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Associer élevage ovin et grandes cultures avec un troupeau peu consommateur d’intrants : Journée de restitution du 25 janvier 2024 : Recueil des communications
Le projet Sobriété, qui s’inscrit dans le programme Européen d’Innovations (PEI) et auquel participait Bio Centre, avait pour objectif d’étudier l’introduction d’ateliers ovins dans des fermes de grandes cultures. Quatre agriculteurs conventionnels ont participé à ce travail en imaginant, avec leur conseiller, les modifications de leur assolement, en améliorant la vie de leurs sols et en tendant vers plus d’autonomie. Parallèlement, à Inrae de Bourges, des suivis ont été réalisés, pendant deux campagnes, avec des brebis Berrichonnes de l’Indre et des brebis Romanes qui pâturaient toute l’année dans cette zone céréalière et qui ont valorisé des luzernes, des couverts végétaux et des prairies permanentes, tout en consommant peu d'aliment concentré. Les principaux enseignements de ce suivi concernent : la reproduction (des luttes courtes au printemps), l’alimentation (à partir de la mi-octobre, pâturage des couverts par les brebis et leurs agneaux), le côté sanitaire (surveillance du parasitisme), le bien-être animal et l’économie (des marges brutes élevées avec de bonnes productivités). En fin de document, des conseils sont apportés sur le pâturage des surfaces de grandes cultures, pour les céréales (stade tallage, 1 à 3 jours maximum…), pour les couverts végétaux (sans transition alimentaire et sans apport de concentré) et pour les colzas grains (pâturage d’automne, à proscrire en janvier ; surveillance quotidienne pour éviter le surpâturage…).
Observatoire des coûts de production du lait de vache biologique : Spécialisés de plaine - Montagnes et piémonts (hors Est AOP) : Conjoncture 2022
Cet observatoire présente les coûts de production et le prix de revient du lait d'exploitations bovines laitières biologiques pour la campagne 2022. Pour ce faire, les résultats technico-économiques de 105 fermes ont été analysés : 69 fermes sont situées dans différentes zones de plaines du territoire français, les 36 autres sont en zones de montagnes et piémonts, hors montagnes de l’Est AOP. Pour les élevages de plaines, le coût de production moyen a été de 712 €/1000 L. Le prix de revient, calculé pour la rémunération de 2 SMIC/UMO exploitant, atteint 496 €/1000 L. En zones de montagnes et piémonts, le coût de production atteint 909 €/1000 L, et le prix de revient pour 2 SMIC/UMO exploitant est de 628 €/1000 L. Ces écarts importants entre les deux zones s’expliquent par le coût de l’alimentation, plus élevé en montagne (138 €/1000 L, contre 74€/1000 L en plaine), ainsi que par des charges plus importantes en montagne pour les bâtiments et les installations, la mécanisation, les frais d’élevage et l’approvisionnement des surfaces. Cet observatoire annuel a été réalisé par l'Institut de l'Élevage, à partir de plusieurs bases de données : AFOCG 49/85, Collectif BioRéférences, Institut de l'Élevage et dispositif Inosys Réseaux d'élevage.
