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Actes du colloque CLIMATOR : Présentation des méthodes et des résultats du projet CLIMATOR
N. BRISSON, Auteur ; C. PAGÉ, Auteur ; L. TERRAY, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 07 (147 Rue de l'Université, 75 338, FRANCE) : INRA (Institut National de la Recherche Agronomique) | 2010Le projet de recherche CLIMATOR (2007-2010) a été financé par l'Agence Nationale de la Recherche (ANR), dans le cadre du programme Vulnérabilité, Milieux et Climat (VMC). Pendant 3 ans, 17 équipes de 7 instituts et organismes ont travaillé ensemble sur le projet CLIMATOR, associant ainsi des disciplines variées : climatologie, agronomie, écophysiologie, bioclimatologie, science du sol pour des objets divers : recherche, développement, enseignement. CLIMATOR a visé à fournir des méthodes et des résultats sur l'impact du changement climatique sur des systèmes cultivés variés, à l'échelle de la parcelle, et dans des climats contrastés français. CLIMATOR a concerné des systèmes annuels (monocultures et rotations de blé, tournesol, maïs, sorgho, colza principalement) à divers niveaux d'intrants (sec et irrigué, conventionnel et biologique) et des systèmes pérennes (prairies, forêts, banane, canne à sucre et vigne). L'approche territoriale s'est appuyée sur 13 sites représentatifs des climats français (Avignon, Bordeaux, Clermont-Ferrand (Theix), Colmar, Dijon...) et le travail réalisé a reposé sur une analyse d'impacts possibles selon diverses hypothèses pour le climat futur (exercice de modélisation à vocation prospective qui ne peut, en aucun cas, être considéré comme prévisionnel). Les résultats du projet CLIMATOR ont été présentés lors du colloque de clôture, co-organisé par l'INRA et Arvalis-Institut du végétal, qui s'est tenu à Versailles les 17 et 18 juin 2010. Le projet a fourni des méthodes pour analyser l'impact d'un changement climatique sur des systèmes agricoles et forestiers variés, et a produit des résultats synthétisés dans un Livre Vert. S'ils ne concluent pas à un impact uniforme sur les cultures, les chercheurs montrent que l'augmentation de la température et de la concentration en CO2, et la diminution des précipitations, auront une influence sur plusieurs facteurs déterminants pour les cultures, les forêts et l'environnement (alimentation des nappes phréatiques en particulier).
La diversité des circuits de commercialisation joue sur la diversité des modes de production en agriculture biologique
Cette fiche, issue du service presse INRA (Institut national de recherche agronomique), présente une étude conduite par les chercheurs de l'unité SAD écodéveloppement, à l'INRA d'Avignon. Les systèmes de culture en maraîchage biologique étant très variés, les chercheurs ont voulu déterminer les liens qui existent entre les modes de production et les circuits de commercialisation, en étudiant un réseau d'exploitations agricoles du Sud-Est de la France. Trois circuits de commercialisation ont été identifiés : des circuits courts, des circuits longs, mais aussi une troisième voie combinant des circuits courts et longs. Il est démontré que les systèmes en agriculture biologique sont très fortement influencés par les possibilités d'écoulement de la marchandise, et qu'une voie combinant des circuits à la fois courts et longs s'avère intéressante pour concilier rentabilité économique et principes écologiques, et donc développer l'agriculture biologique.
Une Ferme Agroécologique Méditerranéenne
Le projet d'une Ferme Agroécologique Méditerranéenne, porté par le GRAB (Groupe de recherche en agriculture biologique) d'Avignon , s'inscrit dans un contexte de remise en question des pratiques et des systèmes agricoles face aux dégradations socio-économiques et environnementales. L'élaboration de systèmes agricoles innovants doit répondre, de façon prospective, à une meilleure gestion des sols, des eaux, des paysages, de l'énergie, mais aussi à la préservation des savoir-faire en intégrant les avancées agronomiques et la situation socio-économique des agriculteurs. Il s'agit, avec ce projet, d'expérimenter un système agricole agroécologique et méditerranéen complet répondant à ces nouveaux défis environnementaux et socio-économiques, tout en valorisant la zone périurbaine avignonnaise. Il doit répondre à la problématique scientifique : Comment la biodiversité peut être le moteur d'un système agricole méditerranéen résilient ?... et sera un terrain de recherche expérimentale où la production en agriculture biologique associera l'arboriculture, le maraîchage, la viticulture et le petit élevage, de façon innovante sur les principes de l'agroforesterie. Il sera, également, un terrain de formation avec des activités démonstratives. Le document présente : - Le projet ; - La description du site envisagé (Domaine de la Durette, à Avignon, dans le Vaucluse) ; - Le fonctionnement du projet ; - La faisabilité économique ; - Les partenaires.
