Détail de l'éditeur
Documents disponibles chez cet éditeur (146)
Ajouter à la sélection Affiner la recherche
De la connaissance de la biologie des sols et de ses fonctions, à son pilotage : Quels enjeux sont associés à la biodiversité des sols ?
S. HÄTTENSCHWILLER, Auteur ; S. BARANTAL, Auteur ; P. GANAULT, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 07 (147 Rue de l'Université, 75 338, FRANCE) : INRA (Institut National de la Recherche Agronomique) | 2018La biodiversité des sols reste encore mal connue alors que sa diversité fonctionnelle affecte son fonctionnement. Ce diaporama a été réalisé dans le cadre d’un carrefour de l’innovation agronomique, qui s'est tenu en 2018, sur la biologie du sol et son pilotage. Dans un premier temps, cette présentation illustre l’importance de la biodiversité dans le fonctionnement d’un écosystème avant de se focaliser sur celle du sol. Les différents services écosystémiques rendus par les organismes et microorganismes vivant dans ce milieu sont ensuite expliqués, ainsi que le poids de la diversité fonctionnelle.
Evolution de la vulnérabilité des élevages laitiers permise par leur conversion à l'agriculture biologique
Dans une situation de forte vulnérabilité induite par les crises laitières de 2009 et 2014-2016, de nombreux éleveurs laitiers se convertissent à l’AB qui semble une alternative prometteuse. Mais la conversion à l’AB est une période de changement de pratiques agricoles, d'interlocuteurs de conseil, etc., source d’incertitudes sans valorisation immédiate du lait au prix du lait AB avant 1 an ½ à 2 ans. Ce choix de conversion pose la question de la vulnérabilité des exploitations laitières, c’est-à-dire de leur capacité à faire face, à s’adapter ou à se remettre des effets de divers aléas avant, pendant et à l’issue de la conversion à l’AB. Cette thèse visait à évaluer si la conversion à l’AB est un moyen de réduire la vulnérabilité des exploitations laitières. Pour ce faire, l’auteure s’est appuyée sur trois dispositifs de suivis d’éleveurs laitiers à différents moments de leur conversion à l’AB. Au plan de la production de connaissances, ce travail montre que la conversion à l’AB peut être un levier important pour la réduction de la vulnérabilité des exploitations agricoles à condition de s’orienter vers un système à dominante herbagère. Au plan méthodologique, la principale originalité de ce travail réside dans le développement d’une méthode d’évaluation intégrée et dynamique de la vulnérabilité.
Fertilité biologique des sols : Des microorganismes utiles à la croissance des plantes
Les microorganismes telluriques jouent un rôle fondamental dans la fertilité biologique des sols. Ce diaporama, qui leur est consacré, a été réalisé par la société Agrène dans le cadre d’un carrefour de l’innovation agronomique, qui s'est tenu en 2018, sur la biologie du sol et son pilotage. Cette présentation commence par redéfinir ce qu’est la fertilité biologique des sols avant de se concentrer sur la rhizosphère et la diversité microbienne qu’elle contient. Elle s’attache ensuite à décrire les deux moyens pour favoriser cette fertilité biologique : soit par stimulation, soit par introduction de microorganismes via des biostimulants. De plus amples informations sont alors apportées sur ces produits (leurs différentes catégories, leurs interactions avec la plante, ainsi que leur efficacité).
Peut-on se passer du cuivre en protection des cultures biologiques ? : Synthèse de l'expertise scientifique collective - Janvier 2018
Didier ANDRIVON, Auteur ; Marc BARDIN, Auteur ; Cédric BERTRAND, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 07 (147 Rue de l'Université, 75 338, FRANCE) : INRA (Institut National de la Recherche Agronomique) | 2018Ce document est le fruit d’une expertise scientifique collective (ESCo) sur les leviers disponibles pour réduire l’usage du cuivre en protection des cultures biologiques. Les usages actuels sont particulièrement importants dans les vignobles et les cultures de pommes de terre pour lutter contre le mildiou, et en vergers de pommiers pour contenir la tavelure. Or, des concentrations excédentaires en cuivre ont des effets néfastes sur la croissance et le développement de la plupart des plantes, sur les communautés microbiennes et sur la faune des sols. Plusieurs méthodes alternatives au cuivre existent, avec des effets souvent partiels (par exemple, la génétique et, notamment, la recherche de variétés résistantes). Il faut donc souvent les combiner pour protéger efficacement les cultures. Des produits naturels, à efficacité variable, font également partie des outils disponibles, ainsi que certaines mesures prophylactiques reposant sur l’élimination de résidus de récolte contaminés ou le déploiement de bâches anti-pluie qui évitent la contamination par les spores pathogènes. Les connaissances rassemblées dans cette expertise montrent que des stratégies d’évitement du cuivre, combinant ces différents leviers, sont envisageables en vergers de pommiers et en culture de pomme de terre. L’assemblage de ces leviers amène, dans ces deux cas, à des propositions (certes théoriques) de système de protection des cultures permettant d’envisager la substitution complète et la reconception des systèmes. Pour la vigne, à court terme, le levier de la génétique n’est pas encore applicable dans toutes les conditions : il faut faire évoluer les règlements d’appellation et déployer progressivement les résistances pour éviter qu’elles ne soient contournées et définitivement perdues. Cependant, les doses de cuivre appliquées pourraient dés maintenant être réduites sans perte d’efficacité.
