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Pour une véritable Stratégie Nationale pour l'Alimentation, la Nutrition et le Climat : Note collective de 54 organisations de la société civile
La loi Climat et Résilience de 2021 charge le gouvernement de publier, au 1er juillet 2023, une Stratégie Nationale pour l'Alimentation, la Nutrition et le Climat (SNANC), visant à intégrer les objectifs climatiques dans la politique de l'alimentation, en accord avec la Stratégie Nationale Bas carbone. Le système alimentaire français doit, en effet, évoluer en profondeur pour faire face au changement climatique, mais aussi pour répondre à l'absence de réduction de l'usage des pesticides et des engrais de synthèse, à la hausse continue des recours à l'aide alimentaire, ainsi qu'à la progression de maladies liées à une alimentation déséquilibrée et de mauvaise qualité. Cette Stratégie devra également répondre aux enjeux sociaux touchant les agriculteurs et les agricultrices : rémunération insuffisante, manque de reconnaissance... Cette note, élaborée collectivement par des associations de consommateurs, de familles, de lutte contre la précarité alimentaire, de patients, de paysans, de professionnels de santé, de protection de lenvironnement et du bien-être animal, fait la demande d'une SNANC ambitieuse, établissant le cadre et fixant les objectifs d'une politique de lalimentation à la hauteur des enjeux climatiques, de préservation de la biodiversité, de justice sociale, de bien-être animal et de santé publique. 13 recommandations sont formulées dans ce document.
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Climat : Pourquoi et comment changer notre alimentation ?
Éloïse DESCAMPS, Auteur ; Cyrielle DENHARTIGH, Auteur | TOULOUSE CEDEX 3 (75 Voie du TOEC, CS 27608, 31 076, FRANCE) : SOLAGRO | 2019Ce rapport analyse les interactions entre notre alimentation, le dérèglement climatique et la santé humaine. Il effectue une synthèse des publications les plus récentes. Quelques mesures ou expérimentations déjà mises en uvre dans certains pays sont également évoquées. Ce rapport commence par contextualiser les enjeux environnementaux et de santé publique liés à lalimentation. Il propose ensuite des axes dévolution alimentaire afin de répondre à ces différents enjeux : réduire les surconsommations, diminuer la consommation globale de protéines, réduire le gaspillage, manger moins de protéines animales et plus de protéines végétales, manger plus de produits issus de lagriculture biologique. Ce document apporte également des informations sur les tendances actuelles en matière dhabitudes alimentaires (notamment concernant la consommation de produits animaux) et sur les limites des politiques alimentaires publiques mises en place à ce jour. Enfin, il sintéresse aux déterminants des comportements alimentaires. Il analyse, dans un premier temps, comment léclairage du choix du consommateur peut laider à avoir une alimentation plus équilibrée et plus durable (ex : recommandations nutritionnelles, labels, engagement collectif dans un processus de changement alimentaire). Dans un second temps, il analyse comment lamélioration de lenvironnement alimentaire peut aider le consommateur dans cette démarche (disponibilité des produits, accessibilité économique, accessibilité des commerces, commodité, désirabilité).
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Emissions de gaz à effet de serre et fertilisation azotée : Initiatives collectives et territoriales
Cyrielle DENHARTIGH, Auteur ; Mélissa DUMAS, Auteur ; Goulven LEBAHERS, Auteur | MONTREUIL (47 Avenue Pasteur, 93 100, FRANCE) : RAC-F (Réseau Action Climat-France) | 2018Le secteur agricole émet 20 % de gaz à effet de serre sur le territoire français (environ 100 millions de tonnes éqCO2). Près de la moitié de ces émissions sont dues à la fertilisation azotée. Celle-ci peut être issue d'engrais minéraux de synthèse (obtenus par un processus industriel entre lazote et lhydrogène) ou d'apports organiques (fumier ou lisier). Cette pratique entraîne en particulier des émissions de protoxyde dazote, lun des trois principaux gaz à effet de serre, directement au champ après lépandage au sol, ou indirectement, après transfert de lazote vers les eaux sous forme de nitrate ou via latmosphère sous forme dammoniac. À cela, il faut ajouter les émissions de gaz à effet de serre liées à la fabrication et au transport des engrais azotés sur le sol français ou liées aux engrais importés. Cette publication a pour objectif de faire la lumière sur létat des connaissances relatives aux émissions de gaz à effet de serre liées à la fertilisation azotée et aux politiques et mesures liées. Elle décrit de façon complète sept initiatives collectives locales, identifie les freins rencontrés et dégage des recommandations en matière de politiques publiques. Son but est, en particulier, dinspirer dautres porteurs de projet pour quils se saisissent de ce champ daction en identifiant les possibilités dactions collectives.
