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Changement climatique
Biodynamis Hors-série n° 24 : L'eau, miroir de nos pratiques
Ce hors-série de Biodynamis, consacré à l'eau, plonge le lecteur au cur des interactions entre l'eau et le reste du vivant. Au sommaire : - Faire dialoguer les éléments : exemple de l'eau ; - Mémoire du monde et mémoire de l'eau ; - De spirale à tourbillon ; - Un parcours de vie au fil de l'eau ; - « Je veux créer une mare ! » ; - Une eau de qualité pour les préparations biodynamiques ; - Dialogue avec l'eau à la ferme de Baume Rousse ; - Goutte après goutte ; - Sekem, histoire d'une oasis ; - Un désert pastoral ; - Cultiver l'eau comme on cultive la terre ; - Entre terre et mer ; - De la dilution homéopathique ; - Soins homéopathiques pour la vigne.En campagne pour l'agriculture de demain : Propositions pour une souveraineté alimentaire durable
Face aux bouleversements que connaît la société, notamment ceux induits par la crise sanitaire liée à la Covid-19 depuis 2020, la question de l'agriculture et de l'alimentation a retrouvé une place forte dans le débat public. Le principe de souveraineté alimentaire y est central. Si cette dernière est assurée, à ce jour, à l'échelle de la France, cet acquis reste réversible, fragile et disparate d'une filière à une autre. Dans ce rapport, l'Institut Montaigne, think tank indépendant créé en 2000, rend compte d'une importante étude sur la souveraineté alimentaire de la France, l'avenir de son agriculture et de son industrie agro-alimentaire. Après un état des lieux, des propositions d'orientations dans une optique de transition sont formulées.- Ce dossier questionne le système agricole et alimentaire français de 2040. Le premier article répond à la question « Quel avenir pour lagriculture en France dans vingt ans ? ». Rédigé avec de nombreux contributeurs, principalement des agronomes, cet article partage différents points de vue sur les possibles évolutions de lagriculture et soulève un certain nombre de questions. Il fait notamment un point sur les controverses et les enjeux liés au milieu agricole, sur les deux visions de lagriculture qui saffrontent (productionniste vs préservationniste) et sur la nécessité de développer des systèmes agricoles durables pour concilier agriculture et biodiversité, mais aussi agriculture et société. Le second article se positionne du côté du consommateur : « Comment mangerons-nous en 2040 ? ». Il a été rédigé par Pascale Hébel, directrice du pôle consommation et entreprise du CREDOC (Centre de Recherche pour lÉtude et lObservation des Conditions de vie). Il présente les résultats dune enquête réalisée régulièrement auprès des consommateurs afin de mettre en avant lévolution de leurs besoins et de leurs désirs en matière dalimentation. Les résultats des enquêtes 2021 montrent, dun côté, une envie grandissante de manger des produits bio (qui sont souvent associés à des aliments de qualité) et, dun autre côté, la préoccupation du prix des aliments qui augmente. Ainsi, seule une petite moitié de consommateurs peut se permettre de consommer des produits plus chers, jugés plus sains et durables. Cet article fait également un point sur les attentes de la génération « mieux manger » (consommateurs jeunes et éco-anxieux).
Irrigation : Des solutions pour éviter les coups de pompe
En Ille-et-Vilaine, un groupe de maraîchers s'est réuni pour analyser la situation climatique, s'intéressant plus particulièrement à l'évolution de la répartition des pluies au cours de l'année. En effet, malgré son image de région humide, la Bretagne est de plus en plus marquée par le manque d'eau, avec une forte pluviométrie en période de repos de la végétation et une faible pluviométrie quand les besoins en eau sont maximums. Face à ce défi, Agrobio35 a lancé le projet ECOEAULEG (ECOnomie d'EAU en LEGumes), avec pour objectif de réaliser un diagnostic des pratiques d'irrigation de 16 maraîchers bio et de réaliser des essais sur trois fermes maraîchères, pendant la saison 2021. Cet article traite des résultats des enquêtes réalisées sur les pratiques d'irrigation, ainsi que les premiers retours sur l'un des essais.- Quels sont les leviers dadaptation mobilisables par lélevage de ruminants pour faire face au changement climatique ? Sont-ils suffisamment diffusés et encouragés ? Le Conseil général de lalimentation, de lagriculture et des espaces ruraux (CGAAER) tente de répondre à ces questions en sappuyant sur les résultats de projets de recherche-développement et formule des propositions damélioration. Le CGAAER sest plus particulièrement intéressé aux adaptations liées aux systèmes fourragers (sélection despèces végétales, techniques de pâturage et de conservation des fourrages, autonomie fourragère ), même sil a étendu sa discussion à la conduite des élevages de ruminants (sélection de races adaptées, conduite des troupeaux, valorisation des produits ). Ce rapport présente ainsi : 1 - un état des lieux de la R&D sur les adaptations des systèmes fourragers et de lélevage au changement climatique ; 2 - des propositions pour améliorer la diffusion, la vulgarisation et lappropriation des résultats obtenus ; 3 - une évaluation de la capacité des filières et des fournisseurs à sadapter ; 4 - les conséquences de ces changements sur les territoires délevage ; 5 des propositions pour favoriser ladaptation (améliorer la coordination ministérielle ; se doter de la capacité permanente de mesurer les évolutions en cours ; mobiliser les établissements denseignement technique agricole au travers de leur mission de développement des territoires ; faciliter lacquisition de données météorologiques régionales ; encourager davantage des leviers clés de la transition climatique ; assurer une meilleure coordination des actions locales et nationales ; encourager les paiements pour services environnementaux).
