Détail de l'éditeur
Documents disponibles chez cet éditeur (3)
Ajouter à la sélection Affiner la recherche
Les dossiers d'Agropolis International n° 26 : Transformations agroécologiques pour des systèmes alimentaires durables
K. ATTA-KRAH, Auteur ; J.-L. CHOTTE, Auteur ; C. GASCUEL, Auteur ; ET AL., Auteur | MONTPELLIER (Avenue Agropolis, 34 394, FRANCE) : AGROPOLIS INTERNATIONAL | 2022Les questions urgentes de la transformation agroécologique allant vers des systèmes agroalimentaires durables ont conduit plus de 500 scientifiques (Cirad, CGIAR, INRAE et IRD), français et étrangers, à collaborer pour réaliser cette publication. Les auteurs mettent ainsi leur expertise au service des décisionnaires politiques, des services de vulgarisation, des ONG et des associations agricoles engagés dans la promotion de la transition agroécologique. Ce document présente des approches systémiques et transdisciplinaires de la recherche agricole, tenant compte de la multitude de liens qui existent entre l'agriculture, les systèmes alimentaires, les systèmes terrestres et aquatiques. Les actions publiques nécessaires sont aussi variées que la diversité des contextes et des besoins des systèmes alimentaires. La transition devra donc être coordonnée pour améliorer l’environnement, construire un système alimentaire équitable, participatif et juste. Ce document se décline en trois parties : 1 - Agroécosystèmes ; 2 - Systèmes alimentaires ; - Processus-clés, méthodes et outils pour l'agroécologie.
La rusticité : l'animal, la race, le système d'élevage ?
Les systèmes d'élevages pastoraux, dont une large partie de la ressource fourragère provient du pâturage d'espaces naturels, s'appuient essentiellement sur des races dites "rustiques", communément présentées comme des races animales capables de s'adapter à des conditions d'élevage comportant de multiples contraintes (climat, altitude, accès à la ressource, offre fourragère aléatoire...). Cette capacité d'adaptation attribuée aux races rustiques est-elle simplement liée à leur patrimoine génétique ? Ou bien est-elle acquise par la pratique en s'appuyant sur une certaine plasticité vis-à-vis du milieu ? Ou encore est-elle transmise par l'éducation des animaux (mère-petit ou éleveur-troupeau) ? Pourquoi et comment ces races rustiques sont-elles toujours au cœur de projets individuels ou collectifs ? Quelles dynamiques peuvent naître à partir de projets d'éleveurs - associés à d'autres acteurs de la recherche-développement - pour s'adapter sans cesse aux nouveaux enjeux agricoles et sociétaux ? La rusticité n'apparaît-elle donc pas comme l'expression d'une capacité d'adaptation à des situations inédites, voire improbables, bref au changement ? Et derrière les actions de maintien ou de relance de races locales, n'y a-t-il pas un besoin fort d'identification d'êtres humains à leur territoire ? Dans tous les cas, cette réflexion sur la rusticité nous ramène inévitablement à la dimension tout affective du lien fondamental entre les animaux et les hommes. C'était là l'objet du séminaire annuel 2010 de l'Association Française de Pastoralisme, que de croiser les regards sur ce thème complexe. La multiplicité des réponses (parfois contradictoires) que génère le souhait d'objectiver la rusticité amène finalement à la considérer davantage comme une notion subjective, comme un choix, une projection, une intention sur l'objet, de la part de celui qui l'énonce, faisant de cet objet un sujet capable d'exprimer sa rusticité...
Lutte biologique, biodiversité et écologie en protection des plantes
Au sommaire : Caractériser la biodiversité dans les agro-écosystèmes ; Comprendre et évaluer la diversité et ses interactions ; Gérer les populations ; Faire connaître la culture scientifique et technique ; Thématiques couvertes par les équipes de recherche.
agropolis@agropolis.fr