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La terre aux paysan·nes, l'agro-industrie hors champ ! : Décryptage et solutions face à l'accaparement des terres en France
Avec une importante partie de la population agricole approchant de l'âge de la retraite, prévue dans les dix prochaines années, la moitié des terres agricoles va changer de main. La taille moyenne des fermes a doublé en 30 ans pour atteindre 69 ha. Cependant, il existe des entreprises ou des personnes qui contrôlent des dizaines d'exploitations et totalisent des milliers d'hectares, qui ne sont pas comptabilisés dans le recensement agricole comme une seule exploitation. Avec leur puissance d'achat, ces propriétaires prennent le contrôle de toujours plus de terres, sans que les SAFER ne puissent réagir. L'accaparement des terres va souvent de pair avec l'agrandissement des exploitations et avec un modèle agricole hyper industrialisé, bloquant le développement de l'agroécologie. Dans ce rapport, les Amis de la Terre formulent des recommandations.
Crise agricole et crise alimentaire : Une alternative est possible : Des mesures concrètes pour répondre aux conséquences de la guerre et garantir une souveraineté alimentaire aux pays du Nord comme du Sud
Elyne ETIENNE, Auteur ; Alain DUCOS, Auteur ; Valentin BROCHARD, Auteur ; ET AL., Auteur | MONTREUIL (MUNDO M, 47 Avenue Pasteur, 93 100, FRANCE) : AMIS DE LA TERRE (LES) | 2022Si le conflit russo-ukrainien va avoir de lourdes conséquences sur la sécurité alimentaire mondiale, notamment via une flambée des prix, le contexte alimentaire qui préexistait va empirer les impacts de ce conflit. Avant lagression russe de lUkraine, linsécurité alimentaire dans le monde était déjà en hausse pour la sixième année consécutive : en 2020, 2,4 milliards de personnes en souffraient, que ce soit en Europe (10 % de la population touchée) ou ailleurs. LONU avait dailleurs tiré le signal dalarme quant au risque de crise alimentaire mondiale en 2022. Face à cette situation, lurgence, à court terme, est avant tout liée à laccessibilité à certaines denrées alimentaires pour les populations les plus vulnérables. Les Amis de la Terre, ainsi que 20 autres organisations signataires, saccordent à souligner que des mesures productivistes ne sauraient répondre aux enjeux de la crise alimentaire. Dabord parce que la corrélation entre disponibilité physique et accessibilité économique des aliments nest pas linéaire, et ensuite parce que la production agricole dans les pays du Nord est déjà très intensive (les marges de manuvre pour produire plus sont donc extrêmement faibles). De plus, les productions destinées directement à lalimentation humaine sont, aujourdhui, minoritaires en Europe : 63 % des terres arables sont destinées à lalimentation animale (hors prairies permanentes) et 5 % à des cultures de céréales pour les agrocarburants. Dans ce document, sont présentées des mesures qui permettraient d'atteindre la souveraineté alimentaire dans les pays du Nord comme du Sud, via une véritable transition, autour des points suivants : régulation des prix agricoles et alimentaires, mobilisation et juste répartition des stocks de céréales existants, réorientation vers lalimentation humaine des cultures utilisées en élevage industriel et pour la fabrication dagro-carburants.
La nature n'est pas à vendre ! : Respectons les droits des communautés. Empêchons la finance de s'emparer de la nature et du vivant !
Juliette RENAUD, Auteur ; Sylvain ANGERAND, Auteur | MONTREUIL (MUNDO M, 47 Avenue Pasteur, 93 100, FRANCE) : AMIS DE LA TERRE (LES) | 2012Ce document a été édité conjointement par Les Amis de la Terre France, Aitec (Association Internationale de Techniciens, Experts et Chercheurs) et Attac France (Association pour la taxation des transactions financières et pour l'action citoyenne). Présenté sous forme de dépliant, il synthétise les problématiques liées à l'économie contemporaine et à la financiarisation de la nature : - L'infiltration croissante de la finance dans les marchés de biens naturels existants (les acteurs financiers, les multinationales, General Motors au Brésil : le prix humain des 4x4 écologiques ?) ; - Les communautés prises en étau ; - Une "économie verte" qui aggrave la crise écologique ; - La nature, dernière lubie des financiers ; - Planète à vendre : la finance à l'assaut de nouveaux marchés (marchés du carbone, de l'eau et compensation biodiversité ). Le document présente aussi des alternatives pour protéger la nature : - Yasuni : la promesse difficile de laisser le pétrole dans le sol ; - Des biens naturels gérés par les communautés ; - Construire des sociétés soutenables, alliant justice sociale et écologique ; - Reconnaître les droits des peuples autochtones pour protéger les forêts ; - Une production décentralisée d'énergie propre sous contrôle citoyen... Le document est ponctué de recommandations destinées d'une part, aux pouvoirs publics à l'égard des marchés financiers, des entreprises et pour une participation citoyenne ; et d'autre part, aux citoyens.
