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Durabilité de la méthanisation agricole : Défis et opportunités
Ludovic CUISINIER, Auteur ; Bastien ALEX, Auteur ; Isabelle MARX, Auteur ; ET AL., Auteur | LE PRÉ-SAINT-GERVAIS (35/37 Rue Baudin, 93 310, FRANCE) : WWF FRANCE | 2024Quatre ans après la publication du rapport « Méthanisation agricole : quelles conditions de durabilité de la filière en France ? », posant les bases de la durabilité de la méthanisation agricole, WWF France présente une nouvelle étude, sous la forme d’un état des lieux critique de l'évolution de cette filière au cours des dernières années. Réalisée en partenariat avec GRDF et appuyée par plusieurs entretiens et un large éventail de références, celle-ci offre un éclairage sur les opportunités et les défis que représente le passage à l’échelle soutenable de la méthanisation agricole, au regard des recommandations formulées en 2020, tout en soulignant un important point de vigilance : si la méthanisation agricole est bien compatible avec une démarche de transition agroécologique, la tendance de développement de la filière, ces dernières années, n’a pas entraîné d’évolution significative, pour les systèmes de production agricole intensifs qui l’alimentent, vers des modèles soutenables.
2022-2027 : Un quinquennat pour réussir face à la crise écologique
Alexis GAZZO, Auteur ; Alice SIREYJOL, Auteur ; Agathe CHAUVIN, Auteur ; ET AL., Auteur | LE PRÉ-SAINT-GERVAIS (35/37 Rue Baudin, 93 310, FRANCE) : WWF FRANCE | 2022Le 5 mai 2022 a marqué le Jour du dépassement de la France : il aura fallu au pays seulement 4 mois pour consommer ce que les écosystèmes sont capables de lui fournir en un an. Pourtant, il est encore possible de redresser la barre d’ici 2027 : faire reculer le Jour du dépassement de 25 jours, soutenir 1,2 million d’emplois, sauver 28 000 vies humaines de la pollution de l’air... Dans sa nouvelle étude, « Un quinquennat pour réussir face à la crise écologique », WWF France s'adresse au nouveau président français élu et se projette dans la France de 2027, à travers trois scénarios écologiques probables : le scénario "laisser aller", le scénario "engagements déjà pris" et le scénrio "planification écologique". Des recommandations sont formulées au gouvernement pour déployer la “planification écologique”.
Etude de démarches de durabilité dans le domaine alimentaire : Rapport d'analyse transverse
Christophe ALLIOT, Auteur ; Marion FEIGE-MULLER, Auteur ; Delphine MC ADAMS-MARIN, Auteur ; ET AL., Auteur | LE PRÉ-SAINT-GERVAIS (35/37 Rue Baudin, 93 310, FRANCE) : WWF FRANCE | 2021Depuis plusieurs années, les démarches de durabilité alimentaire se sont multipliées : labels, certifications, marques privées, démarches de progrès... Si cette multiplication a pu générer un manque de lisibilité pour les consommateurs, elle a également amené les pouvoirs publics à mettre en place des politiques de soutien favorisant certaines de ces démarches. Forts du constat qu'il n’existe pas, à l’heure actuelle, d’étude analysant de façon systémique les impacts sociaux, économiques et environnementaux engendrés par les différentes démarches de durabilité alimentaire, les auteurs ont souhaité répondre à ce besoin, afin d'éclairer les consommateurs et les décideurs politiques. A partir d'une grille de durabilité comportant 14 problématiques (7 associées aux limites écologiques de la planète et 7 associées aux droits fondamentaux des personnes), 11 démarches françaises de durabilité alimentaire ont été étudiées : Agriculture biologique, Bio Equitable en France, Demeter, Nature & Progrès, Agri Confiance, Zéro Résidu de Pesticides, Haute Valeur Environnementale, Bleu-Blanc-Cœur (filière bovine et filière porc-volaille), Appellation d’Origine Protégée (filière Comté et Cantal), Label Rouge (filière volaille de chair et filière porcine), C’est qui le Patron ? (filière lait liquide et filière jus de pomme). Pour chacune de ces démarches, les impacts environnementaux et socio-économiques sont analysés. Les auteurs énoncent ensuite des recommandations visant à attirer l'attention des politiques publiques sur des démarches dont les impacts réels ne sont pas à la hauteur des intentions affichées, au vu des résultats de l'étude. L'utilité de disposer d'une grille d'indicateurs et d'analyse de la durabilité des démarches alimentaires est soulignée, tant pour les acteurs à l'origine des démarches alimentaires, pour les acteurs économiques (opérateurs de l'industrie agroalimentaire, de la restauration collective, etc.), que pour les décideurs publics.