Adaptation au changement climatique des élevages ovins agropastoraux : Leviers mobilisables pour 4 systèmes méditerranéens
Marine CURTIL DIT GALIN, Auteur ; Aurélie MADRID, Auteur ; Fabien STARK, Auteur | PARIS CEDEX 12 (Maison Nationale des Éleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2023Dans le cadre de l’UMT Pasto, en s’appuyant sur une méthode de travail qui associe modélisation et expertise de terrain, une étude a été conduite sur 4 systèmes ovins agropastoraux contrastés de type méditerranéen (2 en ovins lait et 2 en ovins viande), pour identifier et évaluer des leviers d’adaptation au changement climatique. En ovins lait, les deux cas étudiés sont : un système d’Occitanie avec des surfaces pastorales importantes (490 brebis Lacaune, 267 l/ brebis, SAU de 103 ha et 297 ha de surfaces pastorales) ; et un système d’Occitanie avec de moindres surfaces pastorales (780 brebis Lacaune, 280 l/ brebis, SAU de 175 ha et 105 ha de parcours). En ovins viande, sont analysés : un système transhumant de PACA (770 brebis, 3 périodes d’agnelages, SAU de 60 ha, 460 ha de parcours et 160 ha d’estives) et un système sur parcours d’Occitanie (360 brebis, agnelage de début de printemps, SAU de 55 ha et 545 ha de parcours). Les 4 cas d’étude ont été confrontés à un scénario climatique avec modification des périodes de pousse de l’herbe et de la biomasse disponible (printemps plus précoce, baisse de la disponibilité en herbe de 15 % dès le milieu du printemps, par exemple). Les leviers d’adaptation présentés peuvent varier d’un système à l’autre. Parmi ces leviers, peuvent être particulièrement cités : réduire l’effectif (pour les laitiers), modifier le calendrier de production, ajouter une surface additionnelle, jouer sur la production de fourrages (en produire plus, installer un séchage en grange...), sur la transhumance (faire une transhumance en plaine en hiver, par ex.) ou sur les espèces fourragères implantées. La suite des études à mener devra porter sur la construction et l’évaluation de stratégies d’adaptation associant plusieurs leviers face à des successions d’années climatiques comptant différents aléas.
Alimentation des brebis à l'herbe : Le pâturage des céréales destinées à la récolte
Dans le cadre de trois projets (PATURALE, POSCIF et BREBIS_LINK), 27 essais ont été réalisés, en agricultures conventionnelle et biologique, afin de déterminer les conditions de réussite du pâturage de céréales en hiver par des brebis, avant une récolte en grains. Le principale règle à respecter pour maintenir le rendement de cette récolte est de faire pâturer les brebis au stade tallage de la céréale. Dans ces conditions, le rendement a été majoré sur 62 % des parcelles pâturées (dont 100 % de celles conduites en agriculture biologique). La portance est aussi un critère de réussite important. Autre observation : les surfaces de feuilles nécrosées étaient plus faibles sur les parcelles pâturées que sur celles qui ne l'ont pas été. D'un point de vue zootechnique, le pâturage de céréales en hiver ne permet pas d'apporter une biomasse en quantité importante (100 à 800 kg de matière sèche par hectare, soit 1 à 3 jours de pâturage pour des animaux à faibles besoins), mais elle est de bonne qualité.
Complémentarités des calendriers de vente des systèmes ovins viande biologiques herbagers et rustiques
Vincent BELLET, Auteur ; Marc BENOIT, Auteur ; Marie MIQUEL, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (Maison Nationale des Éleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2023La consommation de viande ovine présente un caractère très saisonné, avec un pic important à Pâques (en mars ou en avril), puis souvent un second pic estival, avant un creux à l’automne et un rebond pour les fêtes de fin d’année. En agriculture biologique, la production est assez saisonnée. Dans les bassins herbagers (partie Nord et Nord-Ouest de la France), les agneaux d’herbe naissent majoritairement au printemps et sont vendus à l’automne (alors que la demande est faible). Dans les bassins rustiques (partie Sud et Sud-Est de la France), les agnelages d’automne sont plus répandus avec l’élevage de races rustiques qui se désaisonnent plus facilement (ces agneaux nés à l’automne sont élevés en bergerie et vendus au printemps). Le projet Casdar RéVABio (2020-2023) vise à améliorer le taux de commercialisation sous le label AB des agneaux élevés en bio (donc à éviter les « fuites » vers les filières conventionnelles lors de leur commercialisation), en travaillant sur une meilleure correspondance entre les périodes de production et de consommation. Plusieurs itinéraires de production ont été identifiés en bassin herbager et en bassin rustique pour améliorer cette adéquation offre-demande. Cette plaquette présente les calendriers des ventes induits par ces différents systèmes de production. Elle propose également quelques possibilités de complémentarités entre systèmes au sein d’un même bassin, ou entre différents bassins, pour étaler la production et être en mesure de fournir des agneaux bio lors des pics de demande. Elle termine en évoquant les impacts de cette régularité de mise en marché sur les performances environnementales.