Les écomatériaux en France : Etat des lieux et enjeux dans la rénovation thermique des logements
Lucie CONTEVILLE, Auteur ; Cyrielle DEN HARTIGH, Auteur | MONTREUIL (MUNDO M, 47 Avenue Pasteur, 93 100, FRANCE) : AMIS DE LA TERRE (LES) | 2009Après une introduction sur le contexte de la remobilisation des écomatériaux (paille, chanvre, lin, ouate de cellulose, plume de canard...) dans le cadre d'une rénovation thermique des logements, le dossier se divise en trois parties : - Les écomatériaux : une solution sociale et environnementale ? ; - Les freins au développement des écomatériaux ; - Les leviers de développement : organiser les professionnels, structurer les filières et assurer un égal accès aux écomatériaux.
Qui tire profit des cultures gm ? L'usage accru de pesticides : Résumé
"Une constatation-clé : les cultures GM n'apportent aucun bénéfice écologique, social ni économique", constate en préalable ce rapport des Amis de la Terre dont un résumé est publié par " Agriculture et Alimentation ". Premier constat : plus de 90 % de la surface plantée en OGM se situent dans cinq pays : Etats-Unis, Canada, Argentine, Brésil et Paraguay. Les Etats-Unis produisent 50% du total mondial et l'Argentine 20%. Aux Etats-Unis, en Argentine, au Paraguay et en Uruguay, les cultures GM occupent plus de 30% des surfaces cultivées, et dans les trois derniers pays, il s'agit surtout de soja pour l'exportation. Soja, maïs, coton occupent 95 % des surfaces plantées d'OGM. Le rapport souligne qu'aucun OGM n'assure un meilleur rendement, davantage de valeur nutritive, une résistance à la sécheresse ou la tolérance au sel. Les plantes GM résistantes aux herbicides ont des rendements inférieurs à ceux des variétés conventionnelles. Les OGM, mis actuellement sur le marché, ont, au plus, deux caractéristiques : ils supportent les herbicides et résistent à des insectes. La résistance aux herbicides entraîne l'utilisation de davantage d'herbicides, ce qui favorise le développement d'herbes résistantes. Les cultures GM servent à la nourriture d'animaux, à la production d'agrocarburants et à fabriquer des produits alimentaires destinés aux pays développés ; l'argument d'améliorer la sécurité alimentaire mondiale n'est donc pas de mise. En outre, la concentration des semences commerciales, entre les mains de quelques multinationales produisant des OGM, restreint le choix des agriculteurs et empêche le développement de nouvelles variétés de produits agricoles, sans oublier que le coût de ces semences augmente constamment. Ce document est téléchargeable à l'adresse : http://www.foei.org/fr/publications/pdfs/gmcrops2008execsummary.pdf
Qui tire profit des cultures gm ? Analyse des performances des cultures gm dans le monde (1996-2006)
La manipulation génétique est une technologie radicalement nouvelle que les scientifiques utilisent pour modifier l'ADN des organismes vivants. La manipulation génétique des végétaux en laboratoire commença dans les années 1980 avec de belles promesses : nourrir le monde, abolir la malnutrition. Le présent rapport donne une analyse critique dans le but de distinguer la réalité des mythes qui entourent les cultures génétiquement modifiées (GM), en se centrant sur la décennie pendant laquelle elles ont été introduites dans l'alimentation humaine et animale, c'est-à-dire de 1996 à nos jours.
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