Méthanisation agricole : Quelles conditions de durabilité de la filière en France ?
Ce rapport présente les conclusions de travaux menés par WWF France, en partenariat avec GRDF. Durant un an, ces deux acteurs ont organisé un cycle d’ateliers afin de questionner des instituts de recherche, des acteurs institutionnels, des représentants du monde agricole, des représentants de la filière biométhane et des associations sur les conditions de durabilité du développement de la méthanisation agricole en France. Ces ateliers ont été l’occasion d’échanger sur les bonnes pratiques permettant de garantir l’innocuité environnementale de la méthanisation. Ils ont également permis de réfléchir aux moyens nécessaires pour déployer et généraliser ces pratiques. Ces travaux ont fait ressortir trois conditions pour que la méthanisation puisse être durable : 1 – Favoriser la mise en œuvre de pratiques agroécologiques à l’échelle de la parcelle et de l’exploitation ; 2 – Intégrer la méthanisation au contexte territorial ; 3 – Contribuer (via la méthanisation) à la résolution des défis sociétaux globaux. Les participants à la réflexion ont aussi décrit les conditions de durabilité de deux enjeux majeurs de cette filière : la gestion des Cultures Intermédiaires à Vocation Énergétique (CIVE), qui sont identifiées comme l’une des principales sources d’approvisionnement des méthaniseurs ; et le retour au sol des digestats, dont la qualité agronomique reste à approfondir.
La nature face au choc climatique : L'impact du changement climatique sur la biodiversité au coeur des Ecorégions Prioritaires du WWF
Dans ce rapport, le WWF évalue le nombre d’espèces en danger en fonction du réchauffement global de la planète. Le rapport présente une liste de 35 « écorégions » dans le monde, identifiées comme étant des sites exceptionnels par leur biodiversité et emblématiques pour l’avenir de la vie sur Terre. Les auteurs ont cherché à évaluer l'impact du climat sur la biodiversité de ces écorégions selon 3 scénarios de réchauffement, eux-mêmes basés sur 3 niveaux d'ambition : un monde à + 2 °C, ce que visent théoriquement les accords de Paris à l’horizon 2100 ; un monde à + 3,2 °C, conforme aux prévisions au cas où les engagements pris à la COP21 seraient tenus ; un monde à + 4,5 °C, correspondant à l’absence totale d’actions faites pour ralentir le rythme actuel des émissions. Dans cette dernière hypothèse, ce sont 48 % des animaux et 69 % des plantes des 35 écorégions listées qui seraient menacés d’extinction au niveau local. Le scénario des + 2 °C réduirait le risque de moitié. En Europe, 2 écorégions sont concernées : la Méditerranée et le bassin de la Mer Noire. Dans certaines régions étudiées, l’agriculture locale est identifiée comme une cause de fragilisation de la biodiversité. Les auteurs montrent le rôle que les mesures d'adaptation peuvent et doivent jouer au niveau local, afin de protéger certaines zones de refuge et de réduire les taux d'extinctions dans le scénario d'un respect de la limitation à 2°C. Au-delà, même des mesures d'adaptation complémentaires ne suffiront pas à la survie des populations locales. Ils appellent à des actions locales pour préserver les espèces, et globales pour limiter les émissions de gaz à effet de serre. Concernant l’agriculture, « beaucoup peut être fait pour encourager des pratiques plus durables telles que l’agroforesterie, que cela soit pour l’augmentation des rendements ou la réduction des atteintes portées à l’écosystème », précisent-ils. Le document propose un résumé des résultats pour 8 des 35 écorégions prioritaires : Amazonie et Guyanes, Amour-Heilong (fleuve du Nord-Est de l’Asie), Côtes est de l’Afrique, Madagascar, Méditerranée, Forêts du Miombo, Sud-Ouest de l’Australie, Bassin du Yang-Tsé-Kiang.
