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Lignes directrices pour l’établissement de référentiels d’étiquetage du bien-être des animaux : Avis de l’Anses : Rapport d’expertise collective - Mars 2024
Les consommateurs sont de plus en plus soucieux des conditions de vie des animaux dont sont issues les denrées alimentaires. L’Anses publie des lignes directrices pour élaborer un étiquetage des produits d'origine animale spécifique au bien-être des animaux d’élevage. La mise en œuvre de cette proposition permettrait d’harmoniser les étiquetages existants et à venir. Une de ses principales caractéristiques est de fonder son évaluation sur des indicateurs scientifiques du bien-être, mesurés directement sur les animaux, et non uniquement sur leurs conditions d’élevage. Une autre de ses spécificités est de tenir compte non seulement des conditions de vie des animaux producteurs de denrées alimentaires, mais aussi de celles de leurs ascendants.
Cartographie des utilisations des produits phytopharmaceutiques à base de cuivre en France en considérant leur application en agriculture biologique et conventionnelle
Ce rapport de l’Anses établit une cartographie des utilisations des produits phytopharmaceutiques à base de cuivre en France en considérant leur application en agriculture biologique et conventionnelle. Cette étude visait à fournir des éléments de contexte sur les pratiques agricoles actuelles d'usage du cuivre en France et sur la dépendance des filières aux produits cupriques. Ce travail a permis d'identifier les filières qui pourraient être impactées par une évolution des contraintes réglementaires et appliquées aux produits cupriques. Pour finir, un état des lieux de l'utilisation d'alternatives chimiques et non chimiques au cuivre permet d'explorer la faisabilité d'une limitation accrue du cuivre ou de sa substitution.
Phytothérapie et aromathérapie chez les animaux producteurs de denrées alimentaires : Proposition d’une méthodologie d’évaluation du risque pour le consommateur - Avis de l’Anses ; Rapport d’expertise collective
Les préparations à base de plantes (phytothérapie) ou d’huiles essentielles (aromathérapie) sont des alternatives aux traitements allopathiques. Ces préparations sont de plus en plus utilisées en santé animale, notamment pour les animaux d’élevage destinés à produire des denrées alimentaires. Si ces préparations ont une visée thérapeutique, elles sont alors considérées comme des médicaments vétérinaires. Elles ne doivent ainsi pas présenter de risques pour les personnes qui vont consommer les denrées alimentaires provenant des animaux traités. Cependant, l’application de la réglementation actuelle pour évaluer ces risques liés aux traitements à base de plantes est compliquée. Face à ce constat, l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) a réalisé, en 2020, un état des lieux des connaissances en lien avec les huiles essentielles et les plantes intéressantes en phytothérapie et en aromathérapie pour les animaux producteurs de denrées alimentaires. Suite à cette expertise, l’Anses a également fait une proposition de méthodologie pour évaluer les risques pour la santé humaine. Ce document présente à la fois l’avis de l’Anses sur l’intérêt et les risques de la phytothérapie et de l’aromathérapie en élevage, ainsi que le rapport d’expertise collective.
Trait’bio : un état des lieux des méthodes de traitements alternatifs utilisés en production de poulet de chair biologique
Antoine ROINSARD, Auteur ; Catherine EXPERTON, Auteur ; Sophie LE BOUQUIN, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2017En production bio, la gestion de la santé repose essentiellement sur une approche éco-pathologique faisant appel à des pratiques préventives et des méthodes alternatives à l’utilisation des traitements allopathiques. Dans le cadre du projet CASDAR SYNERGIES, une étude épidémiologique a été conduite en 2014/2015 sur 85 lots de poulets de chair biologiques. Cette étude a permis de réaliser un état des lieux sanitaire des élevages et des pratiques associées. Pour chaque lot enquêté, l’ensemble des produits administrés a été relevé avec le nom du produit, le motif d’utilisation par l’éleveur, l’âge des animaux et la durée du traitement. Le projet TRAIT’BIO initié à sa suite avait pour objectifs de recenser les produits utilisés, de décrire les usages et les motifs d’utilisation et de les comparer aux allégations des fabricants. Un travail de recherche systématique a été réalisé (bibliographie, web, contacts téléphoniques avec les fabricants et fournisseurs…) afin de recueillir la composition des produits à partir de leurs notices. Les résultats de cette étude montrent qu’il existe une grande diversité de produits utilisés dans les élevages de poulets de chair bio avec 62 produits et 203 utilisations recensés. 15 lots n’ont reçu aucun produit. La part de l’utilisation préventive est essentielle, avec 78.9% des usages contre seulement 21.2% pour le curatif. Peu de produits conventionnels ont été utilisés, avec seulement 6 lots ayant eu recours à ces produits pour des problèmes sanitaires. Concernant la composition des produits, si la moitié d’entre eux sont constitués d’une seule famille (huiles essentielles, extraits de plantes, médicaments homéopathiques...), les autres peuvent associer 2, 3, voire 4 familles. Les essences et huiles essentielles de plantes suivies des oligo-éléments et des minéraux en sont les composants majoritaires. Ces produits sont principalement utilisés pour éviter les problèmes digestifs, mais aussi pour favoriser l’ossification et la croissance.
