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Détermination des critères d'efficacité des exploitations laitières biologiques au Québec : Analyse des facteurs conditionnant le revenu net de ces exploitations
Ce document est un mémoire de fin d'études, réalisé dans le cadre d'une formation à l'ENESAD (Unité de formation ITA - FI, Département Economie et Sociologie), et a été encadré par Doris Pellerin (Université Laval) et Jean-Pierre Boinon (ENESAD). Ces dernières années, le mouvement agrobiologique s'est beaucoup développé au Québec. De nombreuses fermes laitières ont débuté leur transition à l'agriculture biologique à la fin des années 80 et au début des années 90. Motivée par ce phénomène, l'équipe d'Agri-Gestion Laval, qui a déterminé les critères d'efficacité des fermes laitières dès 1976, a voulu savoir s'il existait des critères spécifiques aux exploitations biologiques. L'échantillon étudié - sur une période de 5 ans - concerne des Membres du Syndicat de Gestion agricole de Lotbinière-Nord, soit un total de 218 exploitations dont 70 en culture biologique. Les variables sont compilées à partir de la banque de données AGRITEL de la Fédération des Syndicats de Gestion Agricole du Québec. Les résultats des régressions linéaires montrent que l'efficacité d'une ferme laitière ne dépend pas du type d'exploitation. De plus, les critères d'efficacité des exploitations biologiques et conventionnelles sont identiques. Dans le cadre de cette recherche, ont été déterminés les critères d'efficacité des fermes laitières - pour chaque année - grâce à une étude systémique, et ce, afin de trouver les critères "fidèles", c'est-à-dire ceux qui reviennent le plus souvent au cours du temps. Quatre critères "fidèles" ont été retenus : le lait/UTP, le lait/vache, le lait fourrager/hectares fourragers, et la marge brute/actif MLT, qui traduisent respectivement l'efficacité des sous-systèmes "travail", "productions animales", "productions végétales" et "investissement-capital". Des seuils d'efficacité et d'inefficacité ont été définis pour chaque critère et chaque type d'exploitation, dans le but d'élaborer un outil de diagnostic sous forme de diagramme d'efficacité. Un producteur pourra ainsi visualiser rapidement ses points forts et ses points faibles.
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Effet de l'amendement en biochar des sols biologiques : rétention des nutriments, activité biologique et phytopathogènes
Steeve PEPIN, Auteur ; Martine DORAIS, Auteur ; Mireille THÉRIAULT, Auteur ; ET AL., Auteur | QUEBEC (QUEBEC) (2325 Rue de l'Université, G1V 0A6, CANADA) : UNIVERSITE LAVAL | 2015L'utilisation du biochar (biocharbon) peut être une voie prometteuse pour accroître la durabilité et la productivité des cultures biologiques en serre et des plantes cultivées en pots, bien qu'il soit très peu utilisé pour l'instant. Les chercheurs ont évalué l'effet de l'amendement en biochar sur différents paramètres des sols biologique : rétention des nutriments et activités biologiques et phytopathogènes. Cette étude visait également à développer des pratiques culturales susceptibles de stimuler l'activité des microorganismes du sol afin d'accroître la minéralisation sans entraîner d'accumulations importantes de phosphore dans les sols biologiques. En effet, des études ont démontré que l'ajout de biochar aux sols agricoles augmente la rétention des éléments nutritifs en améliorant la capacité d'échange des cations, et des anions. Dans cette étude, l'amendement en biochar des sols a acrru leur activité biologique et réduit l'émission de nutriments via les eaux de drainage. Il n'a pas eu d'effet significatif sur la croissance hebdomadaire des plantes de tomate ni sur leur biomasse sèche mais a réduit de 20% l'occurence du microfendillement des tomates. Il n'a pas eu d'effet suppressif sur la colonisation des racines par Pythium ultimum, n'a pas accru la sensibilité aux maladies telluriques et n'a pas favorisé la mycorhization des racines. L'ajout de biochar comme substrat de culture pour les plantes en pot a permis de réduire le volume des lixiviats en raison d'une meilleure rétention en eau.
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Évaluation des cultures de couverture de vesce velue et de seigle d'automne et du rouleau crêpeur comme méthodes de désherbage dans la production biologique de maïs sucré, soya et blé panifiable
Gilles D. LEROUX, Auteur ; Susanne BULHER, Auteur ; Mathieu PROULX, Auteur | QUEBEC (QUEBEC) (2325 Rue de l'Université, G1V 0A6, CANADA) : UNIVERSITE LAVAL | 2011Ce projet vise à augmenter la compréhension et l'efficacité de l'utilisation des couvre-sol de seigle d'automne et de vesce velue rabattus à l'aide d'un « rouleau crêpeur » pour le contrôle des adventices en agriculture biologique. Cet outil permet de casser les tiges et de coucher les cultures couvre-sol afin de produire un paillis organique. Les résultats de l'équipe de l'Université Laval au Québec démontrent l'efficacité de la méthode pour la répression des plantes nuisibles annuelles. Par rapport au témoin sans seigle, le pourcentage de répression observé pour l'amarante à racine rouge, le chénopode blanc et la moutarde des champs est supérieur à 90 %. Le moment du semis, le ratio vesce/seigle dans le mélange, le taux de semi de seigle ainsi que le moment du passage du rouleau crêpeur ont eu des effets significatifs sur l'efficacité de la répression. La variation de la dose d'azote n'a pas influencé le recouvrement de mauvaise herbe ou l'efficacité de leur répression, mais a influencé les rendements de soya et de maïs. L'utilisation de la méthode a parfois causé une diminution des rendements ou des retards de croissance pour la culture du soya et du maïs selon les traitements utilisés. Les cas avec de fortes proportions de seigle et les cas où la vesce a été semée l'année précédente ont été particulièrement touchés. Le mélange de seigle et de vesce semé hâtivement a semblé être la meilleure option pour une répression adéquate des annuelles. Des études seraient à réaliser pour perfectionner le mélange pour connaître l'optimum permettant la répression des plantes nuisibles en affectant au minimum les rendements de la culture principale.
