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Avez-vous la bonne dent contre le chiendent?
L'objectif de la présentation était de faire le pont entre les techniques anciennes de répression du chiendent et les outils modernes disponibles pour mettre en application ces techniques. En introduction, l'auteur rappelle les règles du succès de lutte contre cette mauvaise herbe vivace qui se propage surtout par ses rhizomes : la surface doit être complètement couverte, les passages d'outils doivent être fréquents et il faut être persistant. La technique du labour profond à deux couches est difficile à réaliser aujourd'hui. De plus, elle est énergivore et peu respectueuse de la vie du sol. La destruction d'une prairie par un travail du sol superficiel au début d'une jachère est la méthode à préférer. Elle est difficile à réaliser avec une charrue conventionnelle, car il faut opérer à moins de 10 cm de profondeur. Elle est néanmoins possible avec une charrue déchaumeuse ou avec des outils tels que les déchaumeuses à disques ou à dents. Pour les travaux de hersage qui suivent le travail primaire, il est possible de se procurer des dents spécialement conçues pour bien extirper le chiendent. Par ailleurs, des appareils spécialement conçus pour extirper le chiendent ont été inventés tout au cours du 20e siècle. Ces appareils peuvent être efficaces, mais ils sont coûteux et leur utilisation requiert souvent beaucoup de temps, ce qui les rend moins attrayants.
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Azote et engrais verts: le bilan
Cette présentation propose un sommaire des résultats des derniers essais du CETAB+ en matière d'engrais verts et d'apports en azote. Elle aborde notamment l'azote fourni par la biomasse foliaire, les rapports C/N et le potentiel de minéralisation mesuré sous incubation de différentes espèces et mélanges d'engrais verts. En grandes cultures, les trèfles rouges une et deux coupes, ladino, blanc nain, huia et incarnat semés au printemps avec une céréale ont été évalués, de même que le pois semé en dérobé après la récolte de céréales. Le pois a donné une teneur moyenne en azote de 4,84 %, comparativement à une moyenne de 3,23 % pour tous les trèfles, sauf l'incarnat qui a obtenu une valeur significativement inférieure avec 2,91 %. En production maraîchère, des espèces pures et des mélanges de graminées (seigle, avoine ou ray-grass) et de légumineuses (pois, vesce velue, vesce commune ou trèfle incarnat) semés en dérobé après les récoltes hâtives ont été évalués. À nouveau, le pois a dominé avec une teneur en azote variant entre 4,42 % et 5,33 % selon le mélange. Les rapports C/N peu élevés des légumineuses, en particulier le pois, témoignent d'une minéralisation importante et rapide. Les analyses en incubation, permettant d'obtenir le potentiel maximal de minéralisation grâce à un environnement contrôlé et optimal, ont confirmé qu'essentiellement, c'est le pourcentage d'azote contenu dans la matière sèche qui détermine la capacité de minéralisation de l'engrais vert.
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Les bandes florales pour lutter contre le carpocapse : une approche agroécologique
L'objectif était de comparer deux mélanges d'espèces florales, l'un dit sauvage, l'autre dit cultivé, quant à leur facilité de gestion en verger commercial et à leur efficacité à favoriser la biodiversité fonctionnelle. L'expérience s'est déroulée sur deux sites (Victoriaville et Frelighsburg), où un premier semis a été effectué au printemps 2012. L'établissement des mélanges étant très faible à Victoriaville, un deuxième semis a été réalisé au printemps 2013 sur la moitié des parcelles. La floraison et l'établissement des mélanges de plantes ont été suivis, ainsi que les dégâts de carpocapses de la pomme et dans des parcelles avec bandes florales et témoins. À Victoriaville en 2013, les insectes présents dans les bandes florales ont été également capturés et identifiés. L'établissement des plantes a été inégal pour les 12 espèces de chaque mélange et entre les parcelles. Les mélanges présentaient une floraison continue tout au long de la saison, mais d'abondance variable. Sans pouvoir recommander un mélange plus que l'autre, les résultats ont permis de cibler des espèces de plantes qui présentent le plus d'intérêt, basés sur leur capacité d'établissement et leur floraison. À Victoriaville en 2012, il est constaté que les fruits des pommiers entourant le mélange sauvage comptaient moins de dommages de carpocapses et de tordeuses que ceux des autres traitements. Ce résultat est attribué à l'entretien de parasitoïdes qu'aurait favorisé ce mélange. Les bordures florales permettent également d'augmenter l'abondance, la richesse et la diversité d'insectes présents près des pommiers, selon les captures de 2013 sur ce même site.