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Alimentation, Agriculture, Climat : État des lieux des politiques publiques & leviers d'action
Lagriculture a de nombreux liens avec le climat : responsable denviron 20 % des émissions de gaz à effet de serre, elle est très impactée par les évolutions du climat tout en étant une partie de la solution lorsqu'elle met en uvre des pratiques agricoles peu émissives de gaz à effet de serre. Lalimentation, par le biais de la demande, peut être un levier complémentaire pour faire évoluer les pratiques agricoles et les choix de production. Pourtant, la recherche de cohérence entre les politiques alimentaires et agricoles nest pas encore suffisante. Cest pourquoi il est aujourdhui important davoir une meilleure visibilité de lintégration des questions climatiques dans les politiques publiques agricoles et alimentaires, de réfléchir à la cohérence de ces politiques entre elles et à la place des secteurs agricoles et alimentaires dans les politiques climatiques. De même, il est capital didentifier la manière dont la société civile, représentée par les organisations environnementales, de santé et de consommateurs en particulier, peut agir pour mieux intégrer les enjeux climatiques dans les leviers dactions agricoles et alimentaires. Cette étude propose un état des lieux des questions soulevées et 15 recommandations en matière de politiques publiques nationales et régionales, en termes de gouvernance et pour la recherche.
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Les légumes secs : Quelles initiatives territoriales ?
Pois chiches, haricots, lentilles, fèves... les légumineuses sont porteuses de solutions, en particulier pour lutter contre le changement climatique. Dune part, leur introduction dans les rotations permet de diminuer les apports dengrais azotés fortement émetteurs de gaz à effet serre et, dautre part, leurs atouts nutritionnels sont reconnus dans le cadre dune alimentation saine et équilibrée. Pourtant, la production et la consommation de légumineuses sont aujourdhui très faibles en France. Le pays ne produit que 20 % des légumes secs consommés, et la consommation est passée de 7,2 kg/personne en 1920 à 1,7 kg/personne aujourdhui, soit un niveau deux fois plus faible que la moyenne européenne. Un redéploiement de la production et de la consommation est possible dans les territoires. Cette publication met en avant plusieurs initiatives territoriales, sélectionnées de manière à couvrir une diversité de légumes secs, de provenances géographiques et dorganisations de filière. Les freins et leviers issus de lanalyse de ces retours dexpériences ont pour but de favoriser le développement dinitiatives similaires dans nos territoires. Au sommaire : - État des lieux des filières de légumineuses à graines en France ; - Initiatives françaises de production-consommation de légumes secs ; - Quelles initiatives à létranger ?
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Les légumes secs, quels développements possibles à l'échelle des territoires ?
Xavier BONNET, Auteur ; Marie-Benoît MAGRINI, Auteur ; Nicolas MÉTAYER, Auteur ; ET AL., Auteur | TOULOUSE CEDEX 3 (75 Voie du TOEC, CS 27608, 31 076, FRANCE) : SOLAGRO | 2016Une gestion efficace de lazote figure parmi les pratiques culturales pouvant susciter une réduction des émissions de gaz à effet de serre et contribuer à la protection de l'environnement. Dans ce contexte, quel peut être lapport des légumes secs ? La Journée déchanges de mai 2016 sur les légumes secs, organisée par le Réseau action climat et Solagro, a permis dapporter plusieurs éclairages. Ce document est la synthèse des débats : - Les légumes secs en France (Marie-Benoît Magrini, économiste, INRA) ; - Les légumes secs, quelles initiatives territoriales ? : Présentation du rapport (Solagro, RAC, 2016) ; - Atelier 1 : Identification des freins et leviers au développement de la production de légumes secs sur le territoire français en adéquation avec les demandes locales ? ; - Atelier 2 : Quels outils et quelles politiques publiques mettre en place pour enclencher une transition nutritionnelle intégrant les légumes secs ? ; - Atelier 3 : Identification des freins et leviers à laugmentation de lintégration des légumes secs aux menus des restaurants scolaires ; - Quelles perspectives pour développer la production et la consommation de légumes secs en France ?
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Adaptation de l'agriculture aux changements climatiques : Recueil d'expériences territoriales
Le RAC-F (Réseau Action Climat France) publie cette étude, à destination des acteurs des territoires, sur les stratégies d'adaptation de l'agriculture aux changements climatiques. Elle fait suite à une première étude intitulée "Atténuer les émissions de GES du secteur agricole en France - Recueil d'expériences territoriales". Dans une première partie, sont détaillés les effets attendus des changements climatiques, l'état de la science sur le sujet, et les outils institutionnels déjà existants, les stratégies d'adaptation identifiées et les rôles possibles des territoires. Dans une deuxième partie, sont décrites 5 expériences territoriales ayant mis en place des actions concrètes : la communauté de communes Le Grésivaudan, le parc national des Ecrins, la Chambre d'agriculture de la Creuse, le Conseil général du Lot-et-Garonne et le territoire de la Mayenne (CIVAM AD 53 et Chambre d'agriculture).
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Atténuer les émissions de gaz à effet de serre du secteur agricole en France : Recueil d'expériences territoriales
En se basant sur des exemples concrets, le Réseau Action Climat-France apporte, dans ce document, des éléments de réponse à une question que se posent les acteurs des territoires : quelles sont les actions de lutte contre le changement climatique qui peuvent être engagées pour le secteur agricole à l'échelle locale ? Un état des lieux des programmes d'atténuation du secteur agricole pour 7 territoires est présenté. Chaque territoire fait l'objet d'une fiche qui décrit les acteurs, le programme et la démarche, les résultats et les facteurs de réussite, les points de vigilance et les perspectives. L'analyse de ces expériences permet de tirer des enseignements sur les démarches pertinentes propres à impliquer les territoires dans des actions de réductions d'émissions de GES par les pratiques agricoles. Des spécialistes apportent également un éclairage sur certaines problématiques identifiées.
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Intégrer l'agriculture dans les politiques d'atténuation des changements climatiques : recueil d'expériences internationales
La responsabilité de l'agriculture et de la déforestation dans les émissions de gaz à effet de serre pourrait atteindre 30 % des émissions mondiales. Pourtant, jusqu'à présent, peu de pays ont intégré ce secteur dans leurs politiques de lutte contre les changements climatiques, focalisant leurs efforts sur les consommations d'énergie fossile et les émissions de CO2... Or, l'agriculture devra répondre à une demande alimentaire mondiale accrue d'ici 2050. Cela suppose notamment de pouvoir adapter les systèmes de production aux impacts des changements climatiques attendus (effet négatif des hautes températures et du stress hydrique ). Pour répondre à ces différents enjeux, plusieurs pays à l'avant-garde ont déjà mis en place des politiques innovantes dans le secteur agricole qui pourraient inspirer d'autres Etats. Sous l'angle d'études de cas, une majorité de pays industrialisés, qui se sont engagés à réduire leurs émissions en fournissant les moyens nécessaires pour concevoir des politiques ambitieuses, sont mis en avant dans ce document. Présentation : - Fiche repère : France/Union européenne ; - Nouvelle-Zélande : Intégrer l'agriculture dans le marché carbone ; - Australie : Permettre aux propriétaires terriens de participer de façon volontaire au marché du carbone ; - Etats-Unis et Canada : L'agriculture comme activité compensatoire ; - Pays-Bas : Gestion des apports azotés ; - Royaume-Uni : Réduire les émissions du secteur laitier ; - Allemagne : Indépendance énergétique, réduction des émissions de CO2 et de CH4 et diversification agricole en soutenant la méthanisation ; Brésil : Programme pour une agriculture à bas niveaux carbone ; - Que nous enseignent ces différentes expériences ?
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Agriculture et gaz à effet de serre : Etat des lieux et perspectives
Diane VANDAELE, Auteur ; Amandine LEBRETON, Auteur ; Benoît FARACO, Auteur | MONTREUIL (47 Avenue Pasteur, 93 100, FRANCE) : RAC-F (Réseau Action Climat-France) | 2010Après un rappel sur la façon dont l'agriculture mondiale s'est largement recomposée au cours de la seconde moitié du XXème siècle, et comment, d'ici 2050, elle devra nourrir 9 milliards d'individus tout en préservant les écosystèmes, le document précise que l'agriculture occupe une place à part, en particulier dans le contexte des changements climatiques. L'objet de la publication est de faire un état des lieux des connaissances scientifiques en matière d'émissions de GES (Gaz à effet de serre) agricoles et de mettre en exergue les différentes pistes techniques, politiques, ainsi que les instruments qui peuvent jouer sur ces émissions. La publication se compose comme suit : - Comprendre les interactions entre climat et agriculture ; - Agriculture : réduire les émissions et accroître le stockage du carbone ; - Les politiques d'atténuation en agriculture.
infos@rac-f.org