10 signaux prouvant que la transition agricole et alimentaire a commencé
En 2016, l’agriculture responsable a gagné du terrain, les Français ont consommé de plus en plus responsable, la restauration a amélioré ses pratiques et les nouveaux modes de distribution (circuits courts, supermarchés coopératifs) ont progressé... Sur tous les fronts, on constate des avancées qui ne peuvent plus être ignorées. WWF France présente 10 signaux démontrant que la transition agricole et alimentaire est déjà à l’œuvre. Selon l’organisation, il existe, en France, une partie de la population composée d'agriculteurs, de consommateurs, de collectivités locales, de producteurs et d’entreprises qui mènent déjà, à leur échelle, la transition vers un nouveau modèle agricole et alimentaire.
Rapport 2017 WWF France : Vers une alimentation bas carbone, saine et abordable : Étude comparative multidimensionnelle de paniers alimentaires durables : impact carbone, qualité nutritionnelle et coûts
Shafik ASAL, Auteur ; Eliot GEOFFROY, Auteur ; Simon DELY, Auteur ; ET AL., Auteur | LE PRÉ-SAINT-GERVAIS (35/37 Rue Baudin, 93 310, FRANCE) : WWF FRANCE | 2017Dans le cadre des Etats Généraux de l’Alimentation (EGA) et avec l’objectif de sensibiliser les citoyens sur le lien entre l’alimentation et le changement climatique, le WWF et Eco2 Initiative se sont associés pour élaborer des "paniers durables". Cette étude permet de comparer différents paniers alimentaires correspondant aux consommations hebdomadaires des ménages français et d’en évaluer l’impact carbone, le coût et la qualité nutritionnelle. Elle s’appuie notamment sur les résultats des études Livewell du WWF, Afterres 2050 de Solagro et INCA3 de l’ANSES. L’objectif est de construire un panier alimentaire durable plus respectueux de l’environnement, abordable financièrement (dont le coût n’excède pas celui du panier alimentaire moyen actuel) et qui couvre les besoins nutritionnels des Français.
Le boum du soja : L'essor du soja, impacts et solutions – Résumé
En 50 ans, la production mondiale de soja a été multipliée par 10, passant de 27 à 267 millions de tonnes, avec une croissance particulièrement forte sur le continent sud-américain (+123 % entre 1996 et 2004). La surface dédiée à cette culture est d'un million de kilomètres carrés et se concentre principalement en Amérique du Sud, en Amérique du Nord, en Inde et en Chine. Ce soja est utilisé en alimentation animale (tourteau…), en lien avec l'augmentation de la consommation de viande, en alimentation humaine (graines entières, tofu, sauce, huile) ou encore pour la fabrication d'agrocarburant (huile). L'augmentation des surfaces dédiées à la production du soja se fait essentiellement au détriment d'écosystèmes naturels : forêts, prairies, savanes…, avec des impacts environnementaux importants, qui concernent aussi bien l'eau que les sols, ou encore la faune sauvage. Ce document, réalisé par WWF, résumé d'un rapport plus complet, fait le point sur les zones naturelles d'Amérique du Sud impactées par la production croissante de soja, principalement en lien avec la déforestation. Des pistes d'action visant à limiter ces impacts sont proposées. Elles font appel aux politiques, mais aussi aux entrepreneurs, aux agriculteurs et aux consommateurs.
Viandes : un arrière-goût de déforestation : L'utilisation massive de soja dans l'alimentation animale française dégrade les écosystèmes d'Amérique du Sud
Boris PATENTREGER, Auteur ; Gabriel BREZET, Auteur ; Sophie BOISSELET, Auteur | LE PRÉ-SAINT-GERVAIS (35/37 Rue Baudin, 93 310, FRANCE) : WWF FRANCE | 2012L'augmentation de la consommation de viande et de produits d'origine animale et l'intensification des élevages basé sur le modèle « Maïs-Soja » ont entraîné une forte augmentation de la consommation de soja pour l'alimentation animale. Ainsi, la production de cet aliment en Amérique du Sud a doublé en 10 ans, principalement via la libération de surfaces à cultiver par la déforestation. La région du Cerrado est la plus touchée actuellement et de nombreuses espèces y sont aujourd'hui menacées d'extinction. La France est le troisième importateur de soja brésilien (22 % de leur production) et a donc une responsabilité importante face aux impacts environnementaux et sociaux d'une telle production intensive. Ce rapport de WWF France fait le point sur la production de soja au Brésil et la déforestation qui y est liée, ainsi que sur la consommation de cette matière première en France. Enfin, les auteurs proposent un panel de solutions à explorer, telles que le développement de cultures durables de protéines végétales locales, la mise en place de garanties environnementales pour le soja qui continuera à être importé, ou encore la modification des modes de consommation de viande de la société française.
