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Biosécurité en élevage de porcs plein-air : Comprendre et se défendre !
La réglementation « biosécurité » et ses obligations de moyens est appliquée à l’ensemble des élevages de porcs, sans distinction, depuis 2020. Cette réglementation, pensée pour l’élevage confiné en bâtiment, impose des obligations de moyens rarement compatibles avec le fonctionnement et la configuration des élevages plein-air. Ce guide a pour objectif principal de faire connaître la réglementation telle qu’elle est actuellement en vigueur. Pour chaque point abordé (nettoyage des bâtiments et parcours, protéger sa ferme des contaminations extérieures, etc.), un encart apporte des éléments sur la compatibilité des mesures avec l'élevage plein-air. Chaque éleveur et chaque éleveuse peut également s’en saisir pour préparer d’éventuels contrôles « biosécurité », ou encore pour rédiger le plan de biosécurité (un document-type est proposé en annexe). Pour finir, la Confédération Paysanne formule des propositions pour faire évoluer la réglementation.
Guide : La gestion quantitative de l'eau en agriculture
Dans le contexte d'accélération du changement climatique, la question de la gestion quantitative de l'eau et de sa disponibilité pour l'agriculture est devenue d'autant plus cruciale que, dans toutes les régions de France, des projets très controversés de stockage de l'eau (les « méga-bassines ») ont émergé. La première partie de ce document fait le point sur les cadres réglementaires qui régissent l'usage de l'eau à l'échelle nationale, européenne et internationale. La seconde partie présente les institutions et les organisations qui mettent en œuvre les politiques liées à la gestion de l'eau. Les grands principes et les outils de la gestion de l'eau en France sont présentés dans la troisième partie (SDAGE, contrats de rivière...). La dernière partie de ce document est consacrée à des pistes de réflexion qui visent à s'orienter vers des solutions plus justes et réellement efficaces pour répondre aux enjeux actuels.
PNPP : Actes du colloque « Cultivons avec le vivant des alternatives aux pesticides » – 29-30 novembre 2022, Villeurbanne (Rhône)
Jean-François LYPHOUT, Auteur ; Bruno PRINTZ, Auteur ; Hélène TIBON, Auteur ; ET AL., Auteur | BAGNOLET (104 Rue Robespierre, 93 170, FRANCE) : CONFÉDÉRATION PAYSANNE | 2023Afin de favoriser l'autorisation et pour la reconnaissance des alternatives naturelles aux pesticides que sont les PNPP (préparations naturelles peu préoccupantes), un colloque a été organisé, les 29 et 30 novembre 2022, à Villeurbanne (69), par la Confédération paysanne nationale, l'ASPRO-PNPP (ASsociation pour la PROmotion des Préparations Naturelles Peu Préoccupantes) et Trame, en partenariat avec la FNAB, le Grab Avignon et AVSF. Ce colloque avait pour objectif de faire le point sur la réglementation, les pratiques et les recherches associées aux PNPP. Les interventions ont porté sur les thèmes suivants : 1 - La France veut réduire les pesticides mais elle bloque toujours les alternatives ; 2 - Subtilités et contradictions de la réglementation ; 3 - "Nous nous sentons dans notre droit, sinon dans notre devoir" ; 4 - PNPP en arboriculture ; 5 - PNPP et jardin créole ; 6 - Plaidoyer pour les hydrolats ; 7 - PNPP et ravageurs du pommier. En plus de la synthèse des présentations et des témoignages, ce document restitue également les échanges entre les participants et les pistes de développement qui ont été proposées.
La relocalisation de l’engraissement : Synthèse de l’étude menée de juin à décembre 2021
59 exploitations du réseau de la Confédération paysanne et de ses partenaires, dont une large part en agriculture biologique, ont été enquêtées en 2021, afin d’étudier les valorisations alternatives aux broutards pour les mâles allaitants et aux veaux de 8 jours pour les mâles laitiers. Les valorisations possibles pour les mâles, dans cet échantillon, sont : le bœuf, le taurillon et jeune bovin, le veau sous la mère (VSLM) et le veau de lait. Le document présente les caractéristiques des systèmes étudiés, les types de commercialisation utilisés, les caractéristiques de la production de VSLM et de bœufs, ainsi que les trajectoires de systèmes naisseurs à naisseurs-engraisseurs. Enfin, des systèmes d’engraissement sans naissage sont décrits. Pour conclure, le document dresse un rapide bilan et donne des perspectives quant à la relocalisation de l’engraissement.