L'importance du choix de la variété et de la rotation pour améliorer la teneur en protéines du blé biologique
Cet article présente les résultats d'une étude menée sur les facteurs influençant la teneur en protéines du blé biologique. Le diagnostic agronomique montre que le facteur prépondérant est le type de variété choisie, vient ensuite l'indice de nutrition azotée au moment de la floraison qui dépend essentiellement de la culture précédente. Les mauvaises herbes arrivent en 3ème position : du fait de leur présence, les rendements sont plus faibles, ce qui pourrait expliquer la plus forte teneur en protéines du blé par effet de concentration. Leur quantité doit cependant être contrôlée pour éviter de nuire au rendement.
Prendre en compte le "carburant de l'évolution" pour mieux gérer la biodiversité
Pour évaluer la biodiversité, le nombre d'espèces d'une région ne suffit pas. Des chercheurs de l'INRA (Institut National de Recherche Agronomique) ont en effet travaillé sur la biodiversité en région méditerranéenne. Ils ont montré que la diversité spécifique (diversité floristique) et la diversité génétique (de plantes ligneuses abondantes dans cette région) ne sont pas localisées de la même manière, contrairement à ce qui avait été montré en milieu insulaire. Or, la diversité génétique est essentielle à l'évolution des espèces : plus elle est élevée, plus les populations pourront évoluer et s'adapter à de nouvelles conditions de milieu. Elle peut ainsi être comparée à un « carburant de l'évolution ». Les stratégies de conservation et la délimitation des aires protégées se basent essentiellement sur le nombre d'espèces présentes. La diversité génétique devrait aussi être prise en compte, afin d'assurer aux espèces protégées par ailleurs le patrimoine génétique nécessaire à leur adaptation.
L'Agroforesterie : Outil de Séquestration du Carbone en Agriculture
Dans le cadre du projet DAR 2009/11, Agroof et l'Inra ont produit un rapport sur l'agroforesterie en tant qu'outil de séquestration du carbone. Synthèse d'une large bibliographie et des dernières données de la recherche en agroforesterie européenne, ce document (édité par AGROOF - bureau d'étude spécialisé dans la formation et le développement des pratiques agroforestières, l'INRA - Institut national de recherche agronomique, et l'association française d'agroforesterie) contribuera aux futures discussions sur les différentes solutions de séquestration du carbone dans les pratiques agricoles. Le document est composé comme suit : - Contexte et enjeux climatiques ; - De Kyoto (1997) à Copenhague (2009) ; - Le marché du carbone ; - Séquestration de carbone des systèmes agroforestiers en milieu tropical ; - Séquestration de carbone par les systèmes agroforestiers tempérés (expérience au Canada et aux Etats-Unis, expérience en France (INRA)) ; - Estimations des surfaces convertibles & contribution aux efforts de réduction des émissions de CO2 ; - Outils de mise en place et de vérification des projets carbone agroforestiers ; - Conclusion et perspectives.
Carburant en élevage bovin lait et viande : repères et facteurs explicatifs des niveaux de consommation
Emmanuel BEGUIN, Auteur ; Hélène BAUDOUX, Auteur ; Marie GEOFFRIN, Auteur ; ET AL. | PARIS CEDEX 12 (Maison Nationale des Éleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2009Cette communication a été présentée aux Rencontres Recherches Ruminants (3R) 2009. Les préoccupations face à la crise énergétique (raréfaction des ressources fossiles, augmentation du prix de l'énergie, ) amènent de nombreux exploitants à s'interroger sur leur consommation d'énergie. Cette étude, qui fait suite à des travaux de l'Institut de l'élevage et de ses partenaires, cherche à identifier les facteurs expliquant les écarts de consommation de carburant entre différents systèmes de production. Dans les deux filières étudiées, bovins lait et bovins viande, le système fourrager apparaît comme déterminant dans les consommations, même si les écarts entre des exploitations aux systèmes similaires sont également importants. La productivité et le taux de fourrage récolté par rapport au pâturage sont également des facteurs influençant la consommation de carburant.
