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Afterres2050 Biodiversité : Un scénario fondé sur la nature & pour la nature
Christian COUTURIER, Auteur ; Caroline GIBERT, Auteur ; Philippe POINTEREAU, Auteur ; ET AL., Auteur | TOULOUSE CEDEX 3 (75 Voie du TOEC, CS 27608, 31 076, FRANCE) : SOLAGRO | 2022Ce nouveau document, qui porte sur le volet biodiversité du scénario Afterres2050, fournit 12 propositions concrètes et réalistes pour préserver la biodiversité, tout en luttant contre le changement climatique. Il réaffirme quon ne peut résoudre les problèmes de préservation de la biodiversité sans se poser des questions plus larges, sur la transition énergétique, sur nos modes de production agricoles ou sur nos régimes alimentaires. Le scénario invite donc tous les acteurs du système alimentaire à changer les manières de produire et de consommer, et à avancer vers davantage de sobriété. 8 objectifs clairs sont énoncés : - maintenir et restaurer les habitats naturels ; - mieux protéger et exploiter les forêts ; - stopper lartificialisation ; - généraliser lagroécologie ; - désintensifier et réduire lélevage ; - stopper la déforestation importée ; - lutter contre le changement climatique ; - mettre fin à la surexploitation des ressources marines. Pour répondre à ces objectifs, Afterres2050 propose des solutions fondées sur la nature et pour la nature, pouvant être mises en uvre dès maintenant. Le scénario implique, outre un recours à lagroécologie qui impose des pratiques respectueuses de lenvironnement, un changement dans notre manière de nous nourrir, en optant pour des régimes alimentaires plus végétaux et biologiques, ou encore en modérant notre utilisation des sols. Ce scénario repose sur 4 leviers principaux daction : 1 - Le régime alimentaire des Français ; 2 - Les systèmes et les pratiques agricoles ; 3 - Les flux dimport-export ; 4 - Lutilisation des terres. Parmi les 12 actions prioritaires proposées : - Augmenter la part des infrastructures agroécologiques à 5 % de la SAU, avec un doublement du linéaire de haies et 10 % dagroforesterie ; - Augmenter les surfaces forestières de 3 millions dha ; - Réduire fortement lartificialisation des sols (en moyenne 10 000 ha par an dici 2050) ; - Réduire de 90 % lusage des pesticides chimiques et atteindre 70 % de surfaces en bio ; - Privilégier les élevages sous label ; - Réduire les importations des cultures à risque et être plus sobre dans la consommation de produits tropicaux ; - Atténuer les émissions de GES, substituer les ressources fossiles par des ressources renouvelables, séquestrer le carbone et sadapter au changement climatique ; - Réduire de 85 % la consommation de poissons piscivores.
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La face cachée de nos consommations : Quelles surfaces agricoles et forestières importées ?
Philippe POINTEREAU, Auteur ; Augustin BILLETDOUX, Auteur ; Isabelle CHAROTTE, Auteur ; ET AL., Auteur | TOULOUSE CEDEX 3 (75 Voie du TOEC, CS 27608, 31 076, FRANCE) : SOLAGRO | 2022Cette étude, menée par Solagro, apporte un éclairage sur la question des importations françaises. Elle sest intéressée aux surfaces agricoles et forestières qui produisent des produits importés par la France pour produire des biens de consommation courants, dordre alimentaire (viande, café, cacao, etc.) et non-alimentaire (coton, caoutchouc, bois duvre, etc.). Elle présente les différents impacts (environnementaux, sociaux, économiques) induits par lexploitation de ces surfaces à lautre bout de la planète. Loriginalité de cette étude repose sur le fait quelle ne quantifie pas seulement les importations en euros et en tonnes de marchandises, mais qu'elle mesure aussi ces importations en surfaces, ce qui permet de souligner les enjeux environnementaux. La France est exportatrice nette de 2,7 millions dhectares. Néanmoins, ce solde positif cache de nombreux flux dimports et dexports. La France reste, en effet, très dépendante de létranger. Les produits importés nécessitent une surface de 14 millions dhectares (soit un quart de la surface de la France), et la plupart de ces produits génèrent de fortes pressions environnementales dans les pays exportateurs : déforestation, assèchement des nappes phréatiques, usage massif de pesticides... Ce document effectue un focus sur huit principaux produits importés en France (le soja, le cacao, le café, lhuile de palme, le coton, les fruits et légumes, les produits issus du bois, ainsi que les produits issus de la pêche et de laquaculture) et détaille les conséquences. Il présente également des leviers pour réduire lempreinte carbone de ces produits importés : sobriété, efficience, relocalisation, substitution et équité.