Abattoirs paysans : Eleveurs, consommateurs, tous engagés ! Pour une fin de vie digne des animaux
Coline JOSSE, Auteur ; Martial GRANJON, Auteur ; Stéphanie MOULIN, Auteur ; ET AL., Auteur | LYON (58 Rue Raulin, 69 007, FRANCE) : RÉSEAU AMAP AUVERGNE-RHONE-ALPES | 2020Le projet TRAPPAPAE (TRAnsfert Par et Pour les Agriculteurs, Pour une transition Agro-Ecologique) a été lauréat du programme « Animation régionale des partenariats pour l’innovation et le développement agricole » de 2019. Dans le cadre de ce projet, le Réseau AMAP Auvergne-Rhône-Alpes a animé un groupe de travail sur la thématique de l’abattage de proximité, en collaboration avec la FADEAR et la Confédération paysanne. Les différents travaux effectués ont notamment conduit à la rédaction de cette brochure qui apporte un éclairage sur la situation de l’abattage en France et donne des arguments pour soutenir l’abattage de proximité. Elle commence par fournir des données chiffrées sur le nombre (en forte diminution) d’abattoirs en France. Elle explique ensuite pourquoi la réappropriation de l’abattage par les producteurs est un enjeu important pour développer des filières durables et de proximité. Elle s’appuie pour cela sur six principaux arguments : 1 – soutenir l’élevage paysan ; 2 – aider à atteindre la souveraineté alimentaire ; 3 – respecter la dignité animale ; 4 – garantir l’autonomie des paysans ; 5 – optimiser la qualité de la viande ; 6 – améliorer les conditions de travail des membres de cette filière.
Abattoirs paysans : Récits d’expériences de paysans et paysannes
Étienne SIGNOLET-BIGALLET, Auteur ; Amélie CHARVERIAT, Auteur ; Fabien CHAMPION, Auteur ; ET AL., Auteur | LYON (58 Rue Raulin, 69 007, FRANCE) : RÉSEAU AMAP AUVERGNE-RHONE-ALPES | 2020Le projet TRAPPAPAE (TRAnsfert Par et Pour les Agriculteurs, Pour une transition Agro-Écologique) a été lauréat du programme « Animation régionale des partenariats pour l’innovation et le développement agricole » de 2019. Dans le cadre de ce projet, le Réseau AMAP Auvergne-Rhône-Alpes a animé, en collaboration avec la FADEAR et la Confédération paysanne, un groupe de travail sur la thématique de l’abattage de proximité. Ce livret s’appuie sur les témoignages d'éleveurs engagés dans des projets d’abattoirs de proximité : Antoine Ponton, Bénédicte Peyrot, David Grangé, Émilie Jeannin, Jean-Marie Maurel, Nicolas Dreyer, Samuel Gantier, Stéphane Dinard, Valérie Dub. Leurs retours d’expériences ont permis d’identifier cinq facteurs favorables au développement de ce type d’abattage : 1 - le contexte de l’abattage en France qui interroge l’organisation du travail des éleveurs ; 2 - la mobilisation des consommateurs qui interpellent la profession agricole sur la nécessité d’augmenter la transparence à tous les niveaux de production ; 3 - l’attention portée à la bientraitance animale ; 4 - le collectif et l’accompagnement qui, pour la plupart des éleveurs interrogés, sont primordiaux pour la réussite d’un projet d’abattoir de proximité ; 5 - l'accès à des financements et la nécessité de partenaires sont essentiels à la pérennisation d’un tel projet.
Favoriser l'abattage de proximité : Guide pour les projets d'abattoirs paysans
Le nombre d’abattoirs, qui avoisinait 400 en 2003, a diminué pour atteindre 286 établissements en 2010, et 250 début 2019. La baisse du nombre d’outils d’abattage s’est accompagnée d’une concentration économique et géographique de ce maillon essentiel de la filière, au profit des grands groupes privés et coopératifs, principalement dans l’Ouest de la France. Aujourd’hui, de nombreux éleveur-euse-s des zones touchées par les fermetures d’abattoirs se retrouvent dans la plus grande difficulté pour faire abattre leurs animaux, en particulier lorsqu’ils ont choisi les circuits courts de commercialisation (vente à un boucher, magasin de producteurs, vente directe...). Ce guide souligne les enjeux et rappelle les dispositions réglementaires qui encadrent l'abattage des animaux : plan de maîtrise sanitaire, inspections vétérinaires, abattage mobile en France, abattage à la ferme, etc. Les initiatives d'abattoirs paysans en France sont répertoriées.