Coûts de production 2021 des ateliers caprins livreurs et fromagers en agriculture biologique
Claire-Lise FAGGION, Auteur ; Christine GUINAMARD, Auteur ; Nicole BOSSIS, Auteur | PARIS CEDEX 12 (Maison Nationale des Éleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2023Cette synthèse annuelle présente les coûts de production (en passant par les charges, les produits et la rémunération permise) et les principaux résultats technico-économiques (structure des exploitations, productivité laitière, prix du lait, consommation de concentrés et autonomie) d'élevages caprins bio suivis dans le cadre du dispositif national Inosys-Réseaux d'élevage, de socles régionaux et de la base COUPROD. Ce sont les données de 65 exploitations bio qui ont pu être mobilisées pour produire ces références, distinguées en quatre groupes : - 17 élevages de la zone Sud Méditerranée faisant de la transformation fromagère à la ferme ; - 18 élevages faisant de la transformation fromagère à la ferme dans d'autres régions ; - 23 élevages en livraison dans l'Ouest ; - et 7 élevages en livraison dans les autres régions françaises. Pour chacun de ces groupes, des comparaisons avec un échantillon d'élevages conventionnels sont proposées pour la productivité laitière (généralement moindre en AB), la valorisation du lait (généralement meilleure en AB), les coûts de production (plus élevés en AB) et la rémunération permise par le produit de l'exploitation.
Coûts de production des fourrages et céréales : Conjoncture 2021
Yann BOUCHARD, Auteur ; Eva FICHET, Auteur ; Jean-Christophe VIDAL, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (Maison Nationale des Éleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2023Ce document indique des coûts de production pour différents fourrages, en intégrant l'ensemble des charges nécessaires (hors main-d’œuvre exploitant), de l'implantation de la culture jusqu'au stockage de la récolte. Les charges courantes (intrants, carburant, entretien des matériels, coût des matériels en CUMA et interventions d'ETA...) sont ainsi prises en compte, tout comme les amortissements de matériels. Un temps de travail indicatif est également proposé pour chaque intervention. Ces différents coûts sont détaillés pour les cultures fourragères suivantes : maïs fourrage, méteil immature ensilé, prairie temporaire (enrubannage, ensilage, foin, pâturage), luzerne 4 ans, luzerne 5 ans, prairie permanente (enrubannage, foin, pâturage), dérobée d'été type sorgho, céréales à paille. Ce référentiel a été élaboré à partir de données collectées dans le cadre de suivis de fermes laitières basées dans le Sud du Massif central (suivis effectués par Inosys-Réseaux d’Élevage). Les valeurs indiquées ne sont pas spécifiques à une conduite en agriculture biologique (les prix des intrants sont ceux de l'agriculture conventionnelle), mais les frais de mécanisation peuvent être utilisés comme indicateurs. Par ailleurs, les résultats présentés restent indicatifs.
Dégustation de viande bovine BIO : Pièces à griller de Très Jeunes Bovins mâles au restaurant interadministratif de Lyon
Isabelle LEGRAND, Auteur ; Cécile BORD, Auteur ; Faustine NOEL, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (Maison Nationale des Éleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2023Le projet Casdar Proverbial (2021-2024) cherche à valoriser localement les bovins mâles biologiques issus d’élevages allaitants, en testant des itinéraires alternatifs (production de jeunes bovins de 12 mois et de bœufs rajeunis de 24 – 26 mois) pour produire de la viande bio à destination de la restauration collective. Des essais et des suivis de fermes ont été réalisés afin d’acquérir des références sur ces nouveaux itinéraires de production. Les viandes issues de ces fermes (viande de jeunes bovins et de bœufs rajeunis bio) ont fait l'objet de dégustations en restauration collective. L'objectif de ces tests est de mesurer l’appréciation de ces viandes bio par un panel de consommateurs (adolescents, jeunes, adultes) en situation réelle de consommation. Quatre tests ont été réalisés : trois en cantines scolaires et un en restaurant d'entreprise. Cette fiche présente les résultats obtenus suite à la dégustation de pièces de viande à griller (steaks de faux-filet et pièces de faux-filet), organisée dans le restaurant interadministratif de Lyon. Elle détaille : les conditions de dégustation ; les résultats de satisfaction sensorielle obtenus, avant et après dégustation des viandes bio ; les spécificités de ces viandes perçues par les convives ; les attentes des convives concernant les qualités extrinsèques de la viande proposée par le restaurant d’entreprise ; la sensibilité des convives aux produits biologiques. Globalement, les pièces de viande bovine grillées issues de jeunes bovins bio ont été appréciées et majoritairement qualifiées de tendres et de fondantes.