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Plateforme Adonis : Première évaluation sur lusage territorialisé des pesticides en France métropolitaine
Aurélien CHAYRE, Auteur ; Philippe POINTEREAU, Auteur | TOULOUSE CEDEX 3 (75 Voie du TOEC, CS 27608, 31 076, FRANCE) : SOLAGRO | 2022La plateforme et la carte Adonis, établies par Solagro, ont pour ambition de porter à la connaissance de tous les données communales sur l'usage des pesticides. La carte reflète les Indices de fréquence de traitement (IFT) des surfaces agricoles de chaque commune métropolitaine. Elle a révélé une France très contrastée. Certains territoires font lobjet dune pression phytosanitaire élevée. Ce sont principalement les zones agricoles spécialisées : grand bassin parisien, Limagne, territoires viticoles et arboricoles Les assolements de ces régions sont généralement peu diversifiés et les pratiques agricoles sont plutôt intensives. A linverse, certains territoires sont protégés de lusage des pesticides. Ils sont principalement situés dans les zones de montagne et les marais côtiers. Ils correspondent à des systèmes en polyculture élevage de ruminants, avec une forte présence de surfaces en herbe (généralement non traitées). Toutefois, cette carte offre une vision des utilisations « directes » de pesticides, elle ne prend pas en compte les utilisations « indirectes ». Par exemple, elle ne prend pas en compte les pesticides utilisés pour produire lalimentation importée pour les monogastriques, comme le soja, qui peut provenir dautres territoires français ou de létranger. Cette cartographie permet également de mettre en avant les territoires qui ont engagé une politique volontariste de réduction des produits phytosanitaires, notamment en développant lagriculture biologique (ex : Drôme, Gers, Manche ). Pour finir, ce document dresse un constat alarmant vis-à-vis de lusage des pesticides : contamination de lalimentation humaine, effondrement de la biodiversité, pollution des nappes et des sols par les pesticides.
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Synthèse technique : Utilisation de plaquettes de bois de bocage en litière
Dans un contexte où la paille devient de plus en plus rare et chère, déchiqueter du bois bocager pour en faire des copeaux pour la litière des animaux peut permettre aux éleveurs de diminuer les charges liées à la litière des animaux. Cette alternative présente des intérêts agronomiques (haies, fumier riche en humus), environnementaux (bilan carbone...) et socio-économiques (ressource locale, coût limité...). Cette synthèse fait le point sur : les intérêts techniques et les points de vigilance à l'utilisation de plaquettes de bois en litière ; la production et les coûts ; la mise en uvre technique et l'épandage du fumier incluant des plaquettes. Les témoignages de la Mission Haies et Bocage, de la CUMA Terr'EAU et du GIEE Paill'ôBois complètent le document.