Carrefours de l'innovation agronomique 2008 : DinABio - Développement et innovation en agriculture biologique - 19-20 mai 2008 : Principales conclusions du colloque
S. BELLON, Auteur ; S. PENVERN, Auteur ; F. BOCQUIER, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 07 (147 Rue de l'Université, 75 338, FRANCE) : INRA (Institut National de la Recherche Agronomique) | 2009Le colloque DinABio s'est déroulé à Montpellier, les 19 et 20 mai 2008, dans une période clef de la dynamique de l'agriculture biologique (AB) française, qui bénéficie d'un contexte économique et politique favorable à son développement. Face aux enjeux de l'agriculture biologique (capacité de réponse à une demande sociétale et nécessité de "dénicher" l'AB), l'INRA (Institut national de recherche agronomique) a réaffirmé sa volonté de promouvoir et valoriser des recherches en AB. Suite à un premier bilan de travaux de recherche organisé en 2003, à Draveil (Essonne), et à une série de projets, initiée dans le cadre de l'Action Incitative Programmée "Agribio2" (appel à projets Inra-Acta-Actia), c'était au tour de DinABio d'en faire le bilan, de marquer cette nouvelle transition, et d'ouvrir la voie pour de futurs appels à projets... Après une présentation des thématiques du colloque et des sessions, de la mise en uvre et des suites de DinABio, cette brochure présente les principales conclusions du colloque : - Défis techniques de la production à la transformation : éléments de débats ; - Evaluation et amélioration de la durabilité de l'agriculture biologique : éléments de débats ; - Dynamiques de développement de l'AB : éléments de débats ; - Conclusion : quelles priorités pour la R&D (Recherche et développement) en agriculture biologique ?
Douleurs animales : Les identifier, les comprendre, les limiter chez les animaux d'élevage
Pierre LE NEINDRE, Auteur ; Raphaël GUATTEO, Auteur ; Daniel GUÉMENÉ, Auteur ; ET AL. | PARIS CEDEX 07 (147 Rue de l'Université, 75 338, FRANCE) : INRA (Institut National de la Recherche Agronomique) | 2009Sous la pression de l'évolution de la société face à la douleur animale, le gouvernement a saisi l'INRA pour mener une étude sur ce sujet dans le cadre de l'élevage. Le but était de faire un état des lieux des connaissances, des éventuels besoins de recherche et aussi de proposer des pistes d'action pour limiter la douleur animale dans le cadre de l'élevage. Cette expertise a permis de clarifier les concepts et les méthodes d'analyse pour appréhender la douleur chez les animaux de ferme. Des situations douloureuses ont été identifiées (exemple : abattage, écornage ) et des solutions proposées. Ces dernières peuvent s'inscrire dans une démarche qualifiée par l'expertise de 3S pour Supprimer, Substituer et Soulager. Ainsi, il est préconisé de supprimer à chaque fois que possible les causes de douleurs (ex : suppression récente de la caudectomie chez les bovins), sinon de substituer une technique source de douleur par une technique moins douloureuse (ex : castration des porcs dès que possible après la naissance) ou, s'il y a situation de douleur, de soulager (anesthésie, traitement ) avec éventuellement la possibilité de déléguer aux éleveurs certaines pratiques vétérinaires (ex : anesthésie locale). Si cette expertise est une première étape, cette question n'est pas encore résolue. Or, la douleur de l'animal est devenue une préoccupation mondiale, comme le montre l'implication de l'Office mondial de la santé animale sur ce thème.
Agriculture et biodiversité
Après l'énoncé de quelques repères sur la biodiversité, il est fait état de la Fondation pour la recherche sur la biodiversité, des outils (métagénomique du sol, répertoire de la variabilité), des orientations de la recherche dans le domaine de la biodiversité (optimiser les interactions agriculture/biodiversité, définir et évaluer la biodiversité, conserver et valoriser les ressources génétiques). Puis sont également mentionnés des données concernant l'UMR biologie et gestion des adventices de Dijon, la valeur économique de la pollinisation, quelques programmes de recherche ou de développement de projets...