Le devenir des veaux laitiers : Etude des freins et des leviers sociotechniques à une meilleure valorisation des veaux laitiers
Le projet Synergies Bio & Non Bio vise à étudier les transpositions de connaissances et de pratiques entre systèmes agricoles biologiques et conventionnels. Un des volets de ce projet a consisté à étudier le devenir des veaux laitiers, bio et non bio. Les connaissances relatives à ce sujet, couvrant l'ensemble de la filière, de la fourche à la fourchette en passant par la réglementation, ont été explorées dans le cadre d'un stage. Ainsi, différentes stratégies et pratiques ont pu être identifiées dans le but de répondre à quatre grands enjeux : le bien-être des animaux, la rentabilité des systèmes, la cohérence des systèmes bio et l'empreinte carbone de la production de viande bovine. Une partie d'entre elles sont recensées dans ce document. Il s'agit d'expérimentations (projets VALOVEAU, RENOUVEAU, VALOMALEBIO et PREVEAU), de témoignages d'agriculteurs bio (Eric Guihery et Germain Gougeon, en Mayenne), de démarches de structuration de filières (filière EJENDU, démarche HERBOPACK, la Bille Bleue, Jersiais haut de gamme-JA Gastronomie), ou encore d'activation de leviers à l'échelle du consommateur (Étiquette BEA (Bien-être animal)). De nouvelles pratiques de production, en bio et/ou conventionnel, sont proposées comme, par exemple, la production de carcasses légères à partir de veaux laitiers, l'engraissement des veaux laitiers dans des élevages allaitants voisins, la mise en avant de la valorisation de surfaces herbagères, le développement d'élevages mixtes, etc.
Diagnostic sociotechnique de la valorisation des veaux laitiers
Cette présentation (diaporama) rapporte les travaux de Léa Vancoillie, menés lors d'un stage co-encadré par l'Itab et l'Institut de l’Élevage (Idele). Réalisé en 2023 dans le cadre du projet Synergies Bio & Non Bio, ce stage a notamment permis de réaliser un diagnostic sociotechnique de la valorisation des veaux laitiers (bio et non bio), veaux qui, avec la spécialisation de l'agriculture depuis l'après-guerre, sont encore aujourd'hui peu valorisés. Après une présentation de la méthodologie mise en œuvre, un état des lieux de la valorisation est présenté (voies, acteurs impliqués, flux), avec des focus sur la filière bio. Le diagnostic en tant que tel a permis d'identifier plusieurs freins économiques, techniques, ou encore sociétaux. Les principaux sont liés aux comportements des consommateurs (prix de la viande de veau, baisse de la consommation de cette viande) et à la spécialisation des productions (races et pratiques inadaptées). Des leviers sont proposés : mieux informer le consommateur (étiquette Bien-Être Animal BEA), créer de la référence (exemples des projets Tripl'Scotch et VALOMALEBIO), ou encore organiser les filières (exemples des démarches HERBOPACK, EJENDU, Jersiais haut de gamme de JA Gastronomie).