Paroles paysannes sur les relations humain-animal : Plaidoyer pour l'élevage paysan
Ce livre recueille 45 paroles d'éleveurs et d'éleveuses paysans.nes sur leur métier. Celles et ceux qui font et vivent la nature au quotidien s’expriment dans un discours positif sur l'élevage paysan. Ils exposent la cohérence de l'éthique paysanne et des choix concrets sur leurs fermes. Ainsi reprennent-ils la parole sur leur métier, leurs savoir-faire et leur vision de la nature, dans un temps où il est plus que jamais nécessaire de redonner du sens à l'élevage en tant que relation Humain-Animal et de la valeur au métier d'éleveur. Ils parlent de leur relation à leurs animaux : "Pour nous, nos animaux ne sont pas des machines vivantes, nos fermes ne sont pas des usines" ; "C'est l'altérité qui m'intéresse, voir leur corps se mouvoir, nos regards se croiser, cherchant le contact, improbable sans le langage commun, mais l'envie est là, on aimerait bien discuter ensemble, comme des extra-terrestres curieux de connaître la vie de l'autre"... Les témoignages permettent aussi de mieux comprendre les difficultés rencontrées en élevage paysan. Ils contribuent à défaire les généralités et les idées reçues sur l'élevage paysan. Porteur de solutions via l'agriculture paysanne, ce recueil ouvre le dialogue avec la société sur l'agriculture et l'alimentation que nous souhaitons avoir.
Prix agricoles en berne et inflation en rayon
CONFÉDÉRATION PAYSANNE, Auteur ; UFC-QUE CHOISIR, Auteur | BAGNOLET (104 Rue Robespierre, 93 170, FRANCE) : CONFÉDÉRATION PAYSANNE | 2019La loi Agriculture et Alimentation intègre deux mesures emblématiques pour relever le revenu agricole : le relèvement du seuil de revente à perte (SRP) à 10 % pendant 2 ans et le rééquilibrage des conditions de négociations commerciales. Un an après l’entrée en vigueur de cette loi, l’UFC-Que Choisir et la Confédération Paysanne tirent un bilan de ces mesures. Pour ce qui est de l’impact du relèvement du SRP, l’étude présentée dans ce document montre une inflation de +0.83 % en moyenne des prix alimentaires pour le consommateur, entre janvier et février 2019 au moment du relèvement du SRP, avec des hausses plus marquées en hypermarchés, ou encore sur les grandes marques nationales. Cette inflation, sur les 2 ans de mise en place de ce relèvement du SRP, représente de l’ordre de 1.6 milliard d'euros de dépenses en plus pour les ménages, sans répercussion de hausse de prix pour les producteurs. Pour ce qui est de la question des négociations commerciales, on ne peut pas noter de rééquilibrage en faveur des agriculteurs : la distribution impose toujours ses exigences, ne prend pas en compte les prix de revient à la production (même par exemple pour le lait bio). Ces éléments amènent les auteurs à demander l’abandon immédiat du relèvement du SRP, la transparence totale dans la construction des prix via la publication des niveaux de marges nettes réalisées, le rééquilibrage des négociations commerciales via la publication des conditions de ces dernières, des contrôles officiels et l’application de sanctions en cas de non-respect de la loi, et enfin un dispositif pour déterminer des prix agricoles rémunérateurs traduisant les efforts qualitatifs des exploitants aussi bien aux niveaux sanitaire, environnemental que nutritionnel.
Histoire de semences : Résistances à la privatisation du vivant
L’héroïne de cette bande dessinée raconte comment sa passion pour les graines et le vivant l’a conduite sur les bancs d’une école d’ingénieurs en agronomie, où elle a étudié les techniques d’amélioration des plantes. A travers son récit de vie menant de l'ingénierie génétique à l'agriculture paysanne biologique, c'est l'histoire des OGM qui est contée, dans le contexte de l'industrialisation de l'agriculture et particulièrement de la sélection. En contraste, le dessinateur suggère une autre voie pour nourrir le monde : les semences paysannes, base de notre autonomie alimentaire et source inépuisable de variétés et de biodiversité.
La biosécurité pour les petits élevages de volailles en circuits courts et en autarcie
Ce guide propose un cadre pour la mise en œuvre de pratiques de biosécurité dans les petits élevages avicoles en circuits courts et en autarcie, dans le respect de la réglementation. Au sommaire : - Des élevages et des pratiques spécifiques ; - Quel est le cadre réglementaire ? ; - Pour quel type de ferme ? ; - Définition des zones ; - Protéger sa zone d’élevage ; - Nettoyage des bâtiments et parcours ; - Vide sanitaire ; - Fonctionnement en bande multiple (composée d'espèces différentes) en continu ; - Protéger sa ferme des contaminations extérieures ; - Gérer les sous-produits animaux sur sa ferme ; - Plan de lutte contre les nuisibles ; - Protection de l’avifaune et stockage de la paille ; - Autocontrôles visuels. En fin de document, un « Mémo Plan biosécurité » invite l'éleveur à élaborer son propre plan de biosécurité.