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Comprendre et réussir le sous-solage
Le sous-solage peut aider à corriger un problème de compaction, mais il peut aussi être inutile et même nuisible si cette opération n'est pas bien planifiée ou si elle est réalisée dans de mauvaises conditions. Même lorsque réalisé en bonnes conditions, le volume de sol ameubli par le sous-solage peut être insuffisant et, dans certains cas, le sol peut être compacté ou lissé en profondeur au lieu d'être ameubli. La réussite du sous-solage ne dépend pas seulement des conditions du sol. Plusieurs autres facteurs tels que la puissance du tracteur et la répartition du poids, la force du mécanisme de sécurité de la sous-soleuse et l'ajustement de la sous-soleuse jouent un rôle majeur pour la réussite de l'opération. La profondeur de travail, l'espacement entre les dents et la géométrie des socs sont à considérer pour réussir un ameublissement adéquat du sol. Lorsqu'il est difficile de travailler à une profondeur suffisante ou que la sous-soleuse ne peut pas être ajustée, certaines stratégies peuvent être utilisées afin de compenser ces problèmes. Certaines sous-soleuses peuvent aussi être ajustées afin de travailler dans une culture établie, ce qui permet aux racines de rapidement coloniser les zones ameublies. Ce document permet donc de bien comprendre comment ajuster une sous-soleuse et planifier les opérations pour bien réussir le sous-solage. Des notions importantes, mais peu connues sont discutées, en particulier la notion de profondeur critique (ou profondeur maximum de sous-solage) qui ne dépend pas uniquement de l'humidité du sol, mais aussi de sa densité et de l'ajustement de l'outil.
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Effet de la jachère de printemps sur la répression du chardon et du laiteron
La jachère de printemps qui consiste à détruire trois fois le chardon ou le laiteron sur une période d'un mois environ permet de réprimer ces mauvaises herbes lorsqu'une culture agressive et sarclée est semée par la suite. De bons résultats ont été obtenus avec le semis de maïs ou de soya après la jachère. Il faut porter une attention spécifique aux plantules de laiteron, en particulier, qui peuvent se développer en grand nombre sous un engrais vert semé après la jachère. Le travail du sol d'automne doit permettre de détruire de telles plantules.
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Introduction à l'analyse de coût de revient en maraîchage diversifié
Ce diaporama a été présenté lors du colloque Bio pour tous! du CETAB+ le 6 mars 2015. Le coût de revient est l'ensemble des coûts, directs et indirects, de production et de distribution par unité vendue. Il varie entre les produits et les canaux de commercialisation. L'analyse de coût de revient est une démarche qui traite l'information sur les dépenses de production, les coûts de marketing et les frais généraux pour obtenir une estimation du coût réel de production de chaque produit, couvrant l'ensemble des dépenses de l'entreprise. Elle permet notamment de connaître la rentabilité d'une culture ou d'un canal de commercialisation, de connaître le prix minimum acceptable pour un produit, de comparer les coûts de différents facteurs de production entre les cultures et de cibler les éléments à améliorer dans la chaîne de production. Pour la réaliser, il faut noter des informations tout le long de la saison de culture qui permettront de répartir le plus fidèlement possible les coûts entre les différentes cultures. Les informations les plus importantes sont le temps de travail et le temps d'utilisation de la machinerie consacrés à chaque culture. Ces informations permettront de déterminer une clé de répartition selon laquelle les coûts fixes ou non spécifiques à un produit seront répartis théoriquement entre les productions de sorte que l'ensemble des coûts de revient calculés couvre l'ensemble des dépenses de l'entreprise. Les informations obtenues permettent de prendre des décisions de gestion pour améliorer la rentabilité de l'entreprise comme de miser davantage sur certaines cultures, d'en abandonner d'autres ou d'acheter et revendre certains produits au lieu de les produire soi-même. Des ressources existent telles que des livres ou des outils en ligne pour guider le gestionnaire d'entreprise. Le CETAB+ offre aussi de la formation sur le calcul du coût de revient adapté à l'entreprise maraîchère diversifiée.