Agriculture durable, penser les activités agricoles à partir des enjeux du développement durable
L'agriculture durable est un mode de production agricole visant à être économiquement viable, écologiquement sain et socialement équitable. Autant d'objectifs que peuvent approcher différentes pratiques de l'agriculture et que présente Stéphane Bellon de l'INRA (Unité Ecodéveloppement d'Avignon). En France, sept pratiques agricoles sont autant d'approches possibles de l'agriculture durable, différant par les objectifs poursuivis, les modes d'évaluation, les pratiques, les acteurs et donc la "philosophie générale" : l'agriculture de précision, la production intégrée, l'agriculture raisonnée, l'agriculture économe, l'agriculture paysanne, la production fermière et l'agriculture biologique. Pour mesurer la durabilité des exploitations, des méthodes à base d'indicateurs ont été créées : méthode IDEA, outil Indigo (Indicateurs de diagnostic global à la parcelle) et la méthode PLANETE. Le document est téléchargeable à l'adresse : http://www.inra.fr/la_science_et_vous/apprendre_experimenter/agriculture_durable
Expertise scientifique collective INRA : Agriculture et biodiversité : Valoriser les synergies
L'INRA a présenté les résultats de l'expertise scientifique collective intitulée "Agriculture et biodiversité : valoriser les synergies" lors d'un colloque public à Paris le 2 juillet 2008. Cette expertise a été réalisée entre juin 2007 et juin 2008 à la demande des Ministères de l'agriculture et de l'écologie afin de faire le point sur les effets de l'agriculture sur la biodiversité, les rôles et valorisations possibles de la biodiversité pour l'agriculture et enfin les marges de manuvre techniques pour " intégrer " la biodiversité dans l'agricultuer et sa faisabilité économique et sociale. La biodiversité est un concept qui englobe 3 niveaux d'organisation du vivant (diversité écologique, spécifique et génétique). Ce concept a évolué ces dix dernières années passant d'une logique de protection des milieux et des espèces remarquables à une prise en compte des services rendus par la biodiversité aux activités et aux acteurs. Différentes études montrent l'impact de l'agriculture intensive sur la biodiversité à différentes échelles (parcelle, paysage ). Ceci est lié aux pesticides, aux monocultures, au travail du sol, à la fertilisation A l'inverse les modes de production moins intensifs ont des effets bénéfiques sur la biodiversité. Les services rendus à l'agriculture par la biodiversité concernent l'amélioration des rendements, de la qualité, de la fertilité des sols, le contrôle des ravageurs et la pollinisation. Afin de mieux intégrer la biodiversité dans l'agriculture, on peut se tourner vers l'agriculture biologique ou avoir des pratiques limitant les effets négatifs de l'agriculture sur la biodiversité (rotations plus longues et plus diversifiées, utilisation de variétés moins sensibles, utilisation moindre des pesticides ). Ce résumé de l'expertise, mais aussi la synthèse et la video du colloque, sont en ligne à l'adresse : http://www.inra.fr/presse/expertise_agriculture_et_biodiversite
Changements climatiques et agriculture : Questions à la recherche : Résumé des interventions
Ce document présente les résumés des interventions du colloque organisé par l'INRA au salon international de l'agriculture, le 6 mars 2007, sur le thème « Changements climatiques et agriculture : Questions à la recherche ». Les titres des interventions sont les suivants : - Impacts du changement climatique sur la prairie et l'élevage et adaptations possibles ; - Quel impact du changement climatique sur les cultures ? : Grandes cultures - Cultures fruitières - Vigne ; - Les effets du changement climatique sur la forêt française : production, fonctionnement et vulnérabilité ; - Impact du réchauffement global sur les écosystèmes aquatiques continentaux ; - Adapter les génotypes aux changements climatiques ; - Le déplacement des aires géographiques potentielles ; - Changements climatiques et maladies émergentes ; - Impact économique du changement climatique sur le monde agricole.
Fiches de dossier de presse
Les quatre fiches présentées sont la synthèse de projets de recherche menés avec l'INRA et traitent des thèmes suivants : - Teneur en sucre et polyphénols dans les pêches biologiques fraîches ; - Caractéristiques-clés des variétés de pommes de terre pour l'adaptation à l'agriculture biologique ; - La fertilisation en agriculture biologique ; - Qualité des blés en agriculture biologique et qualité nutritionnelle et organoleptique du pain. Elles sont accessibles sur le site : www.inra.fr.
Which energy vectors for requirements in mechanical energy ? Bio-fuels or photovoltaic energy ? Territory and social consequences
L'objectif de l'étude est d'évaluer le niveau de production d'énergie à l'unité de surface, en comparant la production de biomasse par photosynthèse, la production d'électricité par des panneaux solaires photovoltaïques et la production de carburant par des procédés photochimique et photoélectronique. Ainsi, les auteurs ont comparé trois types de carburants pour des véhicules : l'éthanol, les batteries électriques et l'hydrogène (produite par panneaux solaires et électrolyse). Les résultats indiquent qu'un hectare de blé (90 quintaux/ha) permet, grâce à l'éthanol, de parcourir 21 600 km. 1 ha de panneaux solaires permettent de parcourir 2 780 000 km avec l'utilisation de batteries et 365 000 km avec une transformation en hydrogène. L'énergie électrique est 100 fois plus efficace pour la production d'énergie mécanique que l'éthanol et offre ainsi un plus grand potentiel, d'autant plus que les panneaux solaires peuvent être implantés sur des terres pauvres et des toits agricoles, industriels ou urbains, en laissant les terres cultivées pour la production alimentaire.