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Afterres2050 : La place de l'élevage face aux enjeux actuels : Eléments de réflexion
Christian COUTURIER, Auteur ; Michel DURU, Auteur ; Antoine COUTURIER, Auteur | TOULOUSE CEDEX 3 (75 Voie du TOEC, CS 27608, 31 076, FRANCE) : SOLAGRO | 2021Selon les auteurs de cette note, le débat sur lélevage doit sémanciper des postures pro/anti et retrouver de la nuance. Pour cela, le débat devrait se focaliser sur la comparaison de scénarios contrastés de réduction de lélevage dans une large plage, par exemple de -30 %, -50 % ou -70 %. Par ailleurs, il est indispensable de distinguer systématiquement les différents types de productions (lait/viande, ruminants/monogastriques) et les formes délevage (extensif/intensif), et de ne pas simplifier la réalité de manière outrancière, car chaque système présente ses avantages et ses inconvénients. En outre, il existe un continuum entre les différents systèmes. De plus, le débat ne doit pas être centré sur un seul enjeu. Il doit intégrer lensemble des problématiques, notamment le climat, la biodiversité, les enjeux déconomie rurale et déquilibre des territoires. Sur la question climatique, la discussion ne doit pas porter uniquement sur les questions datténuation, mais aussi sur la vulnérabilité, ladaptation et la résilience des agricultures. Ainsi, le document aborde différentes questions sur lesquelles les auteurs apportent des chiffres et des éléments de réflexion : Les animaux sont-ils indispensables au maintien de la fertilité des sols ? ; Produire bio sans élevage est-il possible ? ; Consommations de viande et de lait : Peut-on réduire l'une sans l'autre ? ; etc.
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Manger autrement & le Programme National Nutrition Santé - Une estimation des impacts sur la santé et l'environnement
Philippe POINTEREAU, Auteur ; Emmanuelle KESSE-GUYOT, Auteur ; Denis LAIRON, Auteur | TOULOUSE CEDEX 3 (75 Voie du TOEC, CS 27608, 31 076, FRANCE) : SOLAGRO | 2020Le 7 mai 2020, une web-conférence a été organisée sur le thème de l'impact de l'alimentation sur la santé. Les intervenants étaient : Philippe Pointereau, Directeur adjoint de SOLAGRO, spécialiste des questions agro-environnementales ; Emmanuelle Kesse-Guyot, Directrice de Recherche à lINRAE, coordinatrice de létude BioNutriNet ; Denis Lairon, Directeur de Recherche émérite à lINSERM, expert en nutrition humaine. Ce document rassemble les présentations des intervenants : - 1. Les résultats de BioNutriNet santé comparaison entre les régimes alimentaires "bio" et "conventionnels" : Le projet ; Les résultats alimentation et santé ; Lempreinte environnementale des différents régimes ; - 2. Étude comparée des recommandations nutritionnelles et de leurs impacts sur la santé : Le Programme National Nutrition Santé 4 (PNNS4) : historique et mise en uvre ; Les nouvelles recommandations et la comparaison avec les anciennes ; Les performances de ces nouvelles recommandations en termes de santé ; - 3. Et maintenant, que fait-on ? : Sappuyer sur les recommandations de la FAO-ONU sur lalimentation durable ; Un scénario de transition alimentaire et agricole : Afterres2050.
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Climat : Pourquoi et comment changer notre alimentation ?
Éloïse DESCAMPS, Auteur ; Cyrielle DENHARTIGH, Auteur | TOULOUSE CEDEX 3 (75 Voie du TOEC, CS 27608, 31 076, FRANCE) : SOLAGRO | 2019Ce rapport analyse les interactions entre notre alimentation, le dérèglement climatique et la santé humaine. Il effectue une synthèse des publications les plus récentes. Quelques mesures ou expérimentations déjà mises en uvre dans certains pays sont également évoquées. Ce rapport commence par contextualiser les enjeux environnementaux et de santé publique liés à lalimentation. Il propose ensuite des axes dévolution alimentaire afin de répondre à ces différents enjeux : réduire les surconsommations, diminuer la consommation globale de protéines, réduire le gaspillage, manger moins de protéines animales et plus de protéines végétales, manger plus de produits issus de lagriculture biologique. Ce document apporte également des informations sur les tendances actuelles en matière dhabitudes alimentaires (notamment concernant la consommation de produits animaux) et sur les limites des politiques alimentaires publiques mises en place à ce jour. Enfin, il sintéresse aux déterminants des comportements alimentaires. Il analyse, dans un premier temps, comment léclairage du choix du consommateur peut laider à avoir une alimentation plus équilibrée et plus durable (ex : recommandations nutritionnelles, labels, engagement collectif dans un processus de changement alimentaire). Dans un second temps, il analyse comment lamélioration de lenvironnement alimentaire peut aider le consommateur dans cette démarche (disponibilité des produits, accessibilité économique, accessibilité des commerces, commodité, désirabilité).