Occupant une place primordiale dans notre alimentation, les productions fruitières de climats tempérés sont issues de cultures très diversifiées et souvent inféodées à des régions aux conditions climatiques particulières. Quels effets le changement climatique va-t-il induire sur les performances, la diversité et la répartition de ces cultures ? Ces effets vont-ils accroître les vulnérabilités intrinsèques aux productions fruitières et générer également des opportunités leur offrant un nouveau dynamisme ? Quels outils et quels leviers permettront danticiper les adaptations des cultures fruitières au changement climatique ? Comment concilier adaptation climatique et compétitivité économique ? Pour répondre à ces questions, cet ouvrage, réalisé notamment en collaboration avec le GIS fruits et INRAE, présente un vaste panorama de connaissances, allant des évolutions et des prédictions climatiques aux processus écophysiologiques et agronomiques déterminant la production des plantes fruitières. Une analyse des impacts potentiels, ou déjà avérés, du changement climatique aux différents niveaux de la production permet dénoncer les enjeux à anticiper, concernant tout particulièrement la phénologie, la contrainte hydrique, la qualité des fruits et les bioagresseurs. Les différents leviers susceptibles de mener aux adaptations projetées sont explorés à la lumière des adaptations déjà mises en place en climats chauds.
Refonder l'agriculture à lheure de lanthropocène
Bertrand Valiorgue est professeur en stratégie et gouvernance des entreprises, à lUniversité de Clermont-Auvergne. Il est également fils dagriculteur et a récemment publié un livre, intitulé « Refonder l'agriculture à lheure de lanthropocène », dans lequel il plaide pour une agriculture régénératrice comme solution au changement climatique. Dans cet ouvrage, Bertrand Valiorgue formule plusieurs propositions pour réformer le monde agricole. Sa première idée est de réviser le statut des exploitations agricoles pour les faire évoluer vers des entreprises à mission. Elles auraient alors pour missions de produire et de protéger certains biens communs, notamment leau, la terre, la biodiversité et la qualité des sols. Il propose également de réformer la comptabilité agricole pour tendre vers une comptabilité plus environnementale. Enfin, il suggère de créer de nouveaux indicateurs de transition et des outils stratégiques pour favoriser lémergence de lagriculture régénératrice.Sélection et mélanges pour adapter les prairies
Afin de s'adapter aux futures évolutions du climat, une équipe de l'Inrae de Lusignan, spécialisée sur les fourrages et les prairies, étudie les espèces et les variétés capables de supporter des températures plus élevées et des stress hydriques plus marqués qu'aujourd'hui. Pour ce faire, les chercheurs utilisent notamment un simulateur de climat extrême, le Siclex, abri mobile qui permet de contrôler les conditions climatiques pour les cultures.- Lagriculture a encore bien des leviers à actionner pour participer, de manière significative, à latteinte des objectifs nationaux visant à réduire les émissions de GES de 40 % en 2030 par rapport à 1990. Les éleveurs bio sont particulièrement intéressés pour comprendre où en sont leurs systèmes en matière de réduction démissions de GES, de contribution à la lutte contre le réchauffement climatique, et pour connaître les améliorations quils peuvent mettre en uvre. Les résultats obtenus par le diagnostic CAP2ER sur 58 fermes bio montrent que ces fermes sont plus avancées que lensemble des autres fermes diagnostiquées en Pays de la Loire. Ces résultats sont dautant plus remarquables quils sont supérieurs aussi bien quand ils sont exprimés par volume produit, que par hectare. Il est, en effet, régulièrement mis en avant que les fermes bio ont des résultats inférieurs par volume produit, du fait dune moindre productivité en bio. Les résultats de cette synthèse contredisent cette critique. En effet, en Pays de la Loire, les fermes bio obtiennent en moyenne une empreinte carbone de 0,61 kg éq CO2/L, contre 0,82 kg éq CO2/L pour l'ensemble des fermes. L'écart est encore plus important par hectare.