratiques agricoles favorisant la répression des ravageurs des cultures par leurs prédateurs naturels
La lutte biologique conservative est un outil de gestion des ennemis de cultures. Cette méthode se base sur la répression des ravageurs par leurs prédateurs naturels. Cette étude s'était donnée pour objectif de faire une revue des recherches menées sur les pratiques agricoles qui peuvent favoriser la lutte biologique conservative et sur leurs applications potentielles aux principales cultures de l'Est du Canada, à l'exception des cultures maraîchères. Selon les documents consultés, cette méthode nécessite une connaissance des populations des ennemis naturels afin de créer les conditions pour une bonne diversité. Sinon, les interventions risquent d'augmenter le nombre de ravageurs et peuvent créer une interaction proie-proie négative. Certains aménagements de champ, comme les abris, des aires d'hibernation et de reproduction, permettent un développement des insectes nuisibles à l'extérieur des parcelles. Ces abris semi-naturels regroupent une grande variété d'ennemis naturels et 50 % en sont dépendants dans leur cycle de développement. La rotation des cultures, les cultures intercalaires, les bandes alternées, les couvre-sols de mauvaises herbes et des friches aménagées sont des pratiques agricoles qui favorisent l'implantation des ennemis naturels dans le champ pour les cultures annuelles. Pour les cultures pérennes, les techniques recommandées sont le paillis vivant, les vergers mixtes et les cultures intercalaires de plantes annuelles. Toutes ces interventions, notamment l'utilisation des zones non cultivées en périphérie des champs, doivent s'accompagner du bon choix d'espèce et du bon habitat. Ces conclusions provenant des études inventoriées montrent que certaines pratiques peuvent favoriser la lutte biologique conservative. Par contre, elles ne permettent pas de dire si ce mode de répression peut, à lui seul, être économiquement avantageux. D'autres études sont nécessaires afin d'évaluer la lutte conservative dans sa globalité.
![]()
![]()
Production de plantes ornementales sous fertilisation biologique
Valérie GRAVEL, Auteur ; Claudine MENARD, Auteur ; Martine DORAIS, Auteur | OTTAWA (1341, chemin Baseline, K1A 0C7, CANADA) : AAC (Agriculture et Agroalimentaire Canada) | 2012Le document présente les résultats du printemps 2011 d'un essai de fertilisation biologique d'une culture ornementale biologique ou écologique d'Impatiens et de Pétunias. Les chercheuses ont comparé deux cultivars de chaque plante, deux types de pots (pots en tourbe (Jiffy®) et pots de plastique standard), l'utilisation d'un inoculant (témoin non inoculé et inoculant Mycostop® (S. griseoviridis)), trois doses d'un fertilisant à base de farine de crabe et d'algues ainsi que trois doses de fertilisant de la compagnie Gaia green en plus d'un témoin en fertilisation conventionnelle (Nutricote). Les plants ont été évalués à 4 et 8 semaines en fonction d'un index de qualité, de la biomasse produite, du pH et de la CE ainsi que des analyses minérales.
info@agr.gc.ca