Viabilité des microfermes maraîchères biologiques : Diffusion des principaux résultats de thèse
Ce document reprend, à des fins de diffusion, les principaux résultats du travail réalisé par Kevin Morel dans le cadre de sa thèse "Viabilité des microfermes maraîchères biologiques. Une étude inductive combinant méthodes qualitatives et modélisation", dirigée de 2013 à 2016 par François Léger dans l'équipe Agricultures Urbaines (UMR SADAPT, INRA, AgroParisTech, Université de Paris-SAclay).
L'agriculture biologique, les enjeux d'un secteur en pleine croissance
Christian HUYGHE, Auteur ; Allison-Marie LOCONTO, Auteur ; Sébastien LEMOINE, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 07 (147 Rue de l'Université, 75 338, FRANCE) : INRA (Institut National de la Recherche Agronomique) | 2017Le jeudi 2 mars 2017, une des rencontres du SIA 2017 de l'INRA a abordé le sujet du développement de l'agriculture biologique. Les interventions ont porté sur : - Les instruments de régulation de l’AB (normes, certification, accréditation) et leurs conséquences sur les marchés ; - Les défis de la conversion en AB, avec le témoignage d’un agriculteur de la FNAB ; - Les externalités de l’AB, avec les résultats d’une expertise pilotée par l’ITAB ; - Les interactions entre production agricole et transformation agroalimentaire. Une deuxième séquence était consacrée au développement de l’AB par les partenaires de la recherche. Intervenants : Christian Huyghe (Directeur Scientifique Agriculture de l'Inra), Allison-Marie Loconto (Inra), Sébastien Lemoine (FNAB), Natacha Sautereau (ITAB), Marc Benoît (INRA), Cyril Bertrand (CRITT Agroalimentaire PACA et RMT ACTIA TransfoBio), Stéphanie Pageot (présidente de la FNAB), Catherine Decaux (Directrice de l'ITAB), Philippe Mauguin (PDG de l'INRA).
Association prospective entre la fréquence de consommation d'aliments issus de l'agriculture biologique et évolution du poids, risque de surpoids et d'obésité : résultats de l'étude NutriNet-Santé
Ce document est un résumé en français des principales données de l'article "Prospective association between consumption frequency of organic food and body weight change, risk of overweight or obesity : results from the NutriNet-Santé study", publié dans la revue British Journal of Nutrition volume 117, n° 2 (février 2017). La consommation de produits alimentaires bio ne cesse de progresser en France et l'une des principales raisons évoquées par le consommateur est la santé. Pour étudier le lien entre cette consommation et la santé, les auteurs ont cherché à étudier prospectivement l'association entre la fréquence de consommation de bio et les modifications du poids, en suivant 62 000 participants à l'étude NutriNet-Santé. Après trois années de suivi, les individus ayant un "score bio" élevé présentent un indice de masse corporelle plus faible et un risque moins important de surpoids ou d'obésité, comparés à ceux dont le "score bio" est bas.
Associer blé et légumineuses plante de services en AB
Florian CELETTE, Auteur ; Sylvain VRIGNON, Auteur ; Lise LUCZAK, Auteur | PARIS CEDEX 07 (147 Rue de l'Université, 75 338, FRANCE) : INRA (Institut National de la Recherche Agronomique) | 2017Le contrôle des adventices et la fertilisation azotée sont des points importants de la réussite des cultures céréalières bio. Ce diaporama, réalisé dans le cadre du colloque de restitution du projet Casdar Alliance, regroupe des résultats d’expérimentations sur l’intérêt des associations blé/légumineuses en AB. Différentes associations sont testées (trèfles blanc, violet, d’Alexandrie, luzerne) avec différentes modalités de semis (simultané, en relais). Les bénéfices pour la culture de blé et pour la culture suivante sont évalués en termes de contrôle des adventices et d’apport d’azote.