Trait’Bio : un état des lieux des méthodes de traitements alternatifs utilisés en production de poulets de chair biologiques en France
Sophie LE BOUQUIN, Auteur ; Victorine GUEGOU, Auteur ; Catherine EXPERTON, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2017Ce document est une publication issue des 12èmes Journées de la Recherche Avicole et Palmipèdes à Foie Gras, qui se sont tenues les 5 et 6 avril 2017 à Tours. En agriculture biologique, la santé des élevages s’appuie en grande partie sur la prévention des maladies. Pour ce faire, les éleveurs peuvent agir sur l’environnement des animaux, les animaux eux-mêmes, et les pratiques d’élevage, notamment en ayant recours aux médecines alternatives. Le projet Trait’Bio s’est penché sur ces pratiques alternatives dans le but de décrire l’usage qui en est fait en élevages de volailles de chair, les produits utilisés (compositions et familles), et les motifs d’utilisation et allégations des fabricants. 85 élevages de poulets de chair biologiques français ont été enquêtés. Les résultats confirment la prédominance des pratiques préventives (79 % des usages). Elles visent notamment à favoriser le démarrage, la croissance et l’ossification, à agir contre les vers et à lutter contre les entérites. Neuf familles de produits ont été identifiées avec, de la plus utilisée à la moins utilisée : l’aromathérapie, les oligo-éléments et minéraux, les extraits de plantes, les vitamines de synthèse, l’acide organique, les produits conventionnels, les probiotiques, les biocides, et l’homéopathie.
Conséquences des champs électromagnétiques d'extrêmement basses fréquences sur la santé animale et les performances zootechniques : Avis de l'Anses : Rapport d'expertise collective
Si plusieurs études ont été conduites sur l'exposition des populations aux champs électromagnétiques, rares sont celles qui concernent les impacts sur les animaux, notamment d'élevage. Ainsi, l'Anses a été saisie, en février 2013, pour réaliser « un approfondissement de l'expertise scientifique relative aux conséquences des champs électromagnétiques d'extrêmement basses fréquences (CEM-EBF) sur la santé animale et les performances zootechniques ». Les CEM-EBF sont émis par les lignes électriques à haute et très haute tension. Après un chapitre d'introduction apportant quelques notions sur l'électromagnétisme, un second chapitre de ce rapport d'expertise présente les méthodes existant pour estimer l'exposition des animaux aux champs électromagnétiques, ainsi que les résultats d'une campagne de mesures sur une trentaine d'élevages. Dans une troisième partie, l'expertise internationale sur le sujet est synthétisée. Elle concerne trois axes d'étude : - les aspects neurophysiologiques et comportementaux ; - les performances zootechniques et les impacts sanitaires ; - les fonctions physiologiques. Le rapport conclut que, même si des effets rares ont pu être observés, il apparaît difficile de faire un lien entre CEM-EBF et effets sanitaires sur les animaux d'élevage.
Avis de l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail relatif à l'analyse de l'étude de Séralini et al. (2012) « Long term toxicity of a ROUNDUP herbicide and a ROUNDUP-tolerant genetically modified maize »
Ce document rapporte les conclusions de l'ANSES, saisie par le gouvernement français, sur l'étude de Séralini et al. concernant la toxicité à long terme d'un herbicide Roundup et du maïs génétiquement modifié NK603. Les objectifs de cette expertise sont de pouvoir déterminer si la publication de Séralini et al. peut remettre en cause les conclusions des évaluations précédentes sur le Roundup et le maïs NK603, et d'évaluer si le protocole mis en place et les conclusions de l'étude remettent en cause les lignes directrices d'évaluation des risques sanitaires. Les conclusions de l'ANSES, obtenues par le Groupe d'expertise collective d'urgence (GECU), soulignent : - l'originalité de l'étude de Séralini et al. qui combine l'étude toxicologique à long terme des produits phytopharmaceutiques et des OGM ; - le nombre réduit de lots témoins et d'animaux par lot, défaut majeur de cette étude ; - l'absence d'analyse statistique sur la mortalité des rats et l'incidence des tumeurs, seule une analyse descriptive ayant été réalisée ; - que les hypothèses sur les mécanismes biologiques en jeu émises par Séralini et al. ne sont pas confortées par le GECU. Ainsi, pour le Groupe d'expertise, l'étude de Séralini et al. ne remet pas en cause les conclusions des évaluations précédentes sur le maïs NK603 et sur le Roundup. Toutefois, la question des effets à long terme de l'exposition à différentes préparations à base de glyphosate et d'une consommation d'OGM mérite d'être étudiée et débattue, notamment en ce qui concerne l'évolution des méthodes d'évaluation.
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