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Le revers de notre assiette : Changer d'alimentation pour préserver notre santé et notre environnement
Quelle est lempreinte de notre alimentation sur lenvironnement ? Quelles conséquences sur notre santé ? Lagriculture biologique va-t-elle affamer le monde ou au contraire sauver notre biodiversité ? Pourquoi est-il urgent de changer dassiette ? Combien de surface pour se nourrir ? Cette brochure éclaire et met en perspective les travaux les plus récents sur l'impact de notre alimentation sur l'agriculture, le climat, l'environnement et la santé, notamment ceux du projet de recherche BioNutriNet. Les résultats de ces travaux complètent le volet alimentation du scénario prospectif de transition agricole et alimentaire Afterres2050 élaboré par Solagro. La brochure intègre également les résultats les plus récents sur l'empreinte "énergie et gaz à effet de serre" du système alimentaire français dans sa globalité. Ces travaux confortent de nombreuses études et scénarios sur la non soutenabilité des régimes trop carnés, trop riches en protéines animales et selon lesquels le régime alimentaire des consommateurs de bio permet de préserver les ressources naturelles et le climat. Ainsi, lalimentation constitue un puissant levier de transition à la portée de tous.
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Concevoir son pré-verger et valoriser ses fruits
Frédéric COULON, Auteur ; Philippe POINTEREAU, Auteur | TOULOUSE CEDEX 3 (75 Voie du TOEC, CS 27608, 31 076, FRANCE) : SOLAGRO | 2017Dans cette brochure, un pré-verger est défini comme "une prairie permanente, fauchée ou pâturée, plantée d'arbres fruitiers de haute tige mais où la production d'herbe est dominante". Couvrant près de 600 000 ha dans la première moitié du XXème siècle, ils ne couvrent plus que 100 000 ha aujourd'hui. Toutefois, des actions collectives portées par des agriculteurs ou des citoyens se mettent en place pour préserver et développer ces parcelles associant pâturage et production fruitière. Solagro présente les intérêts agronomiques du pré-verger. Un calcul du Coefficient de rendement équivalent est notamment proposé afin de prendre en compte l'ensemble des productions issues de ces parcelles agroforestières (fruits mais aussi lait et viande issus de l'élevage). Des informations sont également apportées sur les aspects suivants : plantation, entretien, remise en valeur, gestion du pâturage, transformation et vente de jus de pomme, etc.
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Mettre en place un pré-verger
Le pré-verger constitue un système agricole productif unique en son genre qui associe pâturage et production de fruits. Il ménage aussi des paysages identitaires et participe à la culture, notamment au travers des boissons de qualité qu'il génère. Ici, les arbres sont fruitiers et associés au pâturage. Tout est fait pour valoriser les synergies entre l'animal et l'arbre. L'animal contrôle l'herbe et mange les fruits véreux. L'arbre lui fait de l'ombrage sans trop gêner la pousse d'herbe. Et, au final, le paysan est gagnant au travers d'une double récolte. Ces vergers de plein vent, conduits sans pesticides et riches d'une grande diversité variétale, sont à l'origine de boissons de qualité telles que des jus de fruit, cidres ou alcools (calvados, kirsch, etc.). Ce document guidera ceux qui souhaitent mettre en place un pré-verger. Il en indique les différentes étapes (choix du lieu d'implantation, porte-greffe, espacement des arbres, choix des variétés, gestion du pâturage...) et les points de vigilance. Au sommaire : - De quoi parle-t-on ? : Une pratique agroforestière ancestrale mais toujours moderne ; - Contexte ; Le verger traditionnel : un habitat écologique riche ; - Intérêts et points de vigilance : Intérêts agronomiques ; Intérêts socio-économiques ; - Du concept à la technique : Élaborer son projet de plantation ; Le choix du lieu d'implantation du pré-verger ; Gérer le pâturage dans le pré-verger ; - Transformer et vendre du jus de pomme.