FROG : Plateforme Française pour la Recherche Bio : Programme cadre français pour la recherche et l'innovation en Agriculture Biologique : 100 objectifs
Vianney LE PICHON, Auteur ; Marc TCHAMITCHIAN, Auteur ; Stéphane BELLON, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2017Ce programme-cadre est un panorama des besoins de recherche, identifiés par les acteurs français, dans le cadre de la plateforme FROG pour la recherche en AB. Les besoins ont été identifiés au cours d'un travail collaboratif conduit pendant une année et demie avec pour objectif d'appuyer le développement de l'agriculture biologique. Il vise, d'une part, à suggérer des thèmes aux financeurs qui élaborent des appels à projets, tant en France qu'au niveau européen, et, d'autre part, à inspirer les équipes de chercheurs susceptibles d'y contribuer. Ce programme-cadre rassemble des sujets de recherche relatifs aux multi-performances du système alimentaire bio, depuis les processus du vivant au sein d'agroécosystèmes biologiques, avec la transformation et jusqu'au produit fini. Il décline les performances à étudier selon quatre grandes thématiques : agricoles et agroalimentaires ; nutritionnelles et sanitaires ; environnementales et économiques ; sociales et territoriales. Le document aborde également les effets multiples des réglementations, politiques et actions publiques. Chaque thématique est déclinée en sujets de recherche (une centaine au total).
Synergie entre légumineuse de service et vers de terre sur la productivité du blé
Nathalie CASSAGNE, Auteur ; Baptiste DRUT, Auteur ; Joëlle FUSTEC, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 07 (147 Rue de l'Université, 75 338, FRANCE) : INRA (Institut National de la Recherche Agronomique) | 2017Dans le cadre du Colloque de restitution du projet Casdar Alliance, cette présentation apporte des éléments sur la complémentarité entre légumineuses et vers de terre sur la productivité du blé. Une étude menée sur le sujet (mise en place et résultats) permet de démontrer les meilleures performances du mélange de variétés de blé associé aux légumineuses. Ces résultats sont liés à la diversité des espèces cultivées, mais aussi à la présence de vers de terre et à la diversité des groupes de vers de terre (endogés et anéciques).
Dynamiques de développement des systèmes agricoles et alimentaires biologiques
Christian HUYGHE, Auteur ; Gilles ALLAIRE, Auteur ; Caroline PETIT, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 07 (147 Rue de l'Université, 75 338, FRANCE) : INRA (Institut National de la Recherche Agronomique) | 2016L'INRA présente les vidéos du Carrefour de l'innovation agronomique "Dynamiques de développement des systèmes agricoles et alimentaires biologiques" qui s'est tenu le 20 avril 2016 à l'Agrocampus Ouest de Rennes. Intervenants (dans l'ordre) : Christian Huyghe, directeur scientifique adjoint Agriculture à l'INRA ; Patrick Herpin, président du centre INRA de Rennes ; Thierry Mercier, président de l'ITAB. Introduction : Que signifie le développement de l'Agriculture Biologique, par Gilles Allaire, INRA. Session 1 : Dynamiques et déterminants (interne et externes) à la conversion en bio, par Annie Dufour, ISARA-Lyon ; Thomas Poméon, INRA ; Caroline Petit, INRA. Session 2 : Structuration de la filière, par Thomas Nesme, INRA ; Ivan Dufeu, Oniris ; Claire Lamine, INRA. Session 3 : Essaimage et diffusion des pratiques, par Philippe Fleury, ISARA-Lyon ; Claire Ruault, GERDAL ; Fanny Chrétien, Agrosup Dijon. Conclusion : Contributions de l'Agriculture Biologique à la transition agroécologique, par Stéphane Bellon, INRA.