Élevages ovins lait en Nord-Occitanie, Pyrénées-Atlantiques, PACA : Référentiel technico-économique de l’élevage ovin lait
Ce référentiel présente des données technico-économiques sur les élevages ovins lait (bio et conventionnels). Il se base sur les données recueillies dans les deux bassins traditionnels de production de lait de brebis (nord-Occitanie autour du bassin de Roquefort, et Pyrénées-Atlantiques) et en PACA. Ces données sont issues de suivis d’exploitations réalisés dans le cadre du dispositif INOSYS-Réseaux d’élevage et du projet BioRéférences, entre 2016 et 2021. Ce référentiel présente ainsi : 1 – des indicateurs sur le fonctionnement des troupeaux ovins lait (production, travail, reproduction, santé, élevage des jeunes, alimentation) ; 2 - des résultats technico-économiques (détails sur les coûts de production et sur la marge brute). Pour chaque indicateur, ces données chiffrées sont renseignées pour cinq grands groupes d’élevages : d’une part, les élevages ovins lait qui commercialisent leur production en circuits longs (systèmes livreurs), eux-mêmes divisés en trois groupes (nord-Occitanie en conventionnel, nord-Occitanie en bio et Pyrénées-Atlantiques en conventionnel) ; d’autre part, les élevages ovins lait qui transforment leur production (systèmes fromagers), eux-mêmes divisés en deux groupes (Pyrénées-Atlantiques et PACA – dont certains sont en bio).
Essais de report d'agneaux mâles bio à plus de 10 mois
La filière ovine biologique doit faire face à un décalage marqué entre pic de production et pic de demande, obligeant certains éleveurs à vendre leurs agneaux dans la filière conventionnelle. Face à ce constat, les partenaires du projet Casdar Revabio ont étudié la faisabilité de repousser l'âge d'abattage d'agneaux d'herbe mâles non-castrés à 10 mois ou plus, en utilisant le moins de concentrés possible . L'objectif est une commercialisation de ces agneaux courant avril, lorsque la demande est la plus forte. Deux essais ont été conduits sur les Lycées agricoles de Tours-Fondettes Agrocampus et d'Agrocampus des deux vallées (site de Montoire), respectivement en Indre-et-Loire et dans le Loir-et-Cher. Dans ce document, sont présentés, pour chacun des deux essais, les méthodologies employées, les performances zootechniques atteintes, des résultats relatifs au bien-être animal et à la qualité des carcasses et de la viande, des analyses sensorielles ayant été réalisées. Dans cet essai, le report avec finition à l'herbe s'est avéré plus efficace qu'un report à l'herbe suivi d'une finition en bergerie. Toutefois, dans les deux cas, les résultats ont été hétérogènes et les carcasses à peine finies. Si la viande était plus sombre avec la conduite à l'herbe et le report de l'âge à l'abattage, elle n'a pas présenté de défauts d'odeur ou de flaveur, ce résultat étant à nuancer du fait de l'engraissement relativement limité des animaux.
Etalement de la production d’agneaux bio à l’échelle des élevages : parfois faisable, rarement acceptable
Le projet Casdar RéVABio (2020-2023) vise à améliorer le taux de commercialisation, sous le label AB, des agneaux élevés en bio (le but est ainsi d’éviter les « fuites » vers les filières conventionnelles lors de la commercialisation des agneaux bio). Pour cela, il a cherché à améliorer la correspondance entre les périodes de production et de consommation de viande d’agneaux. Cette dernière est fortement saisonnée, avec un pic important de consommation autour de Pâques (en mars - avril). En agriculture biologique, les agneaux ne sont pas forcément disponibles aux moments de forte demande, en particulier dans les bassins herbagers (partie Nord et Nord-Ouest de la France) où les agneaux naissent majoritairement au printemps et sont vendus à l’automne (alors que la demande en viande d’agneaux est faible à cette saison). Le projet RéVABio a ainsi étudié plusieurs itinéraires de production pour améliorer, au sein d’un élevage biologique, l’adéquation entre les ventes d’agneaux bio et les périodes de demande : effectuer du report d’agneaux élevés à l’herbe, faire de l’avance de saison, mettre en place deux périodes d’agnelages, fractionner les agnelages, produire des agneaux tardons… Des entretiens ont ensuite été menés auprès de 17 éleveurs ovins biologiques, répartis dans plusieurs bassins de production, afin de connaître leur avis sur ces techniques d’étalement de la production (faisabilité, points faciles à mettre en œuvre, craintes…). Ce diaporama présente, pour chacune des techniques d’étalement, une synthèse des réponses obtenues. Les itinéraires avec report des agneaux semblent les plus acceptables par les éleveurs.