La biodiversité animale à la ferme
Deux visions de la biodiversité animale s'affrontent : l'une en ramène l'expression à la cryo-conservation des génomes, l'autre considère que la biodiversité co-évolue avec le milieu et les pratiques d'élevage. La Confédération paysanne s'inscrit dans la seconde démarche et considère que l'érosion de la biodiversité animale résulte de l'industrialisation de l'élevage. Ce livret issu du travail de Julia Bessin contient de nombreux témoignages, établit un historique de la sélection animale et en décrit le fonctionnement. Il illustre les limites de la sélection classique, par exemple la résistance à la tremblante, l'homogénéisation des troupeaux laitiers et allaitants en France, intra- et inter-race, ou encore la difficulté pour les éleveurs ovins biologiques d'être sélectionneurs car la synchronisation des chaleurs est interdite, ce qui réduit les possibilités d'insémination artificielle. Or le schéma de sélection actuel teste les progrès génétiques par insémination. Pour les auteurs, les principes de la sélection animale moderne ne favorisent pas la biodiversité car ils se basent sur : 1) une organisation pyramidale par la voie mâle ; 2) l'accroissement continu des performances sur des critères restreints (GMQ, productivité laitière, etc.) ; 3) l'éloignement de l'éleveur des centres de décision, donc l'ignorance de ses critères d'observation. Un parallèle est établi avec la Roumanie et la Bulgarie, qui ont importé des races d'Europe occidentale plus productives dans les années 1960, entraînant la raréfaction des races régionales. Le syndicat propose que des éleveurs s'organisent hors des schémas de sélection conventionnels, par exemple grâce à la voie femelle qui permet d'impliquer tout le troupeau d'une ferme dans une sélection paysanne et d'utiliser des critères de rusticité ou de longévité. Les organisations de conservation et de sélection des races à faibles effectifs sont localisées sur une carte de France. Différents acteurs et initiatives européens et internationaux sont cités.
Il faut une autre politique agricole européenne : Positionnement de la Confédération paysanne sur les orientations de la PAC en 2008
Dans le cadre des discussions sur l'orientation de la PAC en 2009 (réforme à mi-parcours de la réforme de 2003) et en 2013 (nouveau cadre budgétaire, nouvelle politique), la Confédération paysanne rappelle les objectifs de la Politique agricole commune, et revendique le développement et la mise en oeuvre urgente des outils de régulation des marchés afin de garantir pour l'Europe : - La souveraineté alimentaire ; - Le maintien des exploitations et l'installation de paysans ; - Le revenu des paysans ; - La relocalisation de l'agriculture et des outils de transformation ; - La vie du milieu rural ; - Le maintien de l'activité agricole, économique et sociale dans les zones difficiles. Le document qui met en avant le contexte institutionnel, les enjeux prioritaires pour la Confédération paysanne et les revendications du syndicat est téléchargeable à l'adresse : http://www.confederationpaysanne.fr/images/imagesFCK/File/2008/pac/2008_positionnementconf_pac.pdf
Produire autrement avec l'agriculture paysanne
Trente ans de productivisme et d'augmentation continue de la production ont conduit à l'élimination d'un grand nombre de paysans, tout en entraînant des dégâts considérables pour l'environnement. Aujourd'hui, de plus en plus d'agriculteurs, de responsables politiques, de citoyens, se retrouvent en accord avec les idées défendues par la Confédération Paysanne : maîtrise de la production, répartition et plafonnement des aides, désintensification... Cette nouvelle orientation pour l'agriculture, la Confédération Paysanne l'appelle l'Agriculture paysanne. Des paysans la mettent en pratique sur leur exploitation, comme ils en ont témoigné aux premières Rencontres Nationales de l'Agriculture Paysanne à Saint-Lô, en mai 93. Sont rassemblées dans ce document des expériences de groupes qui s'inscrivent dans cette démarche ; elles démontrent bien qu'une évolution majeure de l'agriculture se dessine aujourd'hui, aussi radicale et profonde que l'a été l'intensification de la production agricole. Des groupes travaillant sur la réduction des intrants ou la production de lait à base d'herbe, des associations regroupant les producteurs fermiers ou pratiquant l'accueil, des agriculteurs biologiques, de nouveaux rapports éleveurs-vétérinaires, des utilisateurs d'huile-carburant, et bien d'autres... : tous ces groupes, ainsi que les associations et les réseaux participent dans leur région à la mise en place d'une autre agriculture.
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