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Les jardiniers de la conscience : Socialiser lenvironnement, habiter la ferme et incorporer le vivant en agriculture biodynamique
La biodynamie est considérée comme l'une des premières formes d'agriculture biologique moderne. Dans un contexte où les enjeux agroalimentaires et environnementaux occupent une place prépondérante dans les débats publics, ce mémoire porte son attention sur cette forme d'agriculture alternative. La réflexion s'articule autour du rapport à l'altérité chez les biodynamistes et plus particulièrement des relations qu'ils entretiennent avec leur environnement. Pour approfondir cette question, une revue de littérature sur l'histoire et les enjeux de la biodynamie a été effectuée. Un travail ethnographique dans dix fermes en France et au Québec, principalement des fermes maraîchères, des vignobles et des herboristeries a également été mené. À partir de cette expérience de terrain et des écrits consultés, l'hypothèse est que les relations à l'environnement chez les biodynamistes peuvent être traduites de manière satisfaisante à l'aide de trois concepts interdépendants : l'incorporation, l'habitation et la socialisation. Dans le mode de vie biodynamique, les agriculteurs sont encore les habitants de leurs terres et cherchent à nourrir leur famille et leur communauté en étant à l'écoute des rythmes du vivant et du cosmos et dans la plus grande autonomie possible. Ils valorisent l'expérience pratique, l'intuition et l'analogie pour guider leurs actions sans toutefois exclure la recherche et l'innovation. Les biodynamistes cherchent à reprendre conscience de l'unité d'un monde vivant où la connaissance de soi est indissociable de la connaissance de l'Autre.
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Journée d'information Grandes cultures 2014: Épeautre de printemps et d'automne : résultats des essais de cultivars et de densité de semis
Isabelle DORVAL, Auteur ; Anne VANASSE, Auteur ; Denis PAGEAU, Auteur ; ET AL., Auteur | QUEBEC (QUEBEC) (2325 Rue de l'Université, G1V 0A6, CANADA) : UNIVERSITE LAVAL | 2014L'épeautre est une céréale peu exigeante en fertilisation et en opérations phytosanitaires. Cette culture est facile à implanter en agriculture biologique. Au Québec, des données sur la densité optimale de semis sont rares, voire inexistantes. Pourtant, plusieurs études européennes ont déjà abordé ce sujet et ont conclu que de faibles densités de semis peuvent conduire à un rendement optimal d'épeautre. Des chercheurs de l'Université Laval et d'Agriculture Agroalimentaire Canada (AAC) ont mis en place un projet de recherche afin d'évaluer l'effet de la densité de semis sur le rendement en grains et en paille de différents cultivars et lignée d'épeautre de printemps et d'automne, sous les conditions climatiques du Québec. Les essais d'épeautre de printemps ont été réalisés de 2011 à 2013 sur neuf années-site et 5 densités de semis ont été testées : 250, 300, 350, 400 et 450 grains/m². Pour l'épeautre d'automne, les essais ont été réalisés en 2011/2012 et 2012/2013 sur 4 années-sites et les densités de semis ont été de 200, 250, 300, 350 et 400 grains/m². . Les résultats indiquent que la densité de semis de l'épeautre n'a eu aucun effet marqué sur les rendements en grains vêtus, en grains nus et en paille. En conclusion, il serait possible d'obtenir un rendement adéquat au Québec en utilisant une densité de semis plus faible que celles actuellement utilisées dans la province.
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Les néonicotinoïdes en grandes cultures : pertinence agronomique et impacts environnementaux
Valérie FOURNIER, Auteur ; Geneviève LABRIE, Auteur ; Isabelle GIROUX, Auteur | QUEBEC (QUEBEC) (2325 Rue de l'Université, G1V 0A6, CANADA) : UNIVERSITE LAVAL | 2013L'exposition aux néonicotinoïdes est une menace potentielle pour les populations d'abeilles. L'air, le pollen, le nectar et les eaux de rosée et de guttation sont les principales voies d'exposition des abeilles aux néonicotinoïdes. Ces produits, homologués au Canada depuis 2004, sont utilisés en tant qu'enrobage pour traiter les semences de maïs contre les insectes ravageurs du sol et les défoliateurs en début de saison. Un groupe de chercheurs a mené une étude de 2 ans (2012 et 2013) sur l'impact des néonicotinoïdes sur la mortalité des abeilles et la pertinence agronomique de ces produits. Ils ont fait un suivi des populations d'abeilles exposées aux champs de maïs dont la semence a été traitée aux néonicotinoïdes. Ils ont aussi prélevé des échantillons d'eau de surface dans les champs de maïs concernés et évalué l'effet de ces traitements sur les ravageurs. Selon les résultats, le taux de mortalité des abeilles domestiques est 4 fois plus élevé à proximité des champs traités au néonicotinoïdes. Les échantillons d'eau de surface analysés indiquent la présence de résidus de clothianidine (97 %) et de thiaméthoxame (86 %), deux composantes majeures des néonicotinoïdes. Les analyses montrent aussi que les néonicotinoïdes persistants dans le sol ont été solubilisés par la pluie prolongeant ainsi la durée de l'exposition des abeilles et de la faune sauvage à des concentrations élevées de néonicotinoïdes. Sur le plan agronomique, aucune différence significative n'a été observée entre les parcelles traitées aux néonicotinoïdes et les parcelles témoin en ce qui concerne le rendement des cultures et le peuplement de ravageurs.
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