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Synthèse technique : Le tri des semences
Le tri des semences permet de sélectionner les différents types de grains qui composent un mélange, en vue de les resemer ou de les destiner à la commercialisation ou lalimentation. Le triage se base sur la connaissance des différences entre les graines et les déchets, notamment leurs différences physiques. Cette connaissance permet de réaliser le réglage/calibrage des machines de tri. On distingue le tri à façon (c'est-à-dire via un intermédiaire) et le tri à la ferme. Cette fiche technique est principalement orientée vers les opérations de tri à la ferme. L'investissement dans un atelier de triage à la ferme est souvent synonyme d'une plus grande autonomie et de la mise en place potentielle d'une commercialisation en circuits courts. Cette fiche présente les aspects techniques, les différents outils existants (trieurs, selon la dimension, la forme ou la couleur), ainsi que des avis de professionnels : Laurent Bedoussac, Maître de conférences à lENSFEA, qui réalise actuellement des recherches sur les cultures associées ; Estelle Gressier, agronome et animatrice au sein de lassociation AVEM ; Jérémy Greve, Technicien de la filière Bio de la coopérative Qualisol ; Patrick Frayssignes, agriculteur dans lAveyron, adhérent de lAVEM.
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Les légumes secs : Quelles initiatives territoriales ?
Pois chiches, haricots, lentilles, fèves... les légumineuses sont porteuses de solutions, en particulier pour lutter contre le changement climatique. Dune part, leur introduction dans les rotations permet de diminuer les apports dengrais azotés fortement émetteurs de gaz à effet serre et, dautre part, leurs atouts nutritionnels sont reconnus dans le cadre dune alimentation saine et équilibrée. Pourtant, la production et la consommation de légumineuses sont aujourdhui très faibles en France. Le pays ne produit que 20 % des légumes secs consommés, et la consommation est passée de 7,2 kg/personne en 1920 à 1,7 kg/personne aujourdhui, soit un niveau deux fois plus faible que la moyenne européenne. Un redéploiement de la production et de la consommation est possible dans les territoires. Cette publication met en avant plusieurs initiatives territoriales, sélectionnées de manière à couvrir une diversité de légumes secs, de provenances géographiques et dorganisations de filière. Les freins et leviers issus de lanalyse de ces retours dexpériences ont pour but de favoriser le développement dinitiatives similaires dans nos territoires. Au sommaire : - État des lieux des filières de légumineuses à graines en France ; - Initiatives françaises de production-consommation de légumes secs ; - Quelles initiatives à létranger ?
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Les légumes secs, quels développements possibles à l'échelle des territoires ?
Xavier BONNET, Auteur ; Marie-Benoît MAGRINI, Auteur ; Nicolas MÉTAYER, Auteur ; ET AL., Auteur | TOULOUSE CEDEX 3 (75 Voie du TOEC, CS 27608, 31 076, FRANCE) : SOLAGRO | 2016Une gestion efficace de lazote figure parmi les pratiques culturales pouvant susciter une réduction des émissions de gaz à effet de serre et contribuer à la protection de l'environnement. Dans ce contexte, quel peut être lapport des légumes secs ? La Journée déchanges de mai 2016 sur les légumes secs, organisée par le Réseau action climat et Solagro, a permis dapporter plusieurs éclairages. Ce document est la synthèse des débats : - Les légumes secs en France (Marie-Benoît Magrini, économiste, INRA) ; - Les légumes secs, quelles initiatives territoriales ? : Présentation du rapport (Solagro, RAC, 2016) ; - Atelier 1 : Identification des freins et leviers au développement de la production de légumes secs sur le territoire français en adéquation avec les demandes locales ? ; - Atelier 2 : Quels outils et quelles politiques publiques mettre en place pour enclencher une transition nutritionnelle intégrant les légumes secs ? ; - Atelier 3 : Identification des freins et leviers à laugmentation de lintégration des légumes secs aux menus des restaurants scolaires ; - Quelles perspectives pour développer la production et la consommation de légumes secs en France ?