Etaler la production en agneaux bio : localement et/ou via la complémentarité entre bassins ? Support pédagogique à l’attention des enseignants
Vincent BELLET, Auteur ; Héloïse BUGAUT, Auteur ; Séverine CASSEL, Auteur | PARIS CEDEX 12 (Maison Nationale des Éleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2023Ce kit pédagogique, réalisé à l'intention des enseignants pour un travail avec des apprenants, aborde la problématique de l'adéquation offre-demande en agneaux biologiques, au travers des leviers de l'étalement local de la production et de la complémentarité entre les différents bassins de production. Il est constitué d'un diaporama et d'un outil d’animation (classeur Excel qui permet aux apprenants de visualiser l’impact des différents itinéraires de production sur la répartition des ventes d’agneaux dans le temps). Le diaporama comprend cinq parties :1 - une introduction permettant de vérifier les prérequis sur les spécificités de la reproduction ovine ; 2 – des rappels sur le contexte : le cahier des charges bio, une production ovine très saisonnée en bio, le marché (pics de demande), la production d’agneaux bio française ; 3 – un focus sur la problématique rencontrée par la filière agneaux bio : l'adéquation offre-demande et les solutions pour y répondre ; 4 - les techniques mobilisables pour étaler la production localement (en bassin herbager – c’est-à-dire en zone de plaine - ou en bassin rustique – c’est-à-dire en zone de montagne) ou pour jouer sur les complémentarités entre bassins ; 5 - des exercices d’approfondissement à l’aide de l’outil d’animation. En plus de ces exercices d’approfondissement, ce diaporama comporte d’autres exercices, proposés tout au long des différentes parties, ainsi que leurs corrections. Ce kit pédagogique a été réalisé dans le cadre du projet Casdar RéVABio (2020-2023), qui vise à améliorer le taux de commercialisation des agneaux élevés en bio sous le label AB.
Fiches références systèmes CAP'2ER - édition 2023
La démarche Ferme Laitière Bas Carbone a pour objectif de réduire de 20 % l'empreinte carbone des fermes laitières françaises entre 2015 et 2025. Pour ce faire, des diagnostics environnementux ont été réalisés, entre 2013 et 2021, grâce à l'outil CAP'2ER® (diagnostic de niveau 2). Au total, les émissions de gaz à effet de serre (GES) et les contributions positives (ex : stockage de carbone, maintien de la biodiversité…) de 8 324 élevages laitiers ont été quantifiées. Ces diagnostics ont permis de réaliser des états des lieux diffusés sous forme de fiches signalétiques. Ces fiches offrent ainsi un état des lieux global, à partir des données de toutes les fermes diagnostiquées (fiche « Résultat système national »), et six états des lieux par typologie d’exploitations : 1 - les fermes en agriculture biologique ; 2 – les systèmes herbagers situés en plaine ; 3 - les systèmes reposant sur du maïs en plaine ; 4 – les systèmes combinant herbe et maïs en plaine ; 5 - les systèmes herbagers en zone de montagne ; 6 - les systèmes combinant herbe et maïs en zone de montagne. Ces différentes fiches sont toutes construites de la même manière : le recto présente les principales caractéristiques des exploitations diagnostiquées, leurs émissions brutes de GES, leur stockage de carbone, leur contribution au maintien de la biodiversité et leur performance nourricière ; le verso se focalise sur les ateliers laitiers de ces exploitations, en apportant des données chiffrées plus détaillées sur leurs résultats techniques et environnementaux.