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La Déclaration de lONU sur les droits des paysan.ne.s : Outil de lutte pour un avenir commun
Ce livre raconte lépopée dune initiative paysanne devenue une Déclaration de lONU Après 17 ans de lutte, les paysan.ne.s et leurs allié.e.s voient leurs efforts récompensés : une Déclaration de l'ONU sur les droits des paysans a été adoptée par l'Assemblée générale des Nations Unies, le 17 décembre 2018. Ce combat pour la protection des droits des paysans a une longue histoire. Il est mené depuis sa fondation par la Vía Campesina, qui regroupe aujourd'hui plus de 250 millions de paysans et paysannes à travers le monde. Le CETIM (Centre Europe Tiers Monde) l'a accompagné depuis le début. Les moments forts, les rapports de force, les stratégies et les étapes de cette aventure sont relatés. La Déclaration y est également présentée : un instrument indispensable pour une alimentation saine, pour les semences paysannes, la préservation de l'environnement et de la biodiversité, et la protection des producteurs de nos aliments eux-mêmes. Un instrument pour bien d'autres luttes futures communes...
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Le droit à la terre
Le droit à la terre est un droit fondamental. En effet, de lui dépend l'accès à l'alimentation, au logement, mais aussi à la santé et à un environnement sain... Cette publication revient, dans un premier chapitre, sur les enjeux liés à la terre en termes de famine et malnutrition dans le monde et sur les conséquences du modèle de production agricole industriel en vigueur aujourd'hui. Dans un second chapitre, les pratiques de gestion du foncier de quatre pays sont explicitées : pour la France, l'Indonésie, le Zimbabwe et la Colombie. Des exemples de luttes paysannes pour le droit à la terre sont donnés. Les auteurs abordent ensuite, dans les chapitres 3 et 4, des aspects plus réglementaires : les normes internationales et régionales et des exemples de jurisprudence sur les conflits liés à la terre et aux territoires, aux échelles internationale, nationale et régionale. Ainsi, des initiatives émergent pour une réelle reconnaissance du droit à la terre, comme la Déclaration sur les droits des paysannes et des paysans du mouvement Via Campesina, qui a inspiré le projet dune telle déclaration au Conseil des droits de l'homme de l'ONU.
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Hold-up sur l'alimentation : Comment les sociétés transnationales contrôlent l'alimentation du monde, font main basse sur les terres et détraquent le climat
CETIM, Auteur ; GRAIN, Auteur | GENEVE (6 Rue Amat, 1202, SUISSE) : CETIM (Centre Europe - Tiers Monde) | 2012
"Hold-up sur l'alimentation" est un recueil d'articles produits par GRAIN (petite organisation internationale qui soutient la lutte des paysans et des mouvements sociaux pour renforcer le contrôle des communautés sur des systèmes alimentaires fondés sur la biodiversité) au cours de ces dernières années. Il est organisé en trois parties : - Agrobusiness : L'agrobusiness dans le monde : deux décennies de pillage ; La grande arnaque du lait ; A qui profite la sécurité sanitaire des aliments ? ; Une nouvelle offensive dans le monde de la viande industrielle ; Révolution verte au Malawi : les dessous du "miracle" ; Des lois pour en finir avec l'agriculture indépendante ; La lutte contre la contamination par les OGM dans le monde ; - Alimentation et crise climatique : Alimentation et changement climatique : le lien oublié ; Le système alimentaire international et la crise climatique ; La terre au secours de la Terre ; - Accaparement des terres agricoles et le futur de l'agriculture : Les nouveaux propriétaires fonciers ; L'Afrique livrée au big business ; Des acteurs clés dans l'accaparement mondial des terres agricoles ; Des investisseurs saoudiens seraient prêts à prendre le contrôle de la production du riz au Sénégal et au Mali ; Le rapport de la Banque mondiale sur l'accaparement des terres ; Il est temps de proscrire l'accaparement des terres.
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Terre et liberté ! : A la conquête de la souveraineté alimentaire
Paul NICHOLSON, Auteur ; Xavier MONTAGUT, Auteur ; Javiera RULLI, Auteur | GENEVE (6 Rue Amat, 1202, SUISSE) : CETIM (Centre Europe - Tiers Monde) | 2012
"Terre et liberté !", c'est avec ce cri que des milliers de paysans mexicains se soulevèrent contre les grands propriétaires terriens. Guidés par Emiliano Zapata, ils occupèrent leurs haciendas, au début du 20ème siècle, revendiquant la réforme agraire et la révolution sociale. Plus d'un siècle après, ce cri reste d'une actualité cuisante. L'orientation des politiques économiques imposées, le développement de l'agriculture industrielle et productiviste éjectent les paysans familiaux de leurs terres, les privant de leur rôle millénaire. En se regroupant au sein de La Vía Campesina, des organisations paysannes ont propagé dans le monde le "concept action" de la souveraineté alimentaire. A partir des questions agricoles et alimentaires Nord et Sud, la souveraineté alimentaire porte en elle les fondations nécessaires pour construire une autre société et d'autres manières de travailler. Mais elle s'inscrit dans une dynamique, un processus qui se conquiert et qui ne se décrète pas. Le but de ce livre est de préciser la portée politique et stratégique de la souveraineté alimentaire. Ce livre s'adresse à toute personne intéressée par l'agriculture, la solidarité internationale, le commerce équitable... Il s'articule autour d'un entretien avec Paul Nicholson, qui a joué un rôle de premier plan au sein de La Vía Campesina. Cette entrevue est complétée par un article de Xavier Montagut (commerce équitable) et de Javiera Rulli (coopération internationale).
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La propriété intellectuelle contre la biodiversité ? : Géopolitique de la diversité biologique ?
Julie DUCHATEL, Auteur ; Laurent GABERELL, Auteur ; Gonzalo GOSALVES, Auteur ; ET AL., Auteur | GENEVE (6 Rue Amat, 1202, SUISSE) : CETIM (Centre Europe - Tiers Monde) | 2011
Les pays du Sud recensent 80% des ressources naturelles mondiales, attisant la convoitise des sociétés transnationales, qui tentent de se les approprier à coup de brevets et autres titres de propriété intellectuelle. Pour tenter de pallier cette biopiraterie, la Convention sur la diversité biologique propose un "partage des bénéfices" entre ces firmes, les peuples autochtones et les pays du Sud. Presque 20 ans après l'entrée en vigueur de cette Convention, ce partage est-il réellement "équitable" et "bénéfique" pour les peuples ? Garantit-il la poursuite de l'innovation collective ? La valorisation marchande de la nature permet-elle de protéger la biodiversité ? Dans les pays du Nord, les réglementations sur les semences ont eu pour effet de réduire la biodiversité agricole. Cette situation vécue au Nord augurerait-elle de ce qui se passera dans le monde entier ces prochaines décennies ? Ce livre montre en quoi le fait d'imposer des droits de propriété intellectuelle sur la biodiversité conduit à des conséquences dramatiques pour l'humanité. Y a-t-il des modèles alternatifs et participatifs de partage des ressources et des savoirs s'exerçant en dehors du marché et pouvant protéger efficacement la biodiversité, comme des modèles de type "open source" ? On trouvera ici quelques idées pour aider à repenser la logique de privatisation et de marchandisation de la nature.
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