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Scénario Afterres2050 : version 2016
Christian COUTURIER, Auteur ; Madeleine CHARRU, Auteur ; Sylvain DOUBLET, Auteur ; ET AL., Auteur | TOULOUSE CEDEX 3 (75 Voie du TOEC, CS 27608, 31 076, FRANCE) : SOLAGRO | 2016Peut-on à la fois nourrir les hommes, lutter contre le changement climatique, améliorer le revenu des agriculteurs, restaurer les écosystèmes, fournir de nouvelles productions et de nouveaux services, intégrer le bien-être animal, garantir la qualité des produits, améliorer la santé des consommateurs, offrir saveurs, terroirs et paysages... le tout en solidarité avec le reste du monde ? La liste est longue des injonctions souvent contradictoires adressées à lagriculture. Le scénario Afterres2050, exercice de prospective portant sur le système alimentaire français - du champ à lassiette - permet de poser les bases physiques - limites et possibilités - du débat à ouvrir. La version 2016 du scénario est enrichie et consolidée par les travaux menés avec les acteurs de plusieurs régions. Toutes les hypothèses, les indicateurs, les arbitrages qui sont posés sont argumentés et documentés. La présentation de deux variantes et dun scénario tendanciel (projection du système actuel avec ses tendances et sous contraintes climatiques) permet de mieux mesurer limpact de certains choix et éclaire sur les évolutions quasi inéluctables de notre agriculture. Les deux variantes sont le scénario "SAB" (Santé, Alimentation, Biodiversité) et "REP" (Résilience et Production). Le scénario SAB est en "tout bio". Afterres2050 dessine un avenir soutenable et possible avec les cartes que nous avons déjà en main, pourvu que lensemble des parties prenantes les joue en cohérence, dans un cadre qui reste à co-construire pour un nouveau contrat entre agriculture et société.
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Afterres2050 : Un scénario soutenable pour l'agriculture et l'utilisation des terres en France à l'horizon 2050
Face à la crise sociale et environnementale planétaire, la recherche de nouveaux indicateurs (ex : indice de développement humain au lieu du PIB) et la modélisation des systèmes (avec la prise en compte des interactions dynamiques présentes au sein de ces systèmes) sont devenues des outils indispensables pour la définition des politiques publiques. Le scénario Afterres 2050 est un modèle qui s'inscrit à l'échelle du territoire, que celui-ci soit régional, national ou européen. Il s'appuie sur cinq principes fondamentaux : raisonner la consommation, mobiliser des pratiques et techniques maîtrisées, privilégier des voies « sans regret », développer une approche holistique, imaginer un projet ambitieux. Construit à l'aide du modèle MoSUT et constitué d'une série de tableaux interdépendants, Afterres 205 met en correspondance des productions, qui sont reliées à des surfaces et à des rendements, lesquels dépendent de facteurs de production (engrais ) parallèlement à une demande en denrées agricoles et sylvicoles pour l'alimentation, la production de matériaux et d'énergie. Afterres s'inscrit dans une triple transition : nutritionnelle, agricole et énergétique. Il propose notamment de diminuer les produits d'élevage par deux (nouvelles affectations à imaginer pour une partie des prairies y compris l'extensification globale de l'agriculture), de passer la moitié des élevages de monogastriques sous signes de qualité, de revenir aux races bovines mixtes (lait et viande). Concernant les cultures, la mixité des productions (cultures associées ) et l'allongement des rotations (1/3 de légumineuses) sont au cur de la stratégie, avec une progression des agricultures bio et intégrée. Néanmoins, la transition implique des changements profonds. Une des priorités semble être d'accompagner les agriculteurs catalyseurs du changement.
solagro@solagro.asso.fr