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Maïs et engrais verts : la réalité
Cette présentation fait le point sur les résultats des essais portant sur les engrais verts de trèfles associés à une céréale que le CETAB+ mène depuis 2012. En plus de comparer les biomasses obtenues entre six espèces de trèfle, les rendements en maïs, culture subséquente dans laquelle deux doses de fertilisation (0 et 170 unités d'azote sous forme de fumier granulé) ont été appliquées, sont présentés. Les biomasses ont fortement varié d'une année à l'autre, passant de 0.5, 2.4 et 0.5 t m.s/ha en 2012, 2013 et 2014 respectivement. Les précipitations semblent être en grande partie responsables de ces différences. L'analyse des rendements en maïs sur quatre sites démontre que la répercussion de l'engrais vert dépend considérablement de l'état du sol. En effet, dans les cas où le sol présentait une structure déficiente, le maïs a davantage bénéficié de l'engrais organique, rapidement disponible, que de l'engrais vert. Cette conclusion suggère que les engrais verts ne peuvent remédier à un problème de compaction ou de drainage. Inversement, dans les sites où le sol était en bon état, les engrais verts ont contribué à l'obtention de meilleurs rendements, allant jusqu'à une augmentation de 45 %. L'utilisation d'une légumineuse dans le précédent cultural, combinée à une application d'engrais organique, a permis dans la majorité des cas d'obtenir les rendements les plus élevés.
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Occultation et engrais verts contre les mauvaises herbes en culture maraîchère
Denis LA FRANCE, Auteur ; Sam CHAUVETTE,, Auteur ; François GENDREAU-MARTINEAU, Auteur ; ET AL., Auteur | VICTORIAVILLE (475 Notre-Dame Est, G6P 4B3, CANADA) : CETAB+ (Centre d'expertise et de transfert en agriculture biologique et de proximité) | 2015Un engrais vert avoine-pois fourrager, semé début août 2012 après la préparation du sol, a été roulé début octobre. Il a été ensuite, soit laissé sur place comme témoin, soit recouvert de toile d'ensilage ou de toile tissée, pour une occultation prolongée. L'objectif normal d'une occultation est de remplacer le faux semis en laissant lever les plantes nuisibles à la noirceur pour les détruire. Dans le présent projet, un deuxième objectif était testé : l'occultation permet-elle la décomposition de l'engrais vert à un stade suffisamment avancé pour permettre une implantation sans nouveau travail de sol? De plus, quel est l'impact de la technique sur le comportement de la culture ultérieure et sur les plantes nuisibles? En 2013, sur un premier site, du brocoli a été planté sans préparation de sol. Sur un second site, deux passages de rotoculteur ont été effectués sur le témoin, et, pour les deux traitements occultés, une transplantation mécanique a eu lieu sans travailler le sol. Sur le premier site dont le sol est fertile, le rendement a été meilleur avec le témoin, et bon pour les traitements occultés. Sur le second site en culture légumière, pour une première fois, le brocoli fut peu réussi. Le sol non travaillé était plus dur. À peu près toutes les espèces de plantes nuisibles ont été réduites par l'occultation, une réduction de moitié dans l'ensemble. L'engrais vert était suffisamment décomposé fin juin ou début juillet pour permettre une plantation sans préparation de sol. Le souchet comestible, une herbe très difficile à éradiquer, a été fortement réduit par la bâche à ensilage.
