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Étude sur la meilleure connaissance des consommateurs réguliers de fruits et légumes bio
Le marché des fruits et légumes bio continue sa progression : les consommateurs acheteurs de fruits et légumes bio ont été plus fidèles à l'achat en 2013 que les années précédentes. Il s'avère que (en France) la majeure partie des consommateurs de bio sont des acheteurs réguliers. Toutefois, le recrutement de nouveaux acheteurs s'avère plus compliqué. Ainsi, et malgré un certain nombre d'enquêtes existantes sur les consommateurs de produits biologiques, un réel enjeu de meilleure connaissance des acheteurs réguliers de fruits et légumes biologiques existe. Cette étude, réalisée par le cabinet AVATARS, vise à mieux cerner les motivations profondes de leur recrutement et les raisons de leur fidélisation afin de les envisager et les optimiser pour les nouveaux consommateurs bio. Elle s'intéresse aux comportements d'achats et de vie au quotidien d'acheteurs réguliers sur la gamme des fruits et légumes biologiques frais, transformés et de la 4ème gamme.
Les pratiques de contractualisation et d'approvisionnement dans la filière pomme de terre bio
Une étude a été menée en 2015 par AND International sur les pratiques de contractualisation et d'approvisionnement dans la filière pomme de terre biologique. Dans ce cadre, des entretiens ont été menés auprès de 17 producteurs, 9 metteurs en marché et 6 enseignes (spécialisées bio ou non). Le marché de la pomme de terre bio reste un marché de niche (30 000 tonnes, dont 20 000 en circuits longs). Plus de 90 % des pommes de terre bio font l'objet d'un contrat signé entre producteur et metteur en marché, ce qui est très élevé. Par contre, les contrats écrits au niveau de la distribution sont encore rares : on observe surtout des pratiques de planification des achats. Les contrats « producteurs-metteurs en marché » présentent une grande diversité de clauses. Néanmoins, les prix sont relativement stables et les litiges entre les divers acteurs de la filière sont rares, preuve que les pratiques actuelles de contractualisation satisfont le plus grand nombre. A noter le cas particulier d'une organisation qui s'est structurée en Société coopérative d'intérêt collectif (SCIC), ce qui permet une gestion non pas sur des rendements ou des prix fixés par contrats alors que ces éléments fluctuent, mais une gestion basée sur des objectifs définis par tous, comme un chiffre d'affaires minimum à l'hectare pour le producteur. Les pratiques actuelles de contractualisation sont aujourd'hui satisfaisantes. Aussi, si la filière veut améliorer ses pratiques de contractualisation, elle devra le faire selon des objectifs précis, avec le but d'optimiser le fonctionnent actuel de la filière.
Filière pomme de terre biologique : Des perspectives intéressantes pour une filière encore fragile
Une étude sur la filière pomme de terre biologique a été menée afin d'évaluer ses opportunités de développement. Cet article en présente les principaux résultats. Ainsi, l'offre française est en augmentation (doublement des surfaces de plein champ de 2007 à 2011), avec la Bretagne, le Centre et le Nord Pas de Calais qui représentent 45 % de la production. Le volume du marché français en 2011 pouvait être estimé à 35 800 tonnes, dont 2 500 tonnes importées. Le maraîchage représentait, en 2011, de l'ordre de 2 100 tonnes, avec une production de variétés à chair ferme et de primeurs. La production française de plein champ (31 200 tonnes en 2011) est surtout constituée de variétés à chair ferme (24 800 tonnes), lesquelles sont majoritairement contractualisées (18 100 tonnes). Pour ce légume, la GMS domine la commercialisation avec 60 % des ventes en circuits longs. Cependant, GMS et magasins bio spécialisés se distinguent. Ces derniers privilégient, par exemple, les pommes de terre vrac, brossées, avec des variétés diversifiées, principalement en lien avec des organisations de producteurs (locaux ou non). Les GMS privilégient des produits proches des produits conventionnels (ex : pommes de terre en filet, lavées, peu de variétés ). Cette étude montre aussi qu'il existe un risque d'excédent de la production d'ici 5 ans et qu'il est important que les acteurs de l'amont et de l'aval s'accordent pour poursuivre le développement de cette filière en France.
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