L'état des eaux derrière une information officielle déficiente, des évaluations et des données inquiétantes
P. ROBINET, Auteur ; I. LAUDON, Auteur ; Cyrille DESHAYES, Auteur ; ET AL., Auteur | LE PRÉ-SAINT-GERVAIS (35/37 Rue Baudin, 93 310, FRANCE) : WWF FRANCE | 2011Cette synthèse, réalisée à partir de données publiques disponibles en 2007, s'intéresse à l'état réel des eaux brutes en France. Dans la première partie, WWF s'interroge sur les données officielles et les informations diffusées. Les auteurs mettent en évidence les défauts des données officielles, qui n'autoriseraient pas la plupart des calculs statistiques effectués en vue de générer l'information officielle. La deuxième partie aborde le traitement indépendant des données publiques. Un corpus de cartes de contaminations par substance à l'échelle de la France fait apparaître un état dégradé et généralisé des cours d'eau, des eaux souterraines et des sédiments. Les substances présentées sont : phosphates, nitrates, pollution organique, micropolluants, pesticides, HAP (Hydrocarbure Aromatique Polycyclique), PCB et les métaux (Zinc, Plomb, Cadmium, Nickel, Mercure, Chrome). La dernière partie du document présente la mise en place d'un site internet interactif et citoyen présentant une information pédagogique, ainsi qu'un glossaire et des annexes rappellant les seuils officiels fixés pour certaines substances.
Du bio à la cantine : Mode d'emploi
Le SNRC (Syndicat national de la restauration collective) et le WWF France se sont unis pour la promotion du bio dans les cantines scolaires. Ce document, qui donne les clés d'une conversion des cantines scolaires au bio, est axé sur plusieurs sujets : - Qu'est-ce qu'un repas bio ? ; - Faut-il passer à une restauration 100 % bio directement ou une conversion progressive est-elle plus judicieuse ? ; - Vaut-il mieux privilégier le bio ou les produits de proximité ? ; - Quel est le "juste" prix du bio ? ; - Le bio peut-il sauver la planète ?
Vers plus d'indépendance en soja d'importation pour l'alimentation animale en Europe – Cas de la France -
Ce dossier présente un travail de l'ENESAD (Établissement national d'enseignement supérieur agronomique de Dijon) et du WWF-France (World Wide Fund for Nature) sur les actions possibles en France et en Europe pour diminuer les importations de soja pour l'alimentation animale. L'apport en protéines est surtout assuré dans l'alimentation animale par les tourteaux de soja, d'où une production mondiale de soja croissante (hausse prévue de 60 % d'ici 2020). Or, la culture du soja, surtout nord ou sud-américaine, pose d'importants problèmes : déforestation, impacts sur les écosystèmes, la qualité de l'eau, le changement climatique, problèmes de santé, expropriation des petits propriétaires terriens, exode rural... En Europe, l'élevage intensif est basé sur l'association maïs–soja, d'où une dépendance aux importations. Cette étude analyse, par grands types d'élevages, les alternatives possibles. Ainsi, l'autonomie alimentaire par les fourrages et le pâturage est possible pour les bovins en extensif. Les élevages bovins plus intensifs peuvent utiliser les tourteaux de colza et de tournesol, la luzerne déshydratée, la féverole, le lupin ou le pois protéagineux. Pour les volailles, s'il y a moins d'alternatives, la culture locale de soja reste possible. L'étude définit trois grands leviers pour agir : les institutions publiques (par le soutien à la désintensification des élevages, la sensibilisation des agriculteurs ou la réorientation forte de la PAC…), le secteur privé (par ex. par l'engagement à ce que le soja importé soit issu de cultures certifiées sans OGM et respectueuses de l'environnement…), les consommateurs (en particulier, par la diminution de la consommation de viande ou par une demande de traçabilité sur la nature de l'alimentation animale). La mise en place des préconisations faites ici pourrait permettre une diminution de 65 % de la consommation française de tourteaux de soja, avec d'importants effets positifs sur l'environnement.