L'Inra et l'agriculture biologique : Les projets de recherche sur l'agriculture biologique en cours à l'Inra
Cette brochure présente les projets liés à l'agriculture biologique dans lesquels l'Inra était engagé en septembre 2016. Onze d'entre eux ont été lancés dans le cadre du 4ème programme de recherche de l'Inra AgriBio (2015-2019) : cinq sur l'élevage (porcin, cuniculture, santé animale, systèmes bovins et ovins allaitants...), six sur les productions végétales (capacité productive de l'AB, stockage des céréales, paysages, systèmes maraîchers, biodiversité cultivée, systèmes viticoles). Cinq autres sont des projets européens du 3ème programme CORE Organic, auxquels l'Inra participe (fertilité des sols, biodiversité fonctionnelle en verger de pommiers, parasitisme en élevage, emballages et procédés innovants pour les baies, adaptation des races bovines mixtes). Par ailleurs, l'Inra finance ou cofinance d'autres programmes, non spécifiques à l'AB, mais dans lesquels des projets relatifs à l'AB ont été retenus, traitant notamment des thématiques suivantes : services écosystémiques, santé et bien-être animal en élevage de ruminants, diversité des agricultures biologiques en Afrique sub-saharienne et sécurité alimentaire, transition agroécologique, collectifs agricoles, intelligence collective, systèmes de culture durables producteurs de protéines, filières agro-alimentaires.
L'Inra et l'agriculture biologique : Des résultats de recherche en agriculture biologique
Depuis les années 2000, l'Inra participe activement à plusieurs programmes de recherche traitant de l'agriculture biologique. Cette brochure présente les principaux résultats de 25 projets des programmes AgriBio3 ; CORE Organic II ; PSDR 3 ; des métaprogrammes de l'Inra ; des programmes-cadres de Recherche et Développement, de l'Agence Nationale de la Recherche, du CasDAR ou encore des régions. Les thématiques traitées sont diverses et variées : productions animales (ovin, porcin, volailles, santé animale, impact environnemental...), productions végétales (fertilisation, maraîchage, viticulture, gestion des auxiliaires...), conversion, biodiversité, performances et développement de l'AB, protection de la ressource en eau, filières, etc.
L'Inra et l'agriculture biologique : Les sites expérimentaux de l'Inra dédiés à l'agriculture biologique
En 2016, environ un quart des sites expérimentaux de l'Inra portait un dispositif en agriculture biologique, soit une dizaine de sites en France. La majorité des productions, animales et végétales, y sont abordées : polyculture-élevage, élevages bovin, ovin, avicole et porcin, grandes cultures, maraîchage, viticulture et arboriculture. Ces lieux d'expérimentation permettent de réaliser des travaux d'identification, de conception, d'analyse, ou encore d'évaluation des performances de systèmes plus ou moins innovants, avec la possibilité d'une prise de risque, notamment économique, qu'il n'est pas possible d'avoir chez des agriculteurs. Ce sont aussi des lieux de démonstrations et d'échanges, ouverts aux agriculteurs, conseillers et apprenants à l'occasion d'évènements.
Viabilité des microfermes maraîchères biologiques. Une étude inductive combinant méthodes qualitatives et modélisation
Dans le contexte des défis environnementaux et sociaux de l’Anthropocène, les microfermes sont des fermes maraîchères biologiques qui questionnent les fondements de la modernisation agricole par leurs petites surfaces, leur grande diversité cultivée, leur faible niveau de motorisation, une approche écologique holiste et leur commercialisation en circuits courts. Cette thèse a examiné la viabilité de ces systèmes agricoles atypiques qui suscitent un intérêt croissant dans les pays industrialisés. Elle s’est basée sur une étude de 20 cas en milieu rural dans le nord de la France et 10 cas en milieu urbain à Londres. Une démarche inductive a été mise en œuvre combinant analyse qualitative d’entretiens avec des paysans et modélisation quantitative à partir de données de terrain. Un cadre conceptuel a été développé pour analyser les choix stratégiques des paysans au regard des multiples aspirations de leur projet de vie où des considérations éthiques et subjectives occupent une place centrale. La satisfaction de ces aspirations est primordiale pour la viabilité de ces fermes. Un modèle de simulation stochastique de revenu et de temps de travail a été créé pour explorer les chances de viabilité économique de scénarios contrastés de microfermes intégrant stratégies techniques, commerciales et d’investissement. Des simulations ont été réalisées pour le contexte français et londonien et ont été discutées avec des acteurs de terrain. Bien que les chances de viabilité varient selon les scénarios, ce travail montre que les microfermes peuvent être viables. Une partie de ce document est rédigée en anglais (p. 105-204).