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Le patrimoine fruitier face aux changements climatiques
Des variétés ancestrales adaptées au climat rustique du Québec ont été abandonnées pour des variétés modernes qui manquent de diversité génétique et de vitalité face aux défis climatiques. Le CETAB+ a évalué le six de ces variétés sur une période de deux ans pour leur potentiel de qualité, leur conservation et leur sensibilité aux maladies. Leur identité ancestrale a été confirmée par analyse d'empreintes génétiques à l'Université de Guelph, qui héberge une collection canadienne de variétés de pommes. L'empreinte génétique analysée par microsatellite SSR sur des régions spécifiques de l'ADN a révélé des profils distincts et uniques pour les six pommiers ancestraux évalués. Le CETAB+ leur a donné des noms dans le cadre de cette étude. L'analyse des symptômes sur des plants disposés en condition d'infection par la tavelure du pommier révèle que les variétés de pommiers ancestraux étudiées sont toutes moins sensibles à cette maladie que la variété commerciale McIntosh. Selon les données obtenues, ces variétés peuvent avoir différentes finalités : marché frais, (variété Rubi, très ferme et sucrée), cidre( Sophie et Verte délicieuse), jus (Jaune d'autrefois) et cuisson (Mckillop). Les variétés ancestrales semblent bien se conserver en général dans les conditions du test. De plus, la Rubi et la Jaune d'autrefois ont reçu, en consommation fraîche, la même appréciation par le consommateur que des variétés commerciales connues. Perspectives futures : Multiplier et tester des variétés ancestrales en système de production commercial (la Rubi a été implantée dans le verger expérimental du CETAB+ ) ; Repérer d'autres variétés de pommiers et d'autres arbres fruitiers ancestraux à potentiels dans différentes régions du Québec ; Sauvegarder les spécimens dans un verger conservatoire de biodiversité fruitière ; Réintroduire des variétés adaptées et à potentiels en sélection végétale et en production commerciale .
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Rentabilité des cultures sous abris
Cette étude présente une comparaison des revenus et coûts de production par m² pour les tomates biologiques selon différents types de structures (serres froides, grands tunnels et tunnels chenille). L'analyse fournit, en particulier, des repères en termes de coûts annuels d'investissements et de main-d'uvre. L'approche et les résultats peuvent être adaptés à la réalité d'une entreprise maraîchère, pour évaluer sa propre rentabilité, ou la pertinence d'un investissement. Les résultats observés d'une entreprise à l'autre sont très variables. Il est recommandé d'analyser soigneusement les paramètres de l'entreprise pour interpréter les résultats ou planifier un projet. Cette étude a été présentée à l'occasion du premier colloque Bio pour tous ! du CETAB+ en mars 2015.
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Sous-solage dans les prairies et engrais verts
L'objectif des essais décrits dans cette présentation était de sous-soler dans une culture établie sans la détruire pour que les racines puissent envahir le sol et stabiliser la structure. Les conditions nécessaires pour réussir un tel sous-solage sont présentées dans le document ainsi que dans la brochure intitulée « Comprendre et réussir le sous-solage » qui peut être téléchargée à partir du site du CETAB+.
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Sous-solage, observations du CETAB+
Lors de différents essais de sous-solage en sol très compacté, il a été constaté qu'une fraction insuffisante du profil de sol est ameublie. Les principales raisons étaient : la profondeur de travail était insuffisante par rapport à l'espacement entre les dents et la largeur des dents; les tracteurs n'étaient souvent pas assez puissants ou mal balancés, ce qui limitait la profondeur de travail et la vitesse d'avancement; le système de sécurité des dents n'était pas toujours assez fort et la dent ne restait pas dans le sol; la profondeur critique (en dessous de laquelle de sol se comprime au lieu de se soulever) est trop rapidement atteinte avec des dents étroites. Une brochure détaillée sur le sous-solage (comprendre et réussir le sous-solage) aborde ces sujets et peut être téléchargée à partir du site du CETAB+.
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Système de planches permanentes en culture maraîchère
Denis LA FRANCE, Auteur ; Maryse LEBLANC, Auteur ; Maxime LEFEBVRE, Auteur ; ET AL., Auteur | VICTORIAVILLE (475 Notre-Dame Est, G6P 4B3, CANADA) : CETAB+ (Centre d'expertise et de transfert en agriculture biologique et de proximité) | 2015Des essais réalisés par une équipe de l'IRDA dirigée par Maryse Leblanc, conjointement avec le CETAB+, ont fait ressortir des différences significatives dans l'impact sur les sols d'un système de culture en planches permanentes avec buteuse à disques, cultibutte et vibroplancheuse, comparé à l'utilisation du labour et d'une rotobuteuse qui servaient de témoin. Étalés sur 6 ans, d'abord dans du sable, puis sur une argile St-Urbain et un loam argileux, les essais ont fait ressortir des différences appréciables dans le comportement des sols. L'effet le plus remarquable est la structuration en profondeur en dessous de la zone travaillée à 20 cm par les pointes du cultibutte. Pourtant, le labour et la rotobuteuse entrainent la formation de semelles de travail secondaire et en profondeur. Les études de profil réalisées par Anne Weill font ressortir l'action de forces différentes sur la structuration du sol : une structuration mécanique dans le cas du témoin, une structuration issue de l'activité biologique dans le traitement planches permanentes, de même qu'une population de vers de terre plus abondante. Des effets sur l'amélioration du rendement se sont fait sentir les deux dernières années du projet pour le traitement planches permanentes.
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Trois essais sur trois ans de répression du chiendent
Depuis 2012, le CETAB+ mène différents essais à la ferme de répression du chiendent. Dans une première série d'essais, on cherchait à savoir s'il est préférable de commencer une jachère contre le chiendent à la destruction d'une prairie avec un instrument à dents ou avec un instrument à disques. Après 3 années d'essais sur des sites où les biomasses de rhizomes de chiendent ont été suivies sur plusieurs années, il n'y avait pas de différences entre les deux types d'outils. Cependant, pour des considérations de confort à la reprise et d'énergie utilisée, les disques s'avèrent préférables. De plus, si une culture où le sol est peu travaillé suit la jachère, les rhizomes plus longs laissés par les instruments à dents peuvent favoriser une reprise du chiendent. Dans une seconde série d'essais, on voulait vérifier si l'ajout d'un « désherbeur à barre » (rodweeder) derrière un cultivateur lors des travaux printaniers pouvait aider à la répression du chiendent. En se basant sur la proportion de rhizomes laissés en surface suite au passage de l'outil, il a été déterminé que le rodweeder n'aidait généralement pas à la répression du chiendent. Cependant, son effet était positif avec des densités de rhizomes de 40 à 120 g/m². Dans une troisième série d'essais, on a testé des appareils spécialisés dans la lutte contre le chiendent, le « CMN couchgrass killer » et le « Kvik-Up », pour évaluer leur efficacité dans diverses conditions. Ces appareils n'ont extirpé qu'environ 50 % des rhizomes en moyenne. Cependant, le CMN s'est démarqué sur un des six sites-années alors que les conditions de sol étaient très sèches suite à la récolte d'une céréale. Il a alors permis d'obtenir un taux d'extirpation des rhizomes de 90 %, ce qui a eu un effet durable sur la diminution du chiendent.
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Un verger de recherche en régie biologique au Québec
Mirella Aoun, agronome et chercheuse, présente le verger de recherche du CETAB+, le seul verger de recherche en régie biologique au Québec. Dans ce verger de 5 ha, des systèmes de production sont comparés, des variétés et porte-greffes nouveaux et ancestraux sont à l'essai. Plusieurs projets de recherche touchant différents aspects de la régie biologique sont en cours de réalisation. Des journées de démonstration et d'information sont organisées chaque année pour les producteurs et les intervenants en production fruitière. Le verger sert aussi de milieu d'apprentissage pour les étudiants en agriculture bio. De plus, son cachet historique et patrimonial lui confère une valeur particulière dans la région du Centre-du-